Des fleurs pour Algernon

On ne peut sortir sans malaise après la lecture de cette admirable et émouvante histoire dramatique. le caractère science-fiction est vite oublié tant l'émotion est intense à suivre le parcours de la vie d'un être retardé intellectuellement mais loin d'être sans sentiment. La lecture se fait presque d'une traite grâce à la qualité de l'histoire, ses implications à nous faire réfléchir sur notre comportement vis à vis des autres.

Qu'est ce que l'intelligence, si ce n'est la capacité à s'adapter à son environnement ?

"Des fleurs pour Algernon" est un roman de science-fiction mais aussi un ouvrage qui nous pousse à réfléchir et à philosopher sur notre condition d'être humain, notre rapport aux autres et à soi-même. Notre conscientisation du monde.

A travers ce texte, on peut se demander si accéder à la connaissance et au savoir ce n'est pas accéder aussi à la désillusion. Si on est toujours le "con de quelqu'un", les hommes les plus heureux sont-ils les plus ignorants ?

Au delà d'une expérience scientifique, ce que vit Charlie c'est l'expérience de la vie, la découverte du monde qui l'entoure et surtout la connaissance de soi. Dans "des fleurs pour Algernon", plus Charlie avance dans l'expérience, plus il se réapproprie son passé et le découvre avec un regard neuf d'adulte. Un regard triste.
Il analyse et décrypte son comportement actuel et le relie à son enfance.
Plus il devient intelligent, plus il est effrayé et effrayant à la fois. Fragile, perturbé mais toujours touchant. Conscient.

C'est un texte qui ne laisse pas de marbre. J'ai été particulièrement ému à la fin du roman et je garderai en mémoire très longtemps Charlie et la petite Algernon.

Attention, chef-d'oeuvre ! Voici un roman de science-fiction pas comme les autres : plutôt court (moins de 500 pages), mais d'une puissance émotionnelle phénoménale, sans parler d'une portée humaine, morale et philosophique considérable. Je vous garantis que vous serez bouleversés, et que ce bouquin vous marquera pour longtemps.
Mais, me direz-vous, les émotions et la science-fiction ne font pas toujours bon ménage, non ?
Vous avez raison : dans l'espace-opéra en particulier, l'auteur et le lecteur sont sur Terre, mais les personnages évoluent dans un monde différent où les connexions psychologiques (dont les émotions et les sentiments), peuvent se trouver chamboulées par des causes multiples. le lecteur ne peut que constater que "là-bas, ils n'ont pas les mêmes réactions que nous" (là-bas signifiant un ailleurs situé autant dans le temps que dans l'espace).
Dans Algernon, l'auteur, le lecteur et les personnages ont bien les pieds sur Terre et même sur la Terre. Les sentiments sont bien là : amour et amitié, méfiance et hostilité, compassion, mais aussi bienveillance et malveillance, ou encore manipulation. Tous les ingrédients sont là pour une tragédie purement humaine, où les éléments extérieurs propres à la SF n'existent guère.
Le narrateur, Charlie, est un brave garçon boulanger atteint d'une déficience mentale (phénylcétonurie). Pas forcément débile, mais attardé, lui-même se considère comme un être "exceptionnel" et veut "devenir intelligent". Les professeurs Nemur et Strauss (non, pas celui de "H", quoique…) lui proposent une opération chirurgicale qui lui permettra de rejoindre les gens "normaux". Une petite souris, Algernon, subit le même traitement, et devient le double de Charlie - et sa compagne d'infortune. Les docteurs engagent Charlie à décrire ses réactions tout au long du processus. D'abord hésitant et bourré de fautes d'orthographe, son style s'améliore au fur et à mesure de l'évolution du traitement. Ses idées, brouillonnes au début, s'éclaircissent peu à peu. le drame est qu'avec cette régénéréscence, Charlie prend conscience de ce qu'il a été et de ce qu'il devient, mais en même temps de ce qu'on lui a fait et qu'on continue à lui faire. Il prend conscience en particulier qu'Algernon et lui ne sont pas autre chose que des animaux de laboratoire. Devenu un être quasiment "normal" et même presque un génie (il écrit des concertos et analyse l'expérience dont il fait l'objet), il souffre quand même parce que, affectivement, il n'arrive pas à garder le rythme de son ascension intellectuelle. Et d'autre part les traumatismes de son enfance lui reviennent. Jusqu'au jour où Algernon commence à régresser. Charlie comprend alors que le processus s'est inversé.
Le récit fait par Charlie lui-même, nous montre l'ascension, l'apogée et le déclin de l'expérience. le style suit exactement cette courbe, ce qui le rend d'autant plus pathétique.
Les questions soulevées par le livre sont multiples : la morale de la recherche scientifique, l'acceptation du handicap, la "normalité" ou pas (on pense à Elephant man), la place des sentiments dans l'évolution intellectuelle…
L'auteur, et c'est tout à son honneur, ne porte pas de jugement. Il cite les faits, mais ne condamne pas. Même les apprentis-sorciers qui ont pris Charlie et Algernon comme cobaye.
Dans l'excellente série le caméléon, l'un des héros, Angelo (Timmy) vit la même expérience. Et c'est encore plus tragique, car c'est volontairement qu'il accepte sa dégénérescence, en donnant son traitement à un jeune garçon condamné.
Des fleurs pour Algernon doit figurer dans votre bibliothèque (s'il n'y est pas déjà!)
Le malheur dans tout ça, c'est qu'on se dit "ça pourrait arriver", pire encore "ça ne peut pas manquer d'arriver"

