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''Au fond de la jarre
sous la lune d'été
une pieuvre rêve.''
Un haïku de Bashô, simple en apparence, et pourtant, il va bouleverser la vie de Kim Kiyeong. Ce quadra, marié et père de famille, mène à Séoul une vie sans histoires, occupé à gérer sa petite entreprise d'importation de films étrangers. Mais pour lui, ce haïku, reçu dans sa boîte mail, est un choc car il recèle un sens caché. Oui, pour Kim Kiyeong, espion nord-coréen installé au Sud depuis plus de 20 ans, ce haïku correspond à l'ordre n°4 : ''Abandonne tout et rentre immédiatement. Cet ordre est irrévocable.'' Après 10 ans sans nouvelles, le coup est rude. Il a 24 heures pour faire un choix : rentrer au Nord sans savoir pourquoi on le rappelle, rester à Séoul au risque d'être éliminé par Pyongyang, s'enfuir à l'étranger et essayer de se faire oublier. Les questions tournent dans sa tête et, avec elles, l'angoisse du faux pas, de la mauvaise décision et le retour de ses réflexes d'espion.

En plus d'être un roman d'espionnage avec sa dose de filatures, de messages codés, d'angoisse, de paranoïa, L'empire des lumières est surtout une réflexion sur la vie, celle qu'on mène et celle dont on rêvait, les idéaux pour lesquels on se bat et, bien sûr, un portrait des deux Corée, la complexité de ce qui les unit, leurs différences et leurs ressemblances. Au travers de cette journée particulière dans la vie d'un homme à cheval sur le 38è parallèle, Young-ha Kim raconte la dureté du régime des Kim au Nord mais aussi les profondes mutations du Sud qui ont conduit le pays de la misère et la dictature à la modernité et au capitalisme le plus débridé. Infiltré dans les milieux contestataires étudiants des années 80, l'espion découvre l'adhésion d'une partie de la jeunesse à l'idéologie du Juche d'une société sans classes et auto-suffisante en vigueur au Nord. Une raison de plus de penser qu'il est dans le vrai et qu'il agit pour le bien du Nord et du Sud. le sentiment patriotique qui l'anime et qu'il retrouve d'ailleurs à Séoul s'en trouve renforcé. Mais au fil des ans, oublié de Pyongyang, il a évolué e même temps que la société coréenne. Il s'est implanté dans son nouveau pays, a profité du confort, de l'opulence, de la liberté. Tout n'est pas rose évidemment, l'argent a pris le pas sur d'autres valeurs plus essentielles. Dans son couple, il n'y a plus d'amour. Sa femme le trompe et oublie dans le sexe qu'elle n'aime pas sa vie. Sa fille, adolescente, vit ses propres expériences et prend son autonomie. Dans ces conditions, rentrer au pays pourrait être le bon choix s'il n'y avait le doute sur ce que lui réserve les services secrets. A-t-il commis une faute sans le savoir ? Va-t-il être exécuté ? Où est son devoir ? Au Nord pour le bien de la patrie comme il a été conditionné à le croire ? Au Sud en se préoccupant de son seul bien-être comme le Sud le lui a enseigné ?
Une journée racontée heure par heure sur un rythme haletant, un homme pris entre deux feux, une histoire passionnante qui va bien au-delà du simple roman d'espionnage. L'auteur se garde bien de porter un jugement sur les deux pays ennemis, préférant axer sa réflexion sur la méconnaissance mutuelle de ces deux états qui se côtoient sans communiquer. Une lecture captivante.
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L'empire des lumières est une lecture captivante. La construction du roman est une réussite puisqu'elle se déroule sur 24h a la manière d'un compte a rebours. Chaque chapitre s'égraine avec trois personnages principaux : le père de famille Kim Kiyeong, espion nord coréen, infiltré depuis 20 ans en Corée du Sud, sa femme Mari, qui ne sait rien de la double vie de son mari et leur fille, une adolescente de 15 ans. Autour d'eux gravitent plusieurs personnages secondaires qui au final on leur importance a la fin du récit.
Or cette journée n'est pas ordinaire car Kim Kiyeong reçoit un ordre bien particulier :
"Enfin le message décisif apparaît :
Au fond de la jarre
sous la lune d'été
une pieuvre rêve
Kiyeong ravale sa salive. En fait, il serait plus exact de dire que chaque particule de sa salive se fraie difficilement un chemin dans sa gorge. Il boit d'un trait son café qui est en train de refroidir à côté de la souris. Si sa mémoire est bonne, ce haïku doit être le message codé signifiant l'ordre n°4."
L'ordre n°4 signifie, retourner immédiatement en Corée du nord. Mais dans ce pays qu'il a quitté 20 ans plus tôt, il ne sait pas ce qu'il l'attend...... Et je vous certifie que le suspense est la, jusqu'à la dernière page !

