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3,52

sur 3059 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Epatée. Scotchée. Que dis-je. Epoustouflée. Emerveillée de voir comment je gobe encore en toute naïveté ce que me raconte la 4ème de couverture.
Avec la bénédiction du NY Times, du Guardian et de Harlan Coben (non, ne ricanez pas…), je me suis donc embarquée dans « le meilleur thriller de l'année » et « une intrigue machiavélique ». Je me demande si ce sont là des circonstances atténuantes, puisque j'aurais dû me rendre compte depuis bien longtemps qu'un tel auto-encensement par un éditeur, à coup de références plus ou moins illustres, ne sert qu'à pousser à la consommation sans garantie de qualité, quitte à fourguer de la camelote.
Je ne dis pas que le bouquin est mauvais, mais quand on s'attend à une intrigue échevelée « loin des polars calibrés habituels », on est déçue. En fait de « tension maximale », on est plutôt dans la saga familiale étalée sur 150 ans avec ses inévitables lourds-secrets-du-passé-qui-conditionnent-le-présent, mêlée à un « cold case » pédophile qui sera rouvert par la grâce d'une découverte artistique aussi fortuite que phénoménale. Et quant au côté « non-calibré », on a déjà lu plus original que ce jeune galeriste tombé dans le milieu artistique pour se rebeller contre le monde des affaires de papa, et qui pourtant ne cherche qu'à amasser du fric en dénichant le peintre du siècle, tant qu'à faire en se lançant dans une enquête pseudo-policière pour tromper son ennui.
Las ! ça n'a pas suffi à tromper le mien, d'ennui. Malgré quelques remarques sulfatées sur l'univers de l'art et ses mesquineries, c'est un peu trop emberlificoté, sans réel style, avec une fin bâclée et prévisible depuis la moitié du livre.
Vite lu, vite oublié, comme ces Visages peints par Victor Crack (patronyme plutôt ironique, quand on y pense…).
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Sentiment contrasté avec ce roman "Les visages" encensé par les médias comme un livre incontournable. Car franchement, tout ce patacaisse médiathique parait ridicule devant ce polar certe très ingénieux par son idée de départ, mais qui très vite nous laisse dubitatif. le narrateur n'est guère attachant, l'histoire se traine et certains passages sont à mourir ... d'ennui. Ajoutez à celà une fin prévisible et baclée, et vous aurez l'impression de vous être fait arnaquer par la marchandise. Vendu comme un thriller machiavélique,
le bouquin de Kellerman ne suscite jamais les émotions que l'on attend d'un vrai thriller. Oubliable.
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On devrait toujours se méfier d'un livre recommandé à la fois par le New York Times et par Harlan Coben. Certes, ce roman présente de nombreuses qualités, mais il est loin de mériter les éloges dithyrambiques que lui ont décernés la presse et le public. Ajoutons à cela le phénomène bien connu des "fils de" (Jesse Kellerman étant le fils de Faye et Jonathan Kellerman, tous deux auteurs de polars à succès), et l'on comprendra pourquoi cette oeuvre a été largement surévaluée. Bien qu'il se présente comme un thriller, ce roman est d'une platitude exaspérante, digne d'un épisode de Joséphine Ange Gardien : avant d'être un roman policier, c'est surtout l'histoire d'un galeriste new-yorkais narcissique et égocentrique, qui passe son temps à noyer le lecteur sous des monologues interminables, mais qui lui rappelle de temps à autre qu'il s'agit bien d'un roman policier (fort à propos, d'ailleurs : on commençait à en douter). Certes, le procédé est original, mais à force de voir le pauvre héros mener l'enquête par lui-même, on se demande pourquoi la police américaine est aussi réputée à l'étranger, puisqu'elle semble incapable de s'intéresser un tant soit peu à cette histoire de meurtres d'enfants irrésolus. le style est assez plat, sans éclat, sans être désagréable non plus, mais les personnages secondaires sont bien trop peu développés, et ne servent finalement que de faire-valoir au héros, ce qui est fort dommage. Les passages les plus réussis du roman sont les interludes traitant du passé sombre de la famille Muller, depuis le self-made man jusqu'au père d'Ethan, famille d'ailleurs bien torturée et cachant de nombreux secrets, qui éclaircissent peu à peu l'intrigue principale. le problème majeur de ce prétendu thriller tient sans doute à son dénouement, extrêmement décevant... (la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Deja beaucoup de personnes ont donné leur avis sur ce livre mais je ne peux pas m'empecher de donner le mien:

