Des fleurs pour Algernon

D'après la plupart des critiques lues sur ce site, je m'attendais à un livre époustouflant, qui me ferait vibrer...En effet, ce n'est pas tous les jours qu'on a la possibilité de voir les effets d'une opération du cerveau permettant de devenir plus intelligent, alors qu'au départ on est un "arriéré", comme s'appelle lui-même le narrateur. Et puis d'assister à la dégringolade intellectuelle de celui-ci après plusieurs mois de génie.

Eh bien, à vrai dire, j'ai un avis assez mitigé.
D'abord, je reconnais que la description des états d'âme du héros est précise, que ce soit dans son désir d'avoir des amis (que ce soit avant et après l'opération), dans la montée de son intelligence ou dans sa décadence. Il est d'abord impatient, puis déconcerté, puis heureux et avide de tout connaitre, puis planant au-dessus de la réalité car "trop" intelligent, puis effaré et enfin malheureux et désespéré.
Je suis également totalement d'accord pour affirmer que l'intelligence intellectuelle n'est rien sans l'intelligence émotionnelle,ce que le narrateur s'efforce d'atteindre.
Donc, le thème m'intéresse énormément. La psychologie, le fonctionnement du cerveau, les relations humaines....tout ça, j'adore.

Mais qu'est-ce qui fait que l'alchimie ne s'est pas produite chez moi?
Je m'attendais à être débordée par les émotions, ..... mais....rien ! En aucun moment je n'ai éprouvé d'empathie pour le héros, il n'a pas réussi à me toucher. J'en suis bien confuse, d'ailleurs. Peut-être est-ce dû aux fameux "comptes rendus" que doit effectuer le narrateur pour les médecins? Cette précision médicale ou plutôt cette mise à plat après coup m'a fait prendre de la distance, bien malgré moi d'ailleurs.
Et puis cette façon de raconter ses rêves, de se souvenir de son enfance, tout cela me fait l'effet de quelque chose de rabâché. C'est vrai, l'auteur a écrit cela dans les années 50,60. Ceci explique peut-être cela.

Tant pis ! Que cela n'empêche pas d'autres lecteurs de se lancer dans cette grande aventure de l'exploration du cerveau. Je m'en voudrais !

J'ai eu beaucoup de mal avec les premières pages de ce livre de "contes randus" bourrés de fautes qui m'ont vraiment fait très très mal aux yeux et puis on comprend le pourquoi avec le personnage de Charlie qui à l'âge mental d'un enfant de 6 ans.

Celui-ci va devenir un sujet d'expérience afin d'augmenter son Q.I et être suivi par différents professeurs, de même qu'Algernon qui est une souris de laboratoire.

Dès lors les pensées de Charlie deviennent plus lucides et claires et surtout son regard sur les autres, il se rend compte que les gens comme ce qu'il nomme l'ancien Charlie sont souvent moqués.

Cependant je trouve que vers le milieu du livre le récit s'enlise de nouveau ce qui est dommage.

Malgré ma note de 2 je trouve que ce livre sort du lot de par son sujet.

Ce roman trône depuis près de 25 ans dans ma PAL. Oui, vous avez bien lu : 25 ans...
Il m'avait été vivement conseillé à l'époque par un de mes amoureux de jeunesse, féru de littérature et en qui j'avais toute confiance pour me conseiller des livres de qualité.

Le temps a passé, l'amoureux est sorti du paysage depuis fort longtemps mais le livre est resté dans ma PAL. Entre temps, je me suis rendu compte que cet ouvrage était effectivement un vrai classique et qu'il bouleversait réellement beaucoup de gens.

Cela explique sans nul doute le temps que j'ai mis à me plonger dans cette lecture : trop d'éloges et d'unanimité, cela me met toujours la pression avant d'ouvrir un livre, cela crée des attentes souvent impossibles à combler.

Et bien 25 ans plus tard, on y est :
Je ressors de cette lecture avec l'impression d'avoir été flouée. Je n'en veux à personne d'autre qu'à moi bien sûr, car quelle idée d'attendre 25 ans pour lire un bouquin au lieu de s'en faire rapidement une idée par soi-même !

L'histoire de Charlie Gordon, déficient mental, soumis à une expérience scientifique visant à augmenter considérablement son QI ne m'a pas touchée du tout. A ma grande tristesse, je dois l'avouer.
Pourtant, il est adorable Charlie et tout aurait dû me porter vers lui. Mais sa formidable transformation en génie assoiffé de connaissance qui en fait, a tout d'une terrible descente aux enfers m'a plutôt déprimée, sans parvenir à m'émouvoir.

Charly qui jusque-là vivait dans la plus grande innocence et ne connaissait pas le mal, va découvrir, avec son savoir tout neuf, que le monde est au final plein de noirceur et que le génie, bien loin, d'apporter la plénitude à laquelle il aspirait, n'est rien sans l'intelligence du coeur, l'émotion et l'amour des autres.
Une fable qui finalement revisite tout à la fois le mythe de la caverne de Platon et celui d'Adam et Eve et de l'Arbre de la Connaissance… mais en beaucoup plus noir, en plus désenchanté.

Est-ce que je n'ai pas été touchée par ce livre car j'en attendais trop ? Ou bien tout simplement parce qu'il ne m'aurait pas plu dans tous les cas ? Au final, je ne sais pas vraiment le démêler mais peu importe.
Il est en revanche à peu près certain qu'une des explications vient du fait qu'il a parlé finalement à mes plus grandes peurs : la peur de la déchéance, des capacités diminuées qui nous guettent, de la fin de vie, au final… sans m'apporter pour autant aucune lueur d'espoir. Alors dans ce cas, à quoi bon ? A quoi bon me faire rêver pour tout me retirer ? Tout semble vain après cela.

