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Citations sur Esprit d'hiver (193)

La neige flottait simplement . Un flottement sans fin . Rien ne semblait pouvoir l’arrêter . C'était de la neige , c'était solide , on pouvait la voir , mais elle faisait corps avec le vent .
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Leurs services n'appelleraient pas un jour de Noël ?
Mais encore une fois, pourquoi pas ? Dieu savait à quel point capitalisme rimait avec folie furieuse ces derniers temps. Avec l'économie qui s'effondrait, pourquoi, le jour de Noël, ne pas faire appeler des Américains par des employés étrangers - des employés qu'on pouvait payer quelques pence l'heure - pour vendre des biens et des services ?
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Ce n'était pas ainsi qu'ils souhaitaient élever leur enfant, pas à l'époque à laquelle ils vivaient. Ils voulaient que Tatiana sente qu'elle avait sa propre capacité d'action, le droit de décider pour elle-même. C'était une position qu'ils avaient établie avant même de ramener leur fille de Russie, ils voulaient l'élever en libre-penseuse, qu'ils puissent aborder tous les sujets ouvertement.
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Prendre connaissance des horreurs de ce monde et ne plus y penser ensuite, ce n'est pas du refoulement. C'est une libération.
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Très bien. Elle n'était pas poétesse. Elle pouvait bien l'admettre aujourd'hui. Si elle l'avait vraiment été, les poèmes lui seraient venus. Elle n'était pas poétesse, comme celles qu'elle avait admirées, ou celles et ceux qui avaient suivi les cours d'écriture créative avec elle. Même les étudiants qui n'avaient jamais publié un verre ( la plupart d'entre eux) - Holly savait qu'ils continuaient d'écrire. Qu'ils gribouillaient dans leur bureau quelque part. Qu'il réussissaient à inventer des poèmes pendant qu'ils faisaient leurs courses au centre commercial, ou durant les heures de leur travail abrutissant, comme l'était celui de Holly. IIs parvenaient même à griffonner pendant leur heure de déjeuner, ou bien dans leur voiture pendant qu'ils attendaient que leurs enfants sortent de leurs cours de danse classique. Le rejet ne suffisait même pas à les décourager. Si leurs poèmes n'étaient pas publiés dans des revues, ils les publiaient sur des sites internet qu'ils créaient eux-mêmes. Holly avait lu ces poèmes sur ce genre de sites et, malgré elle, elle avait méprisé cette façon de taire sa propre publicité, l'engagement de ces poètes envers un art qui l'avait abandonnée. Elle détestait, n'est-ce pas, qu'ils continuent d'écrire, et d'écrire, et d'écrire encore.
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Le mariage ! La vie de famille ! La maternité! Le travail ! Son blocage venait de toutes ces heures pas- sées derrière le volant d'une voiture, à se rendre bureau pour y rédiger ses dix millions de mémos de directrice commerciale par jour au lieu d'écrire des poèmes, et à aller à l'épicerie, revenir à la maison, s'occuper de Tatty et d'Eric, aller se coucher pour se réveiller le lendemain et refaire la même chose. Quand aurait-elle pu trouver le temps d'écrire, qu'elle soit bloquée ou pas?
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Pourtant, ça en valait le coup, non ? Rilke n'auraít peut-être pas pensé ainsi (Si mes démons devaient me quitter, je crains que mes anges ne prennent a leur tour leur envol - une citation qu'un de ses mentors de l'université avait ressortie toutes les deux semaines environ afin de mettre en garde - de manière extravagante ? - les étudiants poètes contre la psychothérapie et les antidépresseurs dont certains avaient clairement besoin) mais, Holly en était certaine, la guérison n'avait de toute façon rien à voir avec son blocage en écriture.
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Et pourtant elle ressentit le besoin de repousser (en douceur) sa fille. Serrer Tatiana contre elle, lui demander ce qui n'allait pas - ça ne servirait encore à rien. Sa fille, même si elle savait ce qui clochait, ne lui fournirait aucune explication à ses larmes ou au fait qu'elle broyait du noir et était maussade. Si Holly insistait, elle réamorcerait simplement la dispute sur le fait que sa mère avait dormi trop tard, ou à propos du sac en plastique. Ce serait une perte de temps pour toutes les deux.
Holly relâcha son étreinte autour de sa fille, et Tatiana, qui était restée raide tout ce temps, se redressa, s'écarta de sa mère et repartit en silence dans sa chambre.
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Ce matin-là, elle se réveilla tard et aussitôt elle sut : Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux.
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"(...) je serai honorée d'être ta vraie vraie vraie maman pour toujours toujours toujours." Elle avait pris sa fille dans ses bras, et elles étaient restées ainsi, leurs visages collés l'un contre l'autre, mélangeant leurs larmes, et cela avait été, et resterait à jamais, le plus doux moment de toute la vie de Holly."
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