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sur 7180 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il s'appel Charlie Gordon et il rev de vnir inteligent. Pour ça qu'après la boulangerie i va a l'écol dé ariéré pour a prendre a lir é écrir ché Miss Quiniam. Cé difficil pour de vnir inteligent, mé il fai baucou d'é for.
Pi les profeseurs Nemur et Straus son venu le voir é lui ont de mandé si il voulé devnir inteligent mais il falai fair dé test et se fère opéré. Alor Charlie tou conten il a di oui. Et pi il voulé batre la ptite souri Algernon qu'été plu rapid que lui dan le labirint.
L'opération sé bien passé et Charlie Gordon devient très rapidement un homme d'une intelligence extraordinaire. Il se met à dévorer les livres et à accumuler avec une facilité déconcertante des connaissances dans tous les domaines de la science et des arts telles qu'il devient un génie. Peu d'hommes, même le professeur Nemur, sont désormais capables de rivaliser avec lui.
Mais passer ainsi de l'ombre à la lumière, et d'une manière si soudaine, comporte de grands risques. Ceux qu'il croyait être ses amis quand il était arriéré se moquaient en fait de lui, et cette réalité dont il prend conscience lui fait terriblement mal. Il se rend compte que les hommes sont tout à la fois petits, mesquins et terriblement complexes. Son passé d'arriéré mental l'obsède, et il revit les scènes traumatisantes de son enfance.
Ce livre, du moins tel que je le vois, est d'abord un livre sur la solitude de celui qui est différent, échappe à la norme. Arriéré ou génie, les hommes mettent Charlie à l'écart du groupe. Dans le premier cas, c'est pour le railler ; dans le deuxième, c'est parce qu'ils en ont peur.
Un peu comme on se révolte contre les atteintes de l'âge, Charlie part en guerre contre son destin inéluctable. Malgré la fin prévisible de cette histoire, on n'en demeure pas moins captivé jusqu'à la dernière ligne en espérant que Charlie parvienne à échapper à la fatalité.
C'est l'histoire désespérée d'un homme qui voulait avoir des amis, qui voulait aimer.
Un livre poignant, for et emou van.

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Préparez-vous à une plongée en science-fiction… Rassurez-vous, de la SF « soft », sans Martiens ni combats intergalactiques. Nous restons sur la Terre, peuplée d'êtres humains. Nous sommes à New York dans les années 50-60. Rien d'extraordinaire pour vous, juste un petit effort pour retourner dans le temps et traverser l'Atlantique. Et imaginer…

Imaginez…Vous vous appelez Charlie, vous avez 30 ans, un travail, des amis, il ne vous manque rien, sauf d'être « un téligent ». Car oui, vous avez 30 ans, un travail et des amis, mais vous êtes attardé mental. Mais vous avé trè envi d'apprendre à lir et écrire, é ôsi d'ètre com lé zôtre.
Alors, quand de brillants neurochirurgiens vous expliquent qu'ils ont réussi à rendre Algernon (une souris de laboratoire) super-intelligente grâce à une opération du cerveau, et que cette opération pourrait être tentée sur un humain, et que cet humain pourrait être vous, Charlie, vous acceptez, malgré les risques et les incertitudes quant au succès de cette expérience.
Les médecins vous demandent alors de rédiger une sorte de journal, une suite de comptes-rendus au jour le jour, dans lesquels vous racontez cette expérience à votre façon, avec vos moyens intellectuels du moment. Au début c'est difficile, vous faites beaucoup de fautes, vous n'avez pas l'impression d'être devenu intelligent et ça vous déçoit, ça vous énerve. Puis vous comprenez que ça va prendre du temps. Mais de fait, en quelques semaines, vous devenez littéralement un petit génie, vous faites exploser les tests de QI, vous devenez un « monstre » d'intelligence, presque une bête de foire. Tout cela est très difficile à gérer émotionnellement, et vous vous posez beaucoup de questions, auxquelles tous les livres que vous ingurgitez ne répondent pas. Vous vous rendez compte que ceux que vous appeliez « amis » quand vous étiez attardé, en réalité se moquaient de vous, et qu'aujourd'hui que vous êtes beaucoup plus savant qu'eux, vous rejettent. Vous comprenez que la connaissance ne rend pas heureux, dès lors qu'elle ne livre pas les clés de l'intelligence émotionnelle. Vous vous sentez seul, incompris. Vos relations avec les femmes, surtout Alice, sont compliquées. Vous ne savez pas qui vous êtes : êtes-vous toujours Charlie l'attardé devenu intelligent, êtes-vous devenu un autre, Charlie le génie tiré du néant par la grâce de la Science ?
Pire, quand on s'aperçoit qu'Algernon la souris semble régresser, vous prenez peur. Vous vous rebellez. Puis vous pensez à votre chance et vous décidez de mettre votre intelligence au service de l'expérience, avant qu'il ne soit trop tard. Vous engagez une course contre la montre et contre la déchéance.
Mais vous continuez à vous débattre avec ce dilemme qui vous est insurmontable : que souhaitez-vous : être aimé ou être intelligent ? Et qui est ce jeune simplet de Charlie qui vous observe dans votre miroir ? Hallucination ou subconscient ?