Il est à peu près certain que vu l'engouement de générations de lecteurs, je suis passée à côté de quelque chose avec ce livre et j'en ai presque un peu honte, mais réellement, je n'y ai pas trouvé de lumière ou d'émotion pouvant réellement le racheter à mes yeux.

Porté aux nues par la critique, autant amateure que professionnelle, ce roman de science-fiction n'en est pas un. Suivant le destin fascinant d'un simple d'esprit devenir un génie avant de replonger dans le débilitant, cette oeuvre relate une approche morale, sociale et psychologique, mais aucunement scientifique. L'auteur y ajoute une goutte d'originalité en y intégrant une trame épistolaire, le roman étant conté au travers des compte-rendus écrits du principal protagoniste pour ses médecins.

Je m'attendais à être secoué devant un tel destin et une telle averse de bon sentiments. J'ai trouvé ça plutôt mauvais, pas médiocre, mauvais. L'approche est focalisée sur le bonhomme, on se fiche de l'initiative scientifique ou de l'innovation, aucun décor n'est planté, peu importe le temps les époques le quartier le cadre. Peu importe aussi les personnages, ils ne sont que poupées gonflables dansant autour de notre simple d'esprit. du coup, on flotte dans un brouillard en lisant les états d'âme de ce personnage sans savoir où ni pourquoi ni quand. C'est trop simple. Certes, ce roman était une nouvelle avant, la mise en place du décor devenant moins utile sur 30 pages….mais il aurait dû rester sous cette forme alors, car si on le gonfle à 300 pages, on a alors le devoir de l'étoffer.

Quant aux bon sentiments, il n'y en a pas, notre idiot-génie s'avérant autrement irascible et sociopathe : il n'est qu'aigreur et antipathie. La pitié qu'on devrait éprouver est instillée par le rôle démoniaque de la mère malfaisante et malheureuse et de la soeur immature. Ca fait plus de 200 ans que les auteurs du monde ont peint ce genre de destin, en commençant par Hector Malot et Charles Dickens, mais leurs oeuvres étaient réalistes et inspirées du réel, elles…

L'intrigue, il n'y en a aucune. de trame, choux blanc ! Et le pire, le dessin ultra stéréotypé des pauvres protagonistes qui ont le malheur de croiser la route de notre anti-héros. C'est d'un superficialité aberrante. Les femmes ne sont que des objets devant évoquer le désir ou apporter un soutien maternel. Elles ne sont qu'objets de convoitise et de dégoût, compagnes vers les découvertes charnelles, ou objets d'aigreur et de frustration.
Ce roman se veut moderne et visionnaire, il est plutôt poussiéreux et conservateur. Il se veut avant-gardiste pour son époque, il ne l'est pas, il est de son temps. Vraiment pas bon.

Décidément, je pense que la science fiction et moi, on ne sera jamais amis. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé loin de là mais franchement, je n'accroche pas et les dernières pages m'ont semblé bien, bien longues et j'ai fini par m'ennuyer.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..

Je suis assez déçue par ce classique encensé par ses lecteurs depuis plusieurs décennies. Ce n'est pas la première, ni la dernière fois que cela m'arrive, mais c'est toujours un peu frustrant lorsqu'on se décide à s'attaquer à un bon, voire très bon livre selon l'avis commun, et que finalement on s'ennuie.
Je suppose que le fait d'avoir étiré une nouvelle de 40 pages sur 300 n'est pas non plus étranger à ces longueurs qui plombent souvent le rythme de cette histoire.

Charlie est un trentenaire "arriéré", qui se voit sélectionné pour une expérience scientifique, une opération chirurgicale permettant d'accroître de manière considérable l'intellect. Les tests préliminaires ont été menés avec succès, notamment sur Algernon, une souris blanche devenue très intelligente.

Plutôt accrocheur, mais voilà, ça ne va guère plus loin. On suit l'évolution intellectuelle et émotionnelle de Charlie à travers les comptes-rendus qu'il écrit dans le cadre de cette expérience. D'un homme-enfant naïf, il se transforme peu à peu en un homme égo-centré, orgueilleux et irritable. Il retrouve aussi la mémoire, et certains moments clés de son enfance ressurgissent, révélant les personnages habituels du Père absent, la Mère castratrice. le monde dans lequel il évolue et les 6 ou 7 autres personnages avec lesquels il interagit ne sont pas étoffés, ce qui donne un peu un "journal de Charlie Gordon par Charlie Gordon pour Charlie Gordon - Ma vie, mon oeuvre".

Bref, ce n'est pas inintéressant, loin de là, mais c'est long pour 300 pages.

Je n'ai pas vraiment apprécié ce roman car je me suis senti prisonnier de la narration sous forme de compte-rendus par le personnage principale de l'histoire. de plus, l'histoire est assez longue à démarrer. Cependant, le dernier tiers du roman est excellent et très poignant.

Ce livre donne une bonne morale mais je le trouve long a lire

pas trop dans mes goûts ...

Les premiers chapitres de ce livre m'ont un peu perturbé, car le personnage de Charlie, un simple d'esprit et illettré, écrit comme il parle. de ce fait, le texte contient énormément de fautes, ce qui nécessite une plus grosse concentration pour comprendre ce que le personnage souhaite dire. Mais au fil des pages, en comprenant l'histoire, les expériences scientifiques et l'évolution intellectuelle du personnage, on commence progressivement à prendre goût pour la lecture de ce livre de science-fiction à tendance dystopique.

Alors que le livre commence à dater, il pourrait encore aujourd'hui être d'actualité, tant on cherche la perfection intellectuelle, au détriment des sentiments des Hommes.

Une bonne lecture !
Lien : https://www.cahierlecture.fr..