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La rose de Blida est la première histoire de ce recueil de nouvelles .
Cette histoire est autobiographique nous dit l'auteur .
Yasmina Khadra revient en effet sur sa jeunesse , à 13 ans comme de nombreux jeunes algériens de sa génération , il est envoyé par son pére dans une école de cadets militaire pour être officier plus tard .
Il se demande si c'est vraiment pour son bien que son père lui a fait intéger l'école , où brimades , punitions sont le lot quotidien de ces jeunes garçons aux prises avec des instructeurs bêtes et cruels .
La rose de Blida raconte les premiers émois amoureux , avec toute l'intensité de ces premiers amours platoniques , le rêve est tellement loin de la réalité , ces amours si particuliers qu'ils marquent à jamais , ne s'oublient jamais , au contraire , embellissent au fil des années , nimbés qu'ils sont des lumineux souvenirs d'adolescence .
L'auteur touche par sa franchise , lui qui est considéré comme un ' quasimodo ' par ses camarades , tombe éperdumment amoureux d'une dame aperçue quelques minutes à peine , cette personne va le hanter à vie .
J'ai bien aimé aussi l'histoire du pauvre type qui fait de la prison pour presque rien et qui s'invente un personnage de caïd , bien confortable , qui va lui permettre de vivre sa vie beaucoup plus intensément , malheureusement pour lui ; il n'arrivera plus à faire marche arrière , son destin sera scellé .
Un livre qui se lit très très vite , sans réelle surprise , pas le meilleur de l'auteur .
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J'adore Yasmina Khadra.
J'aime les personnages qu'il crée comme dans Les anges meurent de nos blessures, j'aime la force de ses récits comme dans La dernière nuit du Raïs, et j'aime ses livres qui secouent comme Les hirondelles de Kaboul dans lequel il a utilisé son écriture la plus belle et la plus poétique pour dénoncer avec force des horreurs terribles.
Dans La rose de Blida, il raconte un souvenir de jeunesse : le coup de foudre qu'il a éprouvé pour une inconnue éblouissante croisée très rapidement.
Dans le cadre austère et rigide de l'école militaire cette apparition va faire fantasmer l'adolescent qui n'aura de cesse de tout faire pour la revoir.
J'ai bien aimé la façon de raconter l'histoire, je trouve que l'auteur a su retrouver l'état d'esprit qui caractérise cette période de la vie où l'on s'enflamme rapidement, où tout prend des proportions démesurées, les espoirs les plus insensés comme les déceptions les plus cruelles.
Nous avons tous des souvenirs ponctuels forts et précis de notre enfance, cette enfance dont Jean-Jacques Reboux dit dans la préface qu'elle est "toujours là, prégnante, prête à vous attraper par le bras, et à ne plus vous relâcher".
Pour Yasmina Khadra, le souvenir de cet amour impossible est certainement encore fortement présent.
Il nous le partage, et c'est assez émouvant, car si l'aura de la dame est certainement enjolivé, il ne cherche pas à se donner le beau rôle, n'hésitant pas à montrer sa naïveté, ses maladresses et son manque d'assurance.
Cette nouvelle n'est pas le texte le plus fort de l'écrivain, mais elle n'est pas dénuée d'intérêt, surtout pour les inconditionnels comme moi.
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C'est un recueil de nouvelles qui est paru pour la première fois en 2006, et réédité cette année.
Plusieurs thèmes sont présents ici: les racines (le Faiseur de paix), l'Afrique (Wadigazen) ..
La plus lumineuse de ces nouvelles est à mon sens la première: "La Rose de Blida", inspirée par la jeunesse de l'écrivain et qui met en scène le petit Mohammed, Mohammed Moulessehoul, véritable nom de Yasmina Khadra.
Un adolescent qui fréquente l'école militaire des Cadets et qui va tomber éperdument amoureux d'une jeune femme à peine entrevue...
Beaucoup de charme et de poésie dans ces nouvelles, le talent de Yasmina Khadra nous enchante de page en page...
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Dans les années soixante, Mohamed a intégré l'école militaire des cadets de la Révolution de Koléa (Algérie). La discipline y est particulièrement stricte, les châtiments corporels y sont monnaie courante. le jeune homme ne s'y plait pas. Il s'est construit un abri dans le bois attenant où il cache des habits civils lui permettant de faire le mur. Il s'invente des aventures avec des filles alors qu'il n'arrive à rien. Un jour, il voit débarquer la mère d'un nouveau. Il la trouve particulièrement charmante et en tombe immédiatement amoureux en dépit de l'importante différence d'âge. Il fera tout pour la rencontrer et faire sa connaissance…
« La rose de Blida » est une longue nouvelle ou une courte novella sur le thème des amours difficiles entre un ado et une femme mûre, une sorte de « Diable au corps » en version platonique, algérienne et un tantinet poussiéreuse. L'ambiance dans ce « Saint-Cyr » version FLN est particulièrement bien rendue dans toute sa cruauté et sa mesquinerie bas de plafond. Si on fait exception du petit héros qui n'est qu'un avatar de l'auteur, fils d'officier, qui a suivi lui-même cette filière et pour qui on a immédiatement de l'empathie, les autres personnages manquent un peu de consistance. le style de l'auteur ne semble pas être au mieux de sa forme. Peut-être ce texte est-il ancien ou publié de façon un peu légère ? Toujours est-il qu'on peut y relever un certain nombre de coquilles et diverses fautes de français au détour de quelques pages. Dommage. Pas le meilleur Khadra et de loin !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Un nouvelle assez sympa qui aurait pu être un chapitre de " L'écrivain " du même auteur.