Charlie Gordon, simple d'esprit, travaille dans une boulangerie.
Des scientifiques ont réussi à rendre une souris, Algernon, intelligente. Ils décident d'appliquer leur méthode à un jeune homme, qui ne sera autre que Charlie.
Va alors s'ouvrir pour lui les portes de l'intelligence mais aussi de l'amour.. Jusqu'où cela le mènera-t-il?

Un roman touchant, émouvant, bouleversant.
Le style d'écriture est original. Charlie écrit ses compte-rendus sur ce qui lui arrive. Ne sachant ni lire ni écrire, les textes sont "enfantins" et bourrés de fautes d'orthographe. Ceci peut être déstabilisant au début mais on s'y fait vite.
Au fur et à mesure que son intelligence se développe, l'écriture et le langage se développe aussi.
Charlie est un personnage attachant qui a du mal à trouver sa place dans la société quel qu'il soit.
Il va découvrir des plaisirs auxquels il n'avait pas accès avant : la lecture, l'écriture, la connaissance, l'amour.
Un roman qui interroge énormément.
Il montre les limites de la science, des expérimentations. La reconnaissance des sujets en tant que tels, qu'humains, au lieu de les considérer comme des objets.
Il interroge aussi sur la notion d'intelligence : que peut-elle apporter ? Peut-elle vraiment nous rendre plus heureux ? Se suffit-elle à elle-même ?
Il met en lumière certaines choses sur la nature humaine et ses contradictions: amour et répulsion, amitié et haine.
Enfin, elle traite de l'acceptation de la différence dans la société.. et si finalement, l'intelligence était ailleurs ?.. dans le coeur par exemple...
Un livre qui même s'il date des années 60 est encore d'actualité. Il est catégorisé SF, je ne crois pas que ce soit sa place.

Bref, j'ai adoré !