Nous lecteurs, nous connaissons la fin. Vous, Charlie, au moment où vous terminez votre dernier compte-rendu, pas encore. Mais vous nous demandez de continuer à fleurir la tombe d'Algernon.

Maintenant revenez sur terre, ici et aujourd'hui. Vous avez refermé le livre, mais vous n'oublierez ni Algernon, ni Charlie. Comme eux, vous ne sortez pas indemne de cette histoire, votre cerveau aussi a été trituré par cette expérience. Emu aux larmes, bouleversé ou à tout le moins interpellé, vous continuerez longtemps à vous poser des questions sur la Science et les scientifiques, l'intelligence et la nature humaine. Et ça, ce n'est pas de la SF, c'est une certitude.
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Bonjour voici une petite critique de plus sur ce petit livre que j'ai lu début août. Cela faisait longtemps que je me disais que je devais lire ce classique de SF comme tant d'autres d'ailleurs (1984, le meilleur des mondes, Fahrenheit451 entre autres) mais je dois bien dire que sans le challenge mauvais genre et le défi que m'a donné Tinaju ce dernier auraient pu rester encore un moment dans ma PAL sans y bouger.

Cela aurait été dommage car il s'agit ici d'un roman intéressant, vu le nombre de critiques je vais m'épargner de faire un résumé pour cette fois. J'ai trouvé la forme narrative tout simplement brillante bien que fort déstabilisante à la lecture des premières pages. Contrairement à beaucoup j'ai eu du mal à m'attacher au personnage de Charlie et suis resté assez à distant vis-à-vis du personnage durant les ¾ de ma lecture mais je dois bien avouer ne pas avoir été insensible au sort que lui réserve l'auteure à l'issue de cette histoire qui dans tous les cas ne m'aura pas laissé indifférents. J'ai apprécié toute la réflexion qu'apporte ce livre sur l'intelligence, son importance mais aussi ses limites dans notre vie sociale ou encore sur les cobayes de laboratoire.

En bref, une lecture brillante sur la forme et intéressante sur le fond que je regrette un peu de ne pas avoir lu plus tôt.
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Je regarde à travers la vitre nocturne où ruissellent les pleurs du ciel. Des traces le long de la paroi qui coulent et s'écoulent, des empreintes de la vie qui s'échouent. Une lune affichée dans le ciel, belle et ronde, lumineuse et comme teintée de bleue. "Pourquoi est-ce que je regarde toujours la vie à travers une fenêtre ?", me dis-je intérieurement en repensant à la vie de Charlie. Charlie Gordon, un type que j'ai envie de connaître, un homme qui n'était pas à sa place dans ce monde-ci.