La 4e de couverture donne vraiment envie de le lire. L'histoire est originale, troublante, on a tout de suite envie de savoir de quoi il en retourne!
Malheureusement, j'ai été très déçue car on s'éloigne vite de ce qui est écrit dans le résumé.
Contrairement à ce que l'on a pu lire, CE N EST PAS UN THRILLER. du moins, le seul aspect qui puisse rapprocher ce livre d'un trhiller vien du fait que l'on devoile la clé à la fin.
En parlant de la clé de l'intrigue... je le savais depuis un bon moment et pensai qu'il y aurai un retournement de situation histoire de troubler le lecteur... et bien non! C'est bel et bien ce que l'on pense et on est très deçu car on nous a promis un "coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers"

Ce roman a été utilisé comme instrument marketing par la maison d'édition. Je ne blame pas l'auteur mais bien ceux qui nous ont mentis en nous vantant un livre qui n'existe pas. Je pense que j'aurai mieux apprécié ce livre si je ne l'avais pas vu comme un thriller. C'est dommage car maintenant je ne fait plus confiance aux avis du Guardian et autres prestigieux journaux anglais!

Pour terminer: Harlan Coben: «Si vous n'avez pas encore lu Jesse Kellerman, ne perdez pas une seconde. Plus vite vous découvrirez son oeuvre, mieux ce sera. On ne rencontre pas tous les jours un talent de cette ampleur.» Je savais qu'Harlan Coben avait perdu de son excellence en decidant de sortir deux pavé par an calqués sur le meme shema mais tout de meme, cette replique il aurai pu l'eviter, ca lui enleve encore plius de crédibilité.

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Ce livre est le premier roman de Jesse Kellerman qui ait été publié en France, en 2009. Célébré par la critique d'outre-Atlantique, ce polar ne me laissera pourtant pas un souvenir impérissable.

L'intrigue met en scène un galeriste d'art new-yorkais. Ce dernier découvre et promeut l'oeuvre d'un artiste mystérieusement disparu, dans laquelle un policier retraité reconnaîtra les visages d'enfants assassinés près de 40 ans plus tôt. C'est le début d'une enquête plutôt poussive qui changera la vie du narrateur.

Au-delà de l'histoire qui manquent parfois de souffle, l'auteur dénonce l'addiction à deux idoles de notre siècle : le sexe et l'argent qui s'opposent à la dignité de l'homme et au bonheur des familles. L'ambiance est assez pesante, dénuée de tout espoir et finalement assez pénible à lire.

Pour autant, ce livre finit sur une lueur d'espérance, telle une fleur qui profiterait d'une fissure dans l'asphalte : les retrouvailles d'un père et d'un fils.
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En bref, c'est une déception pour moi. Je m'attendais à un thriller et je n'ai finalement trouvé qu'un roman qui traite de l'Art dans lequel l'auteur insère une légère intrigue. Je voulais beaucoup plus de détails sur les dessins, leurs buts et leurs significations, plus de détails sur la psychologie des personnages et notamment de Victor, etc. Trop de choses m'ont manqué.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
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Thriller décevant, malgré le battage médiatique. Pourtant, le policier du Grand prix des lectrices de Elle est souvent synonymes de qualité et affiche quelques bons auteurs, que ce soit Dennis Lehane, Caryl Férey, Arnaldur Indridason... Ici, pas vraiment de suspens, un dénouement attendu et prévisible, un héros auquel on ne s'attache pas tant il a peu de relief... Peu d'intérêt donc : une lecture dont on peut se passer.
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Ce roman policier a eu l'an passé un énorme succès en France.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre pourquoi.
Son héros est un marchand d'art new-yorkais héritier d'une richissime famille. Il découvre dans un appartement perdu d'une cité HLM une collection exceptionnelle de dessins. Seul problème : sur l'un d'entre eux apparaissent les visages enfantins des victimes de crimes pédophiles irrésolus.
L'enquête de notre héros est entrecoupé de flash-back sur l'histoire de sa famille, immigrée d'Allemagne au XIXème siècle enrichie dans l'immobilier. pendant 300 pages on se demande ce qui relie les deux récits avant que, comme de bien entendu, les deux intrigues ne convergent.
Tout cela n'est pas si mal troussé et tient en haleine durant un long voyage en train ou une nuit d'insomnie. L'adaptation cinéma sera sans doute excellente (je verrais bien Daniel Radcliffe, le héros de Harry Potter, dans le rôle principal). Pour autant, ce livre ressemble trop à un épisode de "Cold case" écrit par un journaliste d'Art in America pour mériter les lauriers qu'on lui a tressés.
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GRAND PRIX DES LECTRICES DE ELLE 2010.....avec ce palmarès, on s'attend à un thriller d'exception.... Peut-être n'ai je pas tout compris, mais c'est tellement enchevêtré que j'ai fini par me perdre, et si à un moment, j'ai cru que je saurais vraiment qui est Victor Crake, et bien j'ai refermé le livre sans avoir la certitude de ma maigre découverte, car Ethan Muller, le fils à papa, plein de fric est-il de la même famille???
Bien que Coben nous dise qu'il ne faut pas perdre une seconde pour lire du Jesse Kellermann...j'ai l'impression d'avoir perdu beaucoup de temps!!!!!!
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« Les visages », troisième roman de Jesse Kellerman – le fils des auteurs à succès, Jonathan et Faye Kellerman - est le polar qui aura buzzé en 2010 et 2011. Outre-atlantique, il a été élu « meilleur thriller de l'année » par le New York Times et par The Guardian, tandis qu'en France, il est resté 40 semaines dans la liste des meilleures ventes, couronné de quelques prix littéraires (Elle, Points…). Au dos de la couverture, on peut y lire les éloges d'Harlan Coben qui le qualifie de « styliste hors pair » et le compare au Mystic River de Dennis Lehane. Autant dire que les attentes étaient élevées, alors est-ce vraiment le « chef d'oeuvre » annoncé ?