Il s'agit d'un souvenir d'adolescence de Mohammed Moulessehoul qui s'était éperdument épris d'une jeune femme à peine entrevue dans la cour de l'école militaire des cadets qu'il fréquentait à l'époque.

Personnellement, j'ai eu l'impression de lire quelques pages du journal intime de Yasmina Khadra et encore une fois, ce fut un plaisir de le découvrir.
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Lle narrateur a 14 ans. Après la guerre d'Algérie, son père l'a envoyé dans une école au régime militaire très rude, avec prison etc. La maîtresse (en maillot de bain) n'apparaît pas vraiment... plutôt un rêve d'ado.

Mon avis : et bien, je ne sais pas... le livre se lit très vite, l'histoire est narrée à la première personne, mais je n'y ai pas vraiment adhéré. Cependant, il faut faire vivre ces petits éditeurs, alors, malgré la crise, vous pouvez peut-être investir 6 euros pour vous faire votre propre opinion...
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Cett édition Hatier Classiques et Cie collège comporte la nouvelle "la Rose de Blida" et un appareil pédagogique.

Pour ce qui est de la nouvelle, il s'agit d'un récit d'enfance autobiographique classique. Yasmina Khadra raconte son premier amour alors qu'il avait treize ans à l'école (militaire) des Cadets dans l'Algérie des années 1960. le texte est court, composé de quatre chapitres. le langage est souple, familier, imagé - ce qui implique un certain nombre de notes qui doivent sans doute repousser un peu les élèves que cette édition prend pour destinataires - , comme un langage d'adolescent mais en plus travaillé évidemment, et c'est plutôt agréable à lire. Pour ma part, le côté histoire d'amour ne m'a que peu intéressée avant la toute fin de la nouvelle qui révèle en quoi cette histoire résonne encore dans le quotidien de l'auteur - peut-être devrais-je relire le texte et chercher plus loin que les descriptifs traditionnels à ce thème qui le jalonnent ? - . J'ai trouvé bien plus intéressant le cadre de l'école, et les suggestions de travail de l'appareil pédagogique sur l'Algérie des années 1960 (textes documentaires complémentaires à l'appui). J'ajouterais aux propositions de lectures et de visionnages qui se concentrent sur le récit d'enfance et la thématique de l'éducation, un film (de gangsters !) évoquant l'histoire de l'Algérie des années 1960 : "Hors la loi" de Rachid Bouchareb avec Roschdy Zem, Sami Bouajila et Jamel Debbouze, incarnant trois frères ayant quitté l'Algérie et devant se faire une vie en France, à Paris - disponible actuellement sur une plateforme de streaming bien connue que je ne nommerai pas... Je pense que cela peut être un complément ou une ouverture intéressante pour des élèves de 3ème.
Je reste donc sur ma faim avec ce texte mais cela m'a donné envie de retourner lire d'autres oeuvres de cet auteur que j'avais laissé de côté depuis quinze ans...
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Rose de Blida est une nouvelle d'à peine plus de 50 pages, construite a partir d'un souvenir de Mohammed Moulessehoul ; un jeune adolescent qui en sortant de la prison de son école, va croiser une jeune et séduisante femme, qui va l'hanter

Voila une nouvelle autobiographique qui se lit très rapidement à travers laquelle Khadra nous parle de son premier amour, avec toute son intensité, un amour qui le marquera à jamais.

« parfois , a la fin d'une séance de signature ou bien après un entretien avec mon public , a Toulouse , à Lamballe ou ailleurs , en entendant une lectrice retardataire se dépêcher pour me rattraper , son bouquin a dédicacer contre sa poitrine , je m'arrête et me retourne . L'espace d'une fraction de seconde, aussi absurde que cela puisse paraître, mon coeur frémit plus fort que d'habitude, et je m'entends me demander …. Et si c'était elle ? »

J'ai bien aimé on y retrouve beaucoup de charme et de poésie, l'écriture est fluide facile à lire. Pas le meilleur de cet auteur mais tout de même j'ai bien aimé
Lien : https://biblibook11.wordpres..
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La Rose de Blida est une nouvelle autobiographique de Yasmina Khadra. Elle raconte un amour de jeunesse, un amour platonique. Elle prend place dans l'Algérie au lendemain de la guerre d'indépendance. C'est assez dépaysant, mais le format nouvelle est malheureusement trop court pour me plaire
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Ce petit roman aurait pu constituer un épisode de L'écrivain paru quelques années plus tôt. Mohammed Moulessehoul a treize ans quand, en sortant de la prison de l'école dans un état lamentable, il aperçoit dans la cour une jeune femme ravissante, « presque irréelle ». Il en tombe amoureux et ne pense plus qu'à une seule chose : la revoir. Cet amour platonique devient une véritable obsession et, apprenant qu'elle est la mère d'un jeune élève, il se rapproche de ce dernier pour avoir une chance de la rencontrer.
A l'Ecole Nationale des Cadets de la Révolution de Koléa il règne une discipline de fer. le bonheur et la joie de vivre ne sont pas au programme pour l'adolescent « malheureux au milieu de ces murs qui le retiennent captif de leur laideur ». Mohammed sait que toute fuite serait inutile et il se console en pensant qu'il y a les meilleurs amis du monde.
Ce court récit est très vite lu et même si l'auteur nous peint un tableau bien noir de la vie à l'école militaire, il le fait sans se départir de son humour et de son lyrisme pour le teinter de quelques touches de pastel.
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