Charlie, l'esprit un peu simple. Il travaille à l'arrière d'une boulangerie, basses besognes au niveau serpillière. Il se sent malgré tout entouré d'amis, amis qui rigolent de lui et de son état d'esprit plutôt qu'avec lui. C'est à ce moment là qu'une petite souris entre en jeu, non pas dans les bas-fonds de la boulangerie se frayant un chemin entre les sacs de farine mais dans les dédales d'une autre vie. Algernon, c'est le nom de la petite souris blanche, souris de laboratoire à qui le Pr Nemur et le Dr Strauss ont administré un traitement révolutionnaire qui rendrait la souris plus intelligente, capable de se diriger dans un labyrinthe comme dans un champ de fleurs.

Et si ces fous savants en profitaient pour administrer ce traitement à ce pauvre Charlie, au QI guère plus élevé que la souris Algernon. Une grande avancée scientifique, imagine pouvoir rendre "sains" tous les simples d'esprit. Et ainsi donc je pénètre le coeur du roman, dont je ne dévoilerai rien d'autre, bien que l'histoire est connue de tous, à part moi. Ce qui est sûr, c'est que je n'oublierai pas de si tôt Charlie. Son humanité, sa détresse. Il y avait des souris et des hommes, maintenant, il y aura aussi Algernon et Charlie, une souris et un homme.

J'ai aimé entré dans la tête de Charlie, suivre son évolution, cette montée progressive vers l'intelligence, au delà même de toutes les attentes. Son cheminement personnel. Il m'a ému, j'ai eu peur pour lui, je l'ai aimé, j'ai souffert avec lui imaginant le pire, me demandant avec lui où se trouve le bonheur. Comme lui, j'avais le sentiment qu'il était plus heureux avant, ce n'est pas que l'intelligence rend malheureux, c'est surtout la différence avec les autres qui semble empêcher le commun des mortels à approcher le bonheur. Parce que le bonheur se fait par le regard de l'autre, mais par une trop grande différence l'autre rejette ce qui lui parait anormal, ce qu'il ne comprend pas, ce qu'il perçoit comme trop différent de lui. Alors oui, est-ce que Charlie n'aurait finalement pas été plus heureux à passer la serpillière dans l'arrière boutique de la boulangerie familiale...

Je regarde à nouveau à travers la fenêtre. Des gouttes d'eau qui coulent toujours le long de la vitre, face intérieure. Ce n'est plus la pluie, mais mes pleurs qui s'écoulent des pages de ce roman.
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Quel beau roman un télijen quil ma droleman surpri ! Un homme de 36 ans au QI de 70 accepte l'opération pour une expérience dans le but d'acquérir de l'intelligence dont il est avide. Les premières pages sont un peu déroutantes puisque écrites comme le parler. le lecteur voit l'évolution du cerveau de Charlie grâce aux comptes-rendus écrits de sa main. Est-ce que l'intelligence rend plus social ? En est-on plus heureux ? Une histoire toute en émotion qui, j'espère, fera changer notre vision sur ces gens dont on pense être supérieur. Inoubliable ! A recommander aux ados, adultes, intelligents, ceux à déficiences intellectuelles. Enfin bref à tout le monde !
Un auteur qui maîtrise son sujet. Daniel Keyes (1927-2014) était chercheur universitaire en psychologie.
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"Des fleurs pour Algernon", voici un livre au titre énigmatique dont j'entends parler depuis des lustres et comme il est classé en collection science-fiction, je m'étais imaginé une histoire de robots, allez savoir pourquoi.

S'il n'est pas question de robots, au final, ce roman traite tout de même d'une intelligence artificielle. Charlie est né "attardé" ; j'ai plutôt l'impression qu'il est autiste. Ce trentenaire handicapé qui travaille dans une boulangerie à de petites tâches, accepte de participer à une opération chirurgicale expérimentale pour accroître son QI. En parallèle, une souris de laboratoire, Algernon, est elle aussi incluse dans le protocole expérimental basé sur la résolution de labyrinthes.