J'ai beaucoup aimé découvrir le visage de ces deux Corée. L'auteur ne fait pas l'apologie d'une au détriment de leur mais montre les défauts de chacune d'elle. C'est un roman avant tout, mais tout est vraiment richement documenté pour les lecteurs, comme moi, qui au final ne connaissent pas grand chose de ces deux pays.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Kiyeong, espion du Nord, vit dans le Sud à Séoul depuis 20 ans. Mais comme ça fait 10 ans qu'il n'a pas reçu de consigne de Pyongyang, il fait sa petite vie, avec sa femme et sa fille, et a plutôt bien réussi. Mais un beau matin, il reçoit brusquement l'ordre de rentrer au Nord. Lui qui s'est habitué à la vie de ce côté du 38ème parallèle, choisira-t-il d'obéir ou de rester ? En 20 ans, tout a bien changé, des deux côtés...

Dès les premières pages, le lecteur est aspergé de détails dont il n'aurait habituellement cure comme la routine presque totale du matin des personnages (cela inclut comment ils se lavent les dents ou avec quelles céréales ils démarrent leur journée). Une avalanche de précisions pour néanmoins mieux insister sur ce qui pour nous ne sont que des banalités mais une approche de la liberté pour les Coréens du Nord. Dès les premières pages, on assiste à l'opposition entre deux mondes de la plus simple des manières avec les plus simples des objets.
Alors certes, l'écriture de Kim est assez factuelle, les phrases sont souvent simples. Mais le fond et ses implications l'emportent clairement sur la forme, ce livre développant, de façon très claire, l'évolution des deux Corée depuis la partition peu avant 1950 ainsi que la guerre qui a suivi au-travers du dilemme que vit le personnage de Kiyeong. L'intérêt majeur de cette histoire se retrouve dans ses recontextualisations historiques et surtout les enjeux politiques et personnels qui impliquent de venir du Nord mais de vivre au Sud.
L'auteur réussit à nous captiver de bout en bout (malgré de nombreux passages sur la vie des personnages qui entourent Kiyeong mais qui, à la rigueur, ont pour valeur de témoigner des différences de vie entre chacun des deux pays, du moins au début car après on se fiche royalement des histoires d'adolescents de la fille ou d'émancipation sexuelle/perdition de l'épouse), et surtout dresse un bilan sans a-priori sur l'évolution des deux côtés, en nous narrant même la Corée du Nord des années 1970-80 d'un point de vue généralement laissé de côté par les médias occidentaux, sans pour autant bien sûr l'idéaliser. Il est intéressant d'en apprendre davantage sur la situation du pays avant la grande famine qui l'a frappé au début des années 1990, surtout pour une lectrice comme moi de la génération Y qui a toujours entendu parler de la Corée du Nord dans son état actuel. Tout comme il est vraiment intéressant de revivre l'évolution fulgurante de la Corée du Sud vers l'économie de marché mondiale et la république, bien que celle-ci reste encore très frileuse sur certains sujets ou n'autorise pas non plus à 100% certaines libertés, notamment celle d'expression.
Ainsi, jalonné de retours sur images de moments historiques capitaux ou plus insolites mais révélateurs d'un contexte à un instant T, ce roman nous entraîne vers la décision ultime, celle qui définira le reste de la vie de Kiyeong : rentrer ou rester ? La mort ou la fuite ? le coup de maître final de l'auteur réside dans le fait que Kiyeong, ancien agent du Nord, ne pourra jamais échapper à son destin d'espion, quel que soit le pays dans lequel il réside. Piégé par la politique, sa vie est fichue, et tout cela à cause des deux côtés. Espionnage, contre-espionnage, Kiyeong est au final coincé dans un engrenage qui prouve que la guerre est entretenue des deux côtés et que la paranoïa est partagée. Une montée en puissance sans fin, une guerre des égos ; jusqu'à quand ?
