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4,11

sur 2181 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un livre formidable, une magnifique leçon de vie. Je traversais une période noire et ma soeur qui me connait très bien est arrivée avec une dizaine de livres ; il était dans le tas.
La vie à New-York pendant et après la guerre. le MacArthisme période historique très intéressante que je ne connaissais pratiquement pas et la vie d'une femme, Sara.
J'ai été séduite par cette héroïne qui rencontre un homme en tombe amoureuse au premier regard, seulement c'est la guerre et il va partir se battre en Europe. Sara qui arrive de Province se retrouve à nouveau seule avec son frère.
A travers tout le roman Sara va subir de nombreuses pertes mais son appêtit pour le bonheur ne la quittera pas.
Cette Sara possède une force incroyable et c'est ce qui m'a séduite dans son personnage car malgré tous les coups du sort qui l'afflige, elle continue à vivre, à aimer alors que d'autres auraient renoncés ou seraient devenus aigris par toutes ces pertes. Et finalement la vie lui fera un beau cadeau.
Parfois les livres sont porteurs d'espoir ou de messages, celui-ci en faisait partie pour moi.
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Dans ce roman, on suit le destin de Sara Smythe, qui tombe amoureuse de Jack Malone, alors en permission, au premier regard, et ce sera l'amour de sa vie. Mais, rien n'est simple, Jack a connu une autre femme, Kate qu'il va épouser parce qu'elle est enceinte, alors qu'il n'est pas amoureux d'elle.

Une autre personne compte énormément dans la vie de Sara, c'est son frère Éric, un artiste qui s'est laissé tenter par le Communisme qu'il percevait comme porteur de plus de justice sociale. Il a même adhéré au parti pendant quelques années, avant de prendre ses distances, car la « belle idée » avait du plomb dans l'aile !

J'ai aimé les thèmes étudiés dans le roman : la difficulté de vivre un amour hors du carcan du mariage, à l'époque, la bienséance de la société, et comment être heureux dans ce cas ? On ne peut que poursuivre le bonheur, chercher à l'atteindre, ou profiter de ce que l'on a, dans le présent.

Comment être heureux quand on est un artiste, marginal, mais fidèle à la parole donnée ou du moins à la ligne de conduite qu'on s'est fixé.

J'ai aimé la manière dont le récit nous est présenté par Douglas Kennedy : on commence par la fin, la rencontre au cimetière entre Sara et Kate, la fille de Jack, et l'album photo que Sara fait parvenir à celle-ci pour provoquer une rencontre, et lui proposer un manuscrit qui raconte l'histoire de Malone mais aussi celle de tous les protagonistes.

J'ai adoré ce roman, car ce sont des périodes de l'Histoire que j'aime particulièrement, les personnages sont attachants par leurs qualités et leurs faiblesses, et une fois commencé, on ne les lâche plus. C'est bien écrit, bien plus abouti que « L'homme qui voulait vivre sa vie ». Une très belle lecture.

Je regrette d'avoir attendu si longtemps pour me plonger dans les romans de Douglas Kennedy que j'avais classé dans les « écrivains populaires » style Musso ou Levy, entre autres, alors je vais tenter la trilogie. Jusqu'à maintenant, j'aimais bien l'entendre parler de ses livres car son français est excellent et il passe très bien dans les émissions littéraires…
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Sara a aimé deux hommes dans sa vie: son frère Eric et Jack Malone.
Eric sera toujours là pour elle et elle pour lui en des temps difficiles où l'Amérique devient folle: chasse aux communistes, aux homos à tous ceux qui seraient susceptibles de nuire à la patrie.
Quant à Jack, on ne peut pas en dire autant: après une première nuit fougueuse, il repart pour Londres où il est correspondant de guerre, lui jurant son amour. Seulement il la laisse sans nouvelle, meurtrie, brisée.
Mais la vie est une petite coquine et pas seulement dans les romances bien ficelées...
Ce roman qui raconte le destin croisé de deux femmes: Sara et Kate est particulièrement émouvant, l'auteur trouve les mots justes pour évoquer les turpitudes de la vie des femmes entre les années 40 et nos jours.
Le contexte historique du Maccarthysme est dépeint sans complaisances.
L'ouvrage est beaucoup mieux écrit que "L'homme qui voulait vivre sa vie" et tout aussi haletant et nous suivons avec un plaisir renouvelé le destin de ces deux femmes qui nous deviennent très proches au fil des pages.
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Pour les lecteurs qui ne connaitraient pas Douglas Kennedy (est-ce possible ?) "La poursuite du bonheur" est un roman tout simplement formidable.
Sara Smythe envoie un album de photos à Kate qui vient d'enterrer sa mère. Des photos familiales, Kate, indignée, se précipite chez cette vieille femme pour en connaitre les raisons. Sara lui remet un manuscrit en lui disant que Jack Malone, le père de Kate, a été l'homme de sa vie.
Hébétée, elle va découvrir l'histoire de sa famille. Et ces secrets.
Avec un talent de conteur exceptionnel, Kennedy nous attrape dès les premières lignes sont jamais baisser notre attention. Analysant avec finesse les choix d'une vie dans l'Amérique des années cinquantes, minée par la chasse aux sorcières du maccarthysme jusqu' à nos jours.
Intelligent, brillant, bouleversant... rajoutez-vous même d'autres superlatifs.
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"La poursuite du bonheur" fait partie de ces ouvrages qui vous tatouent le coeur. On le prend sur l'étagère, comme cela, parce qu'on broie un peu de noir et qu'on se dit qu'une petite romance ne nous ferait pas de mal, un petit livre interdit, juste pour le plaisir. Et rapidement, dès les premières pages, on se rend compte que le titre est trompeur et que ce roman est loin de n'être que cela. 