Exceptionnel !! Si je n'avais qu'un mot pour résumer mon sentiment sur Des Fleurs pour Algernon, ce serait celui-là !
Peu adepte du genre Science Fiction, je ne l'aurais jamais ouvert, s'il ne m'avait été chaudement recommandé par ma fille, et j'aurais perdu un grand moment de lecture.
Le thème du livre m'a, d'emblée, happé. Des médecins, plus ou moins scrupuleux, vont tenter sur l'homme une expérience chirurgicale qui a fonctionné sur une souris, dénommée Algernon. Ladite expérience est supposée rendre le sujet intelligent, trés intelligent. le sujet choisi, Charlie, est un homme un peu attardé, illettré, qui mène sa vie comme il peut au sein de son groupe d'"amis". L'intervention va changer sa vie fondamentalement, mais ces changements vont prendre des tournures surprenantes.
Charlie, dans son innocence, s'imagine qu'accéder à l'intelligence va lui permettre de mener une vie meilleure, d'être aimé ; il croit que la connaissance lui permettra de développer de nouveaux réseaux, qu'il pourra faire en bénéficier ses proches...
Hélas ... Charlie va aller de déconvenues en déceptions : son entourage ne comprendra pas toujours les modifications qui s'opèrent en lui, il va découvrir la jalousie, la mesquinerie. Et surtout en recouvrant des capacités d'analyse développées, il va être en mesure d'interpréter les comportements à son égard. Charlie est un personnage extrêmement attachant, qu'on a envie d'aider dans sa recherche de la vérité, dans sa quête du bonheur...
Je ne dévoilerai pas la fin pour ne pas spoiler.
La prouesse du livre tient aussi à son style. Toute l'histoire est racontée à travers un journal que Charlie tient, à la demande des médecins. Au début, Charlie ne sait pas écrire, le style est donc phonétique, déroutant, difficile à lire. Au fur et à mesure de l'évolution de Charlie, il s'améliore, jusqu'à devenir lyrique par moments dans le choix des tournures de phrases et des mots de vocabulaire ! C'est extrêmement bien fait. On peut prendre un passage au hasard dans l'ouvrage et savoir où on est, uniquement en examinant le style...
Un grand moment de lecture, d'émotion ... Charlie continuera de me hanter, à travers son parcours et les questions qu'il pose : l'intelligence rend-elle heureux ? Est-on aimé pour ce que nous sommes ou pour ce que les autres veulent voir en nous ? Qu'est-ce qu'un être de valeur ?

Charlie est brave, comme on dit par chez nous. Il n'est pas très intelligent mais il est gentil. Bien sûr, il est un peu naïf et on se moque souvent de lui, gentiment. C'est pas méchant. Et puis ça le fait rigoler, Charlie, de nous voir rire autour de lui. Il sait pas qu'on se moque, qu'on lui joue des tours, qu'on se paie sa tête. Il est pas assez malin pour ça. On l'aime bien Charlie Watson.
Mais depuis quelques temps il commence à devenir un peu plus intelligent. C'est bizarre, ça a commencé après son opération à la tête. Il disait toujours vouloir devenir plus intelligent et savoir lire et écrire. On dirait bien qu'il va y arriver. Mais c'est quand même bizarre. Faudrait pas qu'il devienne plus intelligent que nous, on aurait l'air de quoi à l'usine ?

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Je donnerai ici mon avis sur la nouvelle de Daniel Keyes (à l'origine du roman éponyme), et plus particulièrement sur la version livre audio lue par Grégory Gadebois (qui jouait le rôle de Charlie dans la pièce de théâtre d'Anne Kessler).

Que dire ? Comment ne pas employer tous les superlatifs ?

Comme c'est plaisant d'entendre Chalie devenir "intelligent", se mettre à "penser", réfléchir, déduire, évoluer. Comme c'est émouvant d'assister à sa prise de conscience : lui qui pensait avoir beaucoup d'ami se rend petit à petit compte qu'il n'était que la risée de ses collègues de l'usine. Comme c'est touchant de voir que la simplicité béate de Charlie, son ancienne condition de nigaud, loin de le fuir lorsqu'il devient "intelligent", le rend plus humain que ses semblables, plus à même de comprendre et de critiquer le fonctionnement de la société vis-à-vis des personne jugées "limitées". Comme c'est triste de voir cet homme, devenu éclairé par le biais de la chirurgie, prédire sa propre décadence, son proche déclin, sa future décrépitude, tout en restant humble, digne, ravi d'avoir pu vivre cette expérience, d'avoir été intelligent pendant un petit moment.