Ce qu'on regrettera peut-être, c'est le titre en référence au travail de Magritte, voire même son utilisation en tant que couverture dans la version française grand-format de l'ouvrage. Quand on lit le passage en question, il n'y a pas vraiment de quoi y voir le tableau de Magritte en question...
Mais c'est dans l'ensemble un livre captivant, malgré les temps morts pré-cités.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Kiyeong, jeune étudiant de Corée du Nord est envoyé à Séoul comme espion pour infiltrer une université. Après avoir été actif pendant 10 ans, il ne reçoit plus de signes de ses supérieurs et devient un agent dormant. Il s'installe dans la vie de Seoul, devient importateur de films, marié, père d'une adolescente.
Un matin à son travail, il reçoit un email, c' est un haïku de Basho, c'est un code pour lui intimer l'ordre de rentrer dans le nord. le ciel semble lui tomber sur la tête, il se croyait oublié et pensait pouvoir passer sa vie confortablement à Séoul, loin du régime dictatorial et des privations de la Corée du Nord.
Le récit est articulé en 24 chapitres, les 24 heures du jour ou Kiyeong reçoit le message maléfique qui bouleverse sa vie. Après la réception du message, il sort de son bureau et erre dans la ville, assailli de questions, de doutes, de craintes. Il se demande s'il doit obéir à l 'ordre, fuir à l' étranger...
L'auteur a signé un thriller rythmé, tout en se penchant sur le destin tragique d 'un homme piégé entre deux mondes diamétralement opposés.
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Vingt-quatre heures dans la vie d'un homme. Vingt-quatre heures pour décider de son avenir, de façon irrévocable.
Vingt-quatre heures dans la vie de sa femme, aussi, que tout sentiment semble avoir quitté. L'amour ? Elle n'aime plus son mari depuis longtemps. La peur, le remords, la compassion ? Elle semble ne jamais en avoir éprouvé - voir le froid détachement avec lequel elle pense à l'accident qui a laissé son frère aîné handicapé, ou son incompréhension face à la mélancolie de sa mère. Il lui reste les regrets de la vie qu'elle aurait aimé mener, et son attachement à sa fille unique - vous me direz que ce n'est déjà pas mal.
Son mari, Kim Kyeong, est bien plus tourmenté, et avec lui, c'est toute l'histoire des deux Corées contemporaines que nous découvrons. C'est aussi tous les tourments d'un homme qui a toujours voulu servir son pays. Il repense à ses années de formation, à ceux qui l'ont formé, qu'il voit maintenant d'un oeil neuf. Il retrouve ses réflexes d'agent, mais il n'est plus l'homme qui, embarqué dans un sous-marin, a quitté la Corée du Nord pour infiltrer le Sud et aider au mieux d'autres agents à s'intégrer. Il n'est pas non plus un authentique coréen du Sud. S'il est capable de se fondre dans la masse, de respecter leur code, de capter les modifications du langage, des comportements - et de voir les différences avec le Nord - il n'est jamais pensé comme un coréen du Sud, il est toujours resté extérieur à ce qu'il étudiait. Prêt à retourner d'où il vient ? Il en sait les conséquences, qui n'ont rien à voir avec le MI-6 des James Bond. Il sait aussi les conséquences s'il reste - pour lui, pour les siens.
Mais qui sont les siens ? Sa femme, sa fille, brillante lycéenne ? Ou son père, ses frères, restés au Nord ? Et si la cause de son comportement (un agent sûr de lui n'aurait pas hésité) n'était pas à rechercher des actes qu'il a dû commettre, et surtout, dans un acte, fondateur pour lui, dont il fut le témoin et la victime ?
Beaucoup d'interrogations, parce que le personnage principal n'a cessé de s'interroger, là où d'autres avaient des réponses toutes prêtes, et des solutions radicales.
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Sans doute le meilleur Kim Young-Ha que j'ai lu !