"Des fleurs pour Algernon" est un grand roman, de ceux qui frappent puissamment l'imagination et marquent durablement le lecteur. D'abord, parce qu'un récit mettant en scène un handicap prend toujours aux tripes et nous renvoie en boomerang notre propre regard sur la différence. Difficile, dans ces conditions, de rester de marbre. Ensuite, le fait que Charlie soit lui-même le narrateur et qu'à travers son expression tant écrite qu'orale, le lecteur ressente ses progrès et ses régressions est une trouvaille narrative excellente qui implique sincèrement le lecteur dans l'histoire. Enfin, la diversité des personnages qui évoluent en orbite autour de Charlie et qui constituent tout son univers sont bien travaillés et donnent une grande cohérence à l'ensemble, à tel point qu'il faut faire un effort pour se rappeler qu'il s'agit d'une fiction écrite dans les années 60 et non une réalité contemporaine. Une réalité, j'espère personnellement que ça ne le deviendra jamais car là réside tout l'art de ce roman : est-ce bien ou mal de manipuler le cerveau humain ? Personnellement, je penche pour la seconde hypothèse.

Au-delà de l'histoire de Charlie, j'ai vraiment apprécié l'approche philosophique de cette réflexion fondamentale : peut-on arrêter le progrès ? Et doit-on l'arrêter avant qu'à l'instar du Titan Cronos, il ne dévore ses enfants dans sa quête de domination ? Cette idée, ainsi que celle présentant l'existence comme un labyrinthe, est le fil d'Ariane de tout le récit.


Challenge XXème siècle 2020
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Qu'il est difficile de décrire les émotions qu'a fait naître en moi ce roman sans le divulgâcher.
Quel voyage ! Un voyage en forme de grand-huit, un grand-huit qui n'aurait qu'une bosse, mais quelle bosse !

Phase ascendante : L'auteur nous fait bien prendre conscience de l'ignominie de l'Homme, censé être intelligent, capable de s'en prendre à plus faible que lui.

Certes c'est le propre de tous les animaux que d'abandonner ou dévorer plus faible que soi, mais lorsqu'on est de l'espèce humaine, cette domination, fruit de la sélection naturelle, se double de la supériorité sur l'autre par sa puissance intellectuelle.
Si cette domination ne tue pas, elle est source de pathos pour chacun de nous, car chacun trouvera toujours sur son chemin plus intelligent ou simplement plus vif d'esprit que lui.
Il nous faut battre en retraite lorsque la mission est impossible. Il nous faut subir le harcèlement frustrant lorsqu'on ne peut se dérober à cette domination.
Cette double facette de l'être humain nous soumet peut-être plus que les autres animaux à un stress continuel dès l'enfance et sans doute jusqu'à la mort, sans qu'aucune sagesse ne puisse l'atténuer.

Phase somitale et son haut-le-coeur : cette impression de tout comprendre, le sentiment de puissance et la joie qu'elle procure.

Phase descendante.
Phase réellement poignante car notre instinct empathique nous porte vers le héros.
Mais de mon côté et de celui de Charlie, je crois, j'y ai vu un éloge du crétinisme, une forme de laisser faire, de non-désir, de confort, de bonheur