Heureux les simples d'esprit...

Si vous avez lu Des fleurs pour Algernon, nous avez eu la chance de voir l'écriture, l'orthographe, la syntaxe de Charlie se développer, se renforcer, s'améliorer au fur et à mesure de son évolution cognitive. Bien sûr, le livre audio n'offre pas la possibilité de rendre compte des fautes d'orthographes sciemment présentes dans les compte-rendus écrits par Charlie, mais Grégory Gadebois adapte si merveilleusement sa diction au texte que l'on y gagne au change !

Charlie Gordon, la trentaine, souffre d'un handicap mental. Son Q.I. est bien plus bas que la moyenne. Jusqu'au jour où on lui propose d'être l'objet d'une expérience : grâce à une opération chirurgicale, ses capacités intellectuelles pourraient être décuplées. Charlie, avide d'apprendre et de devenir intelligent, accepte. Il est le premier être humain à subir cette opération, l'expérience n'a réussi jusqu'ici que sur une seule souris, Algernon. Pour Charlie, ça fonctionne aussi. Il passe d'un extrême de l'intelligence à l'autre et bien sûr, ce n'est pas sans conséquence sur sa vie, ses relations avec les autres, ses idées, sa mémoire, toute sa personnalité. Un nouveau Charlie est né. Mais l'ancien est toujours là, au fond de lui, et se rappelle parfois à son souvenir.
Ce roman est très fort et touchant. Il invite à la réflexion, je pense qu'il peut faire naître des questionnements différents chez chaque lecteur tant les thèmes abordés sont nombreux, tout en nuances et subtilité, à travers les mots de Charlie, tour à tour simple d'esprit et génie. Il fait partie de ces textes qui restent longtemps en mémoire après les avoir lus. Quant au titre, il trouve tout son sens à la fin du roman et cette dernière phrase est celle qui m'a le plus émue. Merci M. Keyes.

J'avais commencé hier soir Des fleurs pour Algernon en me disant que j'en lirais quelques pages avant de m'endormir...Que nenni, une fois plongée dans cet excellent roman, j'ai été incapable de m'arrêter.
Le début est un peu fastidieux à lire avec toutes ces fotes d'aurtografe, mais ce serait une grave erreur d'abandonner pour autant l'histoire de Charlie et Algernon, un homme simple d'esprit et une souris que la science va rendre intelligents.
J'ai été personnellement bouleversée par cette histoire, parce que demain de telles expériences pourraient avoir lieu, parce que tout ce qui arrive à Charlie me parait extrêmement crédible, décrit par l'auteur avec une incroyable justesse.
Je ne sais pas déterminer au final s'il aurait été mieux pour Charlie de ne jamais vivre tout cela...peut-être ne suis-je pas assez un tèlijante...
Bravo et merci Monsieur Keyes pour ce petit bijou qui me hantera certainement un bon moment.

Charlie, arriéré mental, travaille dans une boulangerie où il a créé une petite famille car la sienne l'a abandonné. Il fréquente une école spéciale car il veut apprendre à lire et à écrire.
Son institutrice et psychologue, Alice Kinnian, lui propose de tester un nouveau traitement des professeurs Nemur et Strauss. Ceux-ci l'ont expérimenté sur une souris de laboratoire, avec succès. Algernon, la souris a rapidement réussi les exercices qu'on lui faisait faire : elle est devenue intelligente. Se peut-il que ce traitement fonctionne sur un être humain ?
Charlie accepte de devenir cobaye et peu à peu, il découvre un monde dont il était exclu : le monde de la pensée. Il apprend à toute vitesse et surpasse même ses professeurs.
Mais voilà qu'Algernon décline et perd peu à peu sa supériorité. Charlie sait, en toute conscience, qu'il retourne lui-aussi vers son état primaire.