L'auteur nous fait vivre pendant 24h les pensées et les actions des personnages gravitant autour du héros du livre, un espion nord-coréen vivant en Corée du Sud depuis 20 ans. Par le biais du regard de cet espion, l'auteur nous offre une critique très cynique de la Corée du Sud.

Le héros est tiraillé entre son quotidien bien rôdé au Sud et ses souvenirs et convictions du Nord. L'auteur démonte petit à petit la notion de liberté présente au Sud en nous montrant comment l'homme s'emprisonne de lui-même dans une société de consommation, dans des carcans sociaux…. le personnage principal a navigué pendant 20 ans dans le Sud tel un fantôme, ne trouvant jamais complètement sa place, cependant, on ne ressent pas non plus chez une forte appartenance au Nord. Même au sein de sa propre famille, il n'est pas vraiment à sa place.

Il est très intéressant de voir les divers personnages évoluaient au fil d'une même journée ! Chacun fait face à diverses situations qui révèlent toutes un certain mal être.

Un livre dont on ne décroche pas !
Lien : http://labullederealita.word..
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Je suis enchantée d'avoir découvert la littérature coréenne avec ce livre qui m'a vraiment plu autant par son esthétique soignée que par son contenu passionnant. Cette chronique d'une vie quotidienne d'une famille de la classe moyenne urbaine, pourrait sembler fade, mais le suspense s'y introduit très vite et, étant donné que le roman se déroule sur 24 heures, l'aspect « course contre la montre » fonctionne à merveille. le personnage principal, Kiyeong, reçoit tout d'abord un message mystérieux qui lui enjoint de retourner au Nord, lui qui vit en Corée du Sud depuis vingt ans. Estomaqué par cette nouvelle, il passe sa journée à s'interroger sur ce qu'il est devenu, sur le regard qu'il porte sur son nouveau pays, sur la meilleure façon d'agir pour lui, tout en se remettant en mémoire beaucoup d'aspects oubliés de sa première vie : les films qu'il n'avait jamais vus, les appartements-harmonicas, les parties de pêche avec son père, le « paradis socialiste »… Sa femme Mari, qui ne connaît rien de cette vie secrète de Kiyeong, passe de son côté et pour d'autres raisons, une journée bien inhabituelle, ainsi que la jeune Hyeon-Mi, leur fille à tous les deux. J'ai éprouvé beaucoup d'empathie pour ces personnages, avec leurs petits défauts, leurs compromissions, leur tentatives de réagir à un quotidien un peu morne. La jeune Hyeon-Mi, à la fois idéaliste et réfléchie, observatrice avisée de ses contemporains, est particulièrement attachante.
L'écriture est parfois assez neutre, transcrivant les dialogues et les actions, parfois plus poétique, pour les souvenirs des personnages, où quelques phrase sonnent comme des haïkus. J'ai beaucoup aimé celle-ci : La nuit lorsque les branches se brisaient sous le poids de la neige, le vieux couple faisait l'amour en silence.
La réflexion sur l'identité, « Qui est-on, celui qu'on était à la naissance ou celui qu'on est devenu ? », est très riche et la psychologie des personnages très réussie.
Une belle découverte que je vous ferez aussi, je l'espère !

Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Mon avis : il rejoint la 4ème de couverture , un roman que j'ai bien apprécié pour plusieurs raisons :

- sa construction : le livre est découpé en 24 chapitres : 24 H pour cet ancien agent secret de Corée du Nord pour décider s'il quitte le pays ou pas suite à un ordre reçu par ses supérieurs.
- On suit en parallèle le héros, sa femme et sa fille adolescente pendant cette journée. Aucun ne semble heureux.
- Tous sont tourmentés, désabusés, tous ont des secrets inavouables, ils communiquent peu, vivent non pas ensemble mais côte à côte, un peu comme des robots déshumanisés dans cette société coréenne.
-il n'y a pas beaucoup d'actions mais pendant ces 24H le héros se remémore beaucoup sa jeunesse en Corée du Nord , sa famille qu'il n'a jamais revue, mais aussi sa vie au Sud. On suit donc l'évolution de la Corée du Sud sur ces 20 ans.
- certains échanges entre le mari et sa femme sont verbalement très violents et très acides. C'est très bien écrit, psychologiquement assez fort.
- un homme face à sa vie, à ses regrets, à ses choix, à sa trahison...

En lisant ce livre j'ai pensé au film Babel ( pour le côté japonais du film - les liens entre le père et la fille - si vous l'avez vu ) et puis au film Winter sleep ( palme d'or pour les dialogues très durs mais brillants entre les deux époux )

Petit bémol pour la fin un peu complexe... j'ai dû relire les derniers chapitres pour mieux l'apprécier.

Donc un roman fin, intelligent et intéressant pour de multiples raisons.
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Kiyeong est un modeste producteur de cinéma, un père de famille sans histoire qui mène une vie banale à Séoul. Jusqu'au jour où un mystérieux message va bouleverser sa quiétude. En effet, derrière l'homme anonyme se cache un agent dormant nord-coréen infiltré au Sud depuis vingt ans et apparemment oublié jusque là. Kiyeong a vingt-quatre heures pour tout abandonner, famille comprise, et rentrer dans son pays d'origine (ou pas !) ; vingt-quatre heures comme autant de chapitres qui constituent ce roman, mi-polar, mi-roman d'espionnage, qui donne un aperçu savoureux de la société coréenne dans sa globalité, sans la juger ni la condamner. Qui est vraiment Kiyeong ? Que va t-il choisir de faire ?
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L'histoire se déroule sur une journée qui commence tôt le matin pour s'achever tôt le lendemain. Ce qui commence par une journée ordinaire pour le chef de maison Kiyeon va vite se transformer en cauchemar car il reçoit un email lui donnant l'ordre de rentrer au pays... Or ce pays, c'est la Corée du Nord qu'il a quitté il y a vingt ans pour venir faire l'espion au Sud. Lui qui n'avait pas reçu d'ordre depuis 10 ans, va être pertubé par la nouvelle, retourner voir ses anciens camarades, réfléchir sur sa vie au Sud et son avenir au Nord. Sa femme et sa fille n'étant pas dans le secret de sa véritable identité, il se demande s'il doit obéir ou non...

Parallèlement à ses réflexions et déambulations, le roman suit les pas de sa femme Mari, qui a un amant plus jeune qu'elle et de sa fille qui connaît ses premiers émois amoureux. Au milieu du roman, l'apparition du contre-espionnage sud coréen redonne du souffle au récit.

J'ai trouvé le roman un peu long mais très bien écrit. L'auteur est un intellectuel et il le montre en faisant de nombreuses références. Ce livre est une réfléxion sur l'existence, le couple, la famille et la société coréenne mais on peut y voir des points communs avec la nôtre. C'est finalement une oeuvre assez pessimiste, avec un constat final plutôt triste pour le héros sous ses allures de happy-end.
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