C'est un roman intelligent, sans équivoque, qui se déroule pendant une époque compliquée de l'Histoire américaine : la guerre, le maccarthysme, la lutte pour la liberté politique, la liberté d'expression, le droit des homosexuels, des femmes... Sur la toile de fond de cette Amérique qui se construit, nous est narrée l'histoire de Sara, de Jack, d'Eric, mais aussi de Kate. Deux époques différentes, le passé de Sara et le présent de Kate, qui convergent pour nous conter l'histoire de ces femmes. "La poursuite du bonheur" est une histoire d'amour, mais pas au sens réducteur du terme. C'est l'histoire de l'amour que Sara porte à Jack, mais aussi à son frère Eric, et finalement à Kate, et c'est l'histoire de Kate qui voit sa vie se construire, pierre après pierre.
"La poursuite du bonheur" n'a rien à voir avec ce que j'avais lu de D. Kennedy jusqu'à maintenant. Je trouvais ses écrits parfois répétitifs, avec des portraits souvent peu originaux. Il m'a fait radicalement changé d'avis.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Douglas Kennedy nous embarque encore une fois dans un roman fantastique. Nous suivons le destin de deux femmes séparées par une génération mais liées par un même homme. Deux femmes confrontées à leurs choix, la partie où Sara est narratrice est passionnante. Les sentiments décrit par l'auteur sont très réalistes et s'entremêlent (amour, haine, amitié, trahison...)
Le contexte historique de l'après guerre et des années 50 est très bien dépeint et l'on en apprend beaucoup sur la "chasse aux sorcières" et le Maccarthysme.
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Il y a des auteurs qui, pour une foule de raisons, rejoignent facilement nos préférences de lecteur; pour moi, Kennedy est un de ceux-là. Et, encore une fois, il ne m'a pas déçu. Sur une trame de fond tortueuse, parsemée de surprises et de revirements, il nous sert ici un roman profondément américain bourré de puritanisme, de religion, d'argent, de standing social, d'hypocrisie. Histoire d'amour certes, mais aussi de trahisons perfides et surtout d'un volet pamphlétaire percutant sur le maccarthysme, ces presque sept cents pages m'ont rivé à mon fauteuil, certaines décisions des acteurs m'ont étonné, d'autres révolté, mais aucune ne m'a laissé indifférent. Pourtant rien dans toute cette épopée ne s'approche de ma réalité; comme quoi l'auteur est habile. . .

La notion de culpabilité baigne le tout, semble interpeller chaque personnage, comme si le destin de décevoir était incontournable, que chaque décision entraînait son lot de conséquences fâcheuses et d'amertume. Mais la valeur du pardon y est aussi mise en évidence, dans son sens le plus profond, bien au-delà des diktats religieux ou d'une certaine morale sociale. L'argent tient un rôle crucial dans le récit dans la mesure où il permet aux acteurs de rebondir après un échec ou une perte, mais également en tant que préoccupation récurrente, autant pour son côté pratique que pour son aspect symbolique. Les liens familiaux, autant ceux qu'on désire que les autres, sont aussi au coeur de l'histoire. Bref, plein d» éléments qui m'ont fait apprécier ce livre.
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Pourquoi ce livre fait-il partie de mes livres préférés ?
C'est bien simple, la première fois que je l'ai lu, quand je l'ai refermé, j'avais l'impression de m'être prise une claque.