Excellente étude psychologique, même si le héros au summum de son intelligence, ne brille pas par sa sympathie.
Excellent roman, haletant et passionnant.

Des fleurs pour Algernon est un roman qui a fait date dans l'histoire de la science-fiction. Loin des uchronies, des space opera, et des guerres intergalactiques, Daniel Keyes propose un roman de science-fiction plus psychologique, si l'on peut dire. Et c'est un roman qui prend aux tripes. On y suit l'histoire de Charlie, jeune homme d'une trentaine d'années, arriéré mental, mais animé d'une insatiable soif de connaissances et d'apprentissage.
En raison de cette volonté d'apprendre, l'équipe d'un laboratoire lui propose de participer à une expérience révolutionnaire, qui lui permettra de devenir non pas intelligent, mais carrément génial. Après l'avoir testée sur une souris, les scientifiques sont sûrs de leur coup. Mais Charlie apprend tout à fait par hasard que les facultés d'Algernon, au bout de quelques mois, se mettent peu à peu à décliner. Ce qui ne présage rien de bon pour les siennes.

Une fois cela posé, tout s'accélère. Pris au piège par la fatalité et le temps, Charlie se débat et essaie d'en apprendre le plus possible sur le sujet. On assiste donc à la fois à l'ascension et au déclin de cet homme hors du commun, les deux se lisant dans l'écriture même du roman. Au départ, Charlie fait beaucoup de fautes, écrit en phonétique, coupe les mots de façon erronnée. Après l'opération, ses phrases s'allongent peu à peu, se complexifient, le vocabulaire s'enrichit et Charlie devient parfois difficile à suivre, pour le lecteur lambda moins intelligent que lui. En même temps, on assiste à l'ouverture au monde d'un homme qui n'en avait jusque-là pas totalement conscience et qui découvre et analyse beaucoup de choses. La difficile question de l'essence de l'humanité est posée, analysée, disséquée. L'humain n'est-il défini que par son intelligence, et l'abstraite série de chiffres qui détermine son quotient intellectuel?
Ainsi s'affrontent deux points de vues ; celui du scientifique, qui estime avoir "créé" Charlie de toute pièce grâce à son traitement, et celui de sa "création", Charlie, qui soutient -à raison- qu'il existait en tant qu'être humain avant l'opération. Coincé entre les points de vue des deux géants, le lecteur ne peut que s'interroger et tirer les conclusions qui s'imposent.
La question de la dérive scientifique, et de l'éthique de la recherche est, bien sûr, au centre du roman (et reste toujours d'actualité, d'ailleurs). Comme celle de la perception de soi que l'on a et celle des autres. Parce que, finalement, une fois que Charlie a dépassé des sommets d'intelligence, il devient cynique, antipathique et clairement condescendant avec les autres ; exactement comme l'étaient ceux qui se moquaient de lui avant son opération. Preuve, s'il en fallait une, que devenir intelligent ne rend pas moins con. le drame, là-dedans, c'est que Charlie en a parfaitement conscience, puisqu'il est capable de s'analyser, sans toutefois toujours pousser le raisonnement jusqu'au bout. Mais après tout, personne n'est parfait (et il n'existe pas non plus d'opération pour remédier à cet état de fait).
Cela étant, le roman n'est pas pour autant pessimiste ou défaitiste ; les constats sont posés, il ne reste qu'à tirer les enseignements et réfléchir par soi-même - ce à quoi incite parfaitement l'auteur.

Des fleurs pour Algernon n'est pas seulement un roman qui fait réfléchir ; il prend aux tripes, remue le lecteur jusqu'au plus profond de lui-même et le laisse pantelant à l'issue de sa lecture, les larmes aux yeux et l'âme au bord du naufrage. Difficile de ne pas apprécier ce roman dur, émouvant et splendide, mais empreint de dignité et d'humanité.

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