C'est dans le milieu de l'art contemporain et au coeur des grandes familles argentées de New-York que se déroule l'intrigue. le héros, Ethan Muller, est un marchand d'art trentenaire, rejeton d'une grande famille fortunée, notamment magnat de l'immobilier, orphelin de mère et en rupture avec un père qui a toujours été froid envers lui. Un jour, l'homme de confiance de son père lui fait part d'une découverte dans l'un de ses appartements, abandonné par son locataire : des centaines de dessins remarquables. Ethan, en extase, s'en empare pour les exposer et les vendre. Mais bien vite, l'auteur inconnu de ce chef d'oeuvre, un certain Victor Cracke, commence à le hanter. En particulier, lorsqu'un vieux flic à la retraite l'informe que les « chérubins » représentés sur plusieurs dessins sont les visages d'enfants assassinés des années plus tôt. L'enquête dans laquelle s'acharnera le jeune galeriste lui révèlera bien plus qu'il ne l'aurait cru…

Loin du thriller habituel, à renforts d'actions et de rebondissements incessants, Jesse Kellerman nous fait entrer avec un rythme singulier dans cette intrigue qui mêle enquête policière, psychologies approfondies des personnages et historique d'un famille juive immigrée aux Etats-Unis.

Certains regretteront des longueurs dans l'intrigue - notamment vers la fin - mais le roman se construit autour d'une double temporalité qui peut expliquer ces quelques longueurs.

Car en effet, au-delà du mystère à éclaircir autour de la personne de Victor Cracke, il s'agit également d'une enquête familiale, celle des Muller, puissante famille qui cache un terrible secret. Par une habile construction, l'auteur mêle donc ces deux récits, en introduisant des « interludes » qui remontent dans le passé des Muller et retracent leur ascension sur un siècle, mais aussi les névroses, les douleurs qui se transmettent insidieusement de génération en génération. Si le procédé peut décontenancer au début, il devient rapidement aussi prenant que l'intrigue principale.

On notera surtout que le personnage principal, tout en essayant de découvrir qui était Victor Cracke, en profite pour nous confier ses réflexions, sarcastiques, sur le milieu de l'art. Si son analyse, volontiers provoc', manque sans doute de finesse, elle ne manque pas d'interpeller. Réduisant le monde de l'art à sa dimension business, il insiste sur l'aspect « marketing » du métier consistant à être créatif pour vendre son artiste. Il n'hésite pas à se moquer des acheteurs consuméristes sans manquer de brocarder au passage les vernissages et cocktails mondains où abondent les « gossips » dont sa petite amie Marilyn raffole. Ce personnage pèche plus particulièrement par son côté caricatural et n'apporte pas grand-chose à l'histoire (de même que le personnage de Samantha, l'autre amante du narrateur). Pourtant au-delà de cette description peu reluisante, il nous fait aussi partager sa fascination pour l'oeuvre de Victor Cracke. À tel point que lecteur a l'impression de la visualiser.

Le problème majeur de ce prétendu thriller tient sans doute à son dénouement, extrêmement décevant : la résolution des meurtres est évacuée en deux pages et la dernière page laissera plus d'un lecteur dubitatif. L'enquête policière ne sert que de prétexte à une saga familiale pas inintéressante, mais on est loin de la promesse initiale.

Une enquête familiale mais aussi une satire du marché de l'art et réflexion sur le génie artistique davantage convaincantes que l'enquête policière qui peinera à emporter l'adhésion des amateurs du genre Thriller pour lesquels le livre semblait pourtant destiné. Malgré une idée de départ captivante et originale, l'intrigue policière s'essouffle et puis s'efface au profit de la saga familiale.
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