Passés les premiers chapitres de la réaction de Kate après l'enterrement de sa mère et des tentatives de prises de contact de Sara, nous voilà propulsé 50 ans en arrière. New York, dans les années du maccarthysme, dans un tourbillon de battements de coeurs, de chagrins, d'amertume et de doutes.
Une histoire d'amour impossible. Des idées politiques déviantes. Des personnes qui mûrissent et apprennent à marchander avec la vie, pour ne pas avoir une existence parfaite mais au moins la mieux possible.
Le personnage de Sara est formidable. Elle a une force de caractère inouïe. Elle connaît la gloire presque par hasard. Elle connaît aussi quelques unes des pires choses que l'on puisse imaginer dans un monde civilisé. Mais elle s'en sort. Quoi qu'il lui en coûte.

Non, ce roman ne m'a pas laissée indifférente. Il raconte une simple histoire, mais une histoire qui m'a prise aux tripes, qui m'a fait sourire et pincer les lèvres, qui m'a réjouie et m'a écoeurée.
Et finalement, il fait passer un message très simple : vivre selon ses principes, vivre pour être heureux, sinon ça n'a aucun sens. Vivre, c'est essayer.
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Nous commençons le roman par le point de vue de Kate qui nous parle de sa vie, de sa mère qu'elle enterre, de son frère Charlie qui revient après des années sans nouvelles et de ce père qu'elle n'a pas connu... Et puis , une femme apparait, veut lui parler et Kate s'acharne à refuser le dialogue. Zut, zut, je veux savoir , moi, ce que veut cette femme!, me dis-je!!!
Bon, cette femme est Sara Smythe.
Tout un pan de l'histoire des Etats-Unis va nous être livré: le Maccarthysme, notamment. Une période noire où les personnages de Sara et Eric vont vivre des moments peu communs.
Sara et Eric ont été les personnages les plus attachants de ce roman.
Des traits de caractère sont très sévères, je trouve chez certains: Dorothy, les parents de Sara, de son mari...Jack, m'a laissé dubitative . J'ai eu du mal à le cerner...
A aucun moment, je ne me suis ennuyée. J'ai vécu l'intrigue à coup de "oh, non!".."ah, ce n'est pas vrai?!". Bref, sans cesse surprise, ce roman m'a embarqué dans une histoire assez terrible des années 50 et sur les deux cent dernières pages, je n'ai pas pu le lâcher avant la fin.
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J'ai hésité à lire cet ouvrage, car je croyais, à tort, tomber sur un ouvrage du style Musso ou Lévy. En réalité, cette histoire est magnifique, profonde et tellement touchante.
Sara Smythe rencontre Jack Malone a une soirée. C'est le coup de foudre, mais malheureusement, il doit embarquer le lendemain pour l'Europe. Sara est persuadée que c'est l'amour de sa vie, mais elle attend en vain sans aucun signe de sa part.
Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce livre. On découvre d'abord l'amour fraternel, cette complicité unique qui lie Sara et Éric malgré des chemins de vie différents. Puis, il y a le grand amour : qu'est-ce qui se passe si on rencontre l'amour de sa vie, mais pas au bon moment ? Peut-on tout pardonner même ce qui est impardonnable ? La peur, la lâcheté, l'orgueil, l'aveuglement auront des conséquences sur chacun des protagonistes. J'en ai ravalé des larmes de frustration et de colère devant tellement de gâchis.
Les personnages sont attachants, avec, pour moi, un coup de coeur pour Sara. J'ai aimé son indépendance, son courage devant les épreuves et sa résilience. L'auteur nous décrit la vraie vie, celle des choix difficiles, celle des actes manqués et des destins brisés. Ce livre est l'occasion pour l'auteur de montrer aussi les conséquences du maccarthysme, période sombre de l'histoire américaine où une chasse aux sorcières a été faite pour tous les sympathisants communistes.
Le style d'écriture est agréable, fluide et léger. L'auteur restitue avec brio les émotions des personnages.
Je suis sortie de cette lecture complètement émerveillée, mais en larmes. La littérature est magnifique lorsqu'elle nous fait autant vibrer.
Un livre à découvrir en toute urgence !
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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