Un texte original, très agréable à lire avec de belles envolées cosmiques

Chacun peut comprendre ce qui résonne avec lui : Charlie préférait sa vie de benêt ou bien préférait-il sa vie de génie ?
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Algernon est une petite souris de laboratoire.
Une intervention chirurgicale a décuplé son intelligence.
Le professeur Nemur et ses associés décident alors de tenter l'expérience sur un homme.
Ils choisissent Charlie Gordon, attardé mental qui travaille dans une boulangerie.
On découvre l'histoire par les compte-rendus que le professeur demande à Charlie de rédiger.
L'opération est concluante.
Si les premiers compte-rendus sont carrément phonétiques, très rapidement, les progrès sont fulgurants et l'élève finit par dépasser ses maîtres.
Cette histoire est absolument palpitante.
L'idée des compte-rendus rajoute à l'intérêt.
Charlie est un être fabuleux.
Tant en attardé qu'en génie, on ne peut que s'attacher à lui et à sa fabuleuse et dramatique aventure.
C'est une belle personne, sensible, tourmentée.
L'édition augmentée est instructive, expliquant la naissance de cette histoire dans l'esprit de l'auteur jusqu'à l'aboutissement du roman.
C'est l'histoire de presque toute une vie où Charlie a vécu dans l'esprit de Daniel Keyes.
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Je remercie Cynthia pour cette première pioche de Septembre. Il a été acheté tout récemment dans le même groupe Fb mais je l'avais découvert depuis longtemps grâce à Babelio. Je possède la version de 1972.

Dès le début, j'ai été un peu choquée par toutes les fautes puis je me suis souvenue des différentes remarques dans les critiques par rapport à l'écriture de l'auteur. du coup, j'ai arrêté de regarder les fautes et j'ai lu. On découvre ainsi un jeune homme, Charly, de 32 ans qui est simple d'esprit mais malgré tout, il veut apprendre et devenir intelligent. Il va donc subir une opération qui va l'y aider. Toute l'histoire est donc conçue sur les « comptes rendus » qu'il doit faire au jour le jour. La narration est donc très originale tout en étant très curieuse. Mais si ce roman continue à être réédité régulièrement, c'est qu'il le mérite et qu'il vaut bien un peu d'efforts à la lecture. J'ai fini par m'attacher à Charly et j'étais toujours très curieuse de connaître la suite de son opération. Allait-elle être un succès définitif ou pas ? J'ai quand même trouvé l'histoire longue jusqu'à la fin, ça se lit mais c'est moins intéressant, même si ça concerne le développement de Charly du point de vue émotionnel et intellectuel, des passages auraient pu être raccourcis voire supprimés. La 4ème de couverture de mon édition en dit dix fois trop sur l'histoire de ce roman et ne parlons même pas de celui mis sur Babelio…

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte. Malgré de nombreuses longueurs et beaucoup de noms scientifiques, l'histoire de Charly est très triste mais j'ai tenu à la lire jusqu'au bout pour en comprendre le succès autour. Il s'agit donc d'un livre à lire et à découvrir car Charly est un gentil garçon, simplet mais très sympathique. Par contre, le résumé de mon édition comporte des informations fausses par rapport à l'histoire et c'est bien dommage pour un livre qui a eu le prix Hugo en 1960. Je vous conseille donc très fortement de découvrir ce roman très fort en émotions en suivant le gentil Charly dans son développement. Pour ma part, j'essaierais de me procurer le seul autre roman de cet auteur basée sur une histoire vraie.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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***,*
Charlie Gordon est un idiot de génie... Comprenez par là que suite à une expérience scientifique, et une opération au cerveau, il est passé d'un QI de 70 à un QI de 140... Mais si nous savions déjà que le I d'Intelligence ne faisait pas tout, Charlie en est la preuve vivante. Sans ami, sans famille, sans repère, tous les savoirs qu'il emmagasine ne sont rien comparer à l'amour et à la chaleur d'un foyer qu'il cherchent tant...
Quelle triste histoire que celle de ce roman... La solitude de ce jeune homme est pesante. Sa naïveté du début paraît presque plus douce que les doutes qui l'assaillent à la fin. Tout échec scientifique est une avancée, bien sûr, mais cela parait si cruel quand les expériences touchent des êtres humains remplis d'espoir...
Un roman a découvrir !!!
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