Superbe récit de voyage en moto solo.
L'auteur n'a pas choisit l'itinéraire le plus simple, gros défi en perspective. le but étant d'aller le plus loin possible, jusqu'au bout du monde, jusqu'à la fin de la route vers l'Est.
L'auteur partage avec nous les différentes étapes de son parcours, de la préparation à l'arrivée, à la fin de son périple et même du voyage de retour.
J'ai trouvé la plume de l'auteur très agréable et douce à lire, il nous emmène avec lui sur sa route sur la selle passager de sa moto, il nous partage ses grands moments mais aussi ses galères.
C'est un sublime récit pour toutes personnes qui aiment voyager au sens propre comme au sens figuré.
Beaucoup d'humanité et de valeurs de dégage de se récit, je recommande ce livre, c'était un très beau et bon moment de lecture.
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Étonnant que ce livre ne connaisse pas un énorme succès, il restera pour longtemps dans mon top 5 des carnets de route.
Au delà du fait que c'est un superbe road trip à moto, j'ai beaucoup aimé la plume de Kim Hoang dont la conclusion reste à jamais une invitation au voyage.
Je vous le recommande parce qu'il y a des livres comme celui-ci qui peuvent marquer (qui vont marquer) toute une génération de futurs aventuriers...
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Je m’inquiète encore plus de l’absence d’aspects plus humains dans notre monde. À chaque génération, il me semble que nous sommes de plus en plus démunis quant à l’art, à la pensée, à la sensibilité, à la connaissance, à la sagesse. Mon observation de la vie me porte à croire que nous ne pourrons pas vivre sans ce qui fait de l’homme dans son ensemble autre chose qu’un prédateur compulsif.
Il me semble que la sagesse du passé se perd. D’une manière générale, la beauté, l’équilibre et l’harmonie tombent dans l’oubli pour se voir remplacés par un besoin d’accumulation, de possession et de profit. Comme si, pour bien vivre, la beauté était une chose dont on pouvait se passer.