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Ma lecture de cet essai de Stephen King s'est fait sur son format intégral en livre de Poche.
Pour commencer, c'est dense, très détaillé. Dans cet ouvrage King nous distille sa vision du fantastique, de l'horreur mais aussi de la SF au travers du cinéma des années 40/50/60/70, les séries B américaines, les débuts des séries sur les chaînes télévisées américaines comme "Au-delà du Réel" par exemple et bien entendu on passera par la littérature.
J'ai pu me procurer quelques ouvrages que j'ai découvert grâce à cet essai de Stephen King.
J'ai pris mon temps pour le lire, en lisant les très nombreuses notes de bas de page qui sont indispensables dans ce type de bouquin et de lecture.
Ce livre peut paraître barbant à certains égards mais pas du tout.
Il ne conviendra peut-etre pas à tous les lecteurs par son aspect fouilli et méticuleux mais si vous êtes un passionné de King et de littérature d'épouvante, je ne peux que vous le conseiller.
Ce n'est pas un King qui raconte une histoire mais plutôt un livre qui nous apprend l'histoire... des balbutiements de la littérature fantastique, jusqu'aux très nombreuses références cinématographiques du Maître.
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À réserver aux fans absolus de films d'horreur et de St. King.
Analyse érudite - et totalement subjective- quasi exhaustive du genre, du moins lorsqu'il a été écrit, il y a longtemps, mais ça ne gêne pas du tout vu que la presque totalité des films dont il est question sont devenus « cultes » et que les aficionados du genre les ont tous vus et revus (pour certains des dizaines de fois). Je sais de quoi je parle.
Cette analyse du mouvement et des films n'est certes pas une thèse, mais c'est une super occasion de voir les films par les yeux de King, et rien que ça c'est déjà énorme!!!
Je crois que vais aller revoir le projet Blair Witch après avoir lu son interprétation vibrante….
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Dans cette réflexion, le King rend hommage à six maîtres du macabre, mais également à tous les films, livres, séries et autres supports qui ont nourri et développé son goût pour l'horreur. Il s'attarde sur trois figures emblématiques de la littérature horrifique : la Chose, le Vampire et le Loup-Garou. Et il explore ce qu'il appelle le Lieu Maléfique. Il serait vain de vouloir résumer la démonstration de Stephen King. Parce qu'il prouve avec son essai qui flirte avec l'autobiographie que l'art s'expérimente avant tout. Donc plutôt que de vous détailler les raisonnements de l'auteur, je vous invite à lire ce qu'il a lu et à voir ce qu'il vu. Et sa consommation est telle que vous avez de quoi de vous occuper pour un bon moment si vous cherchez à comprendre pourquoi l'horreur fait toujours recette !
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Anatomie de l'horreur (je parle ici du tome 1) a une grande force qui est aussi sa faiblesse : Stephen King. le maître nous y livre ses réflexions sur le genre horrifique, ses influences, son enfance et comment il en est venu à aimer ce genre et à faire de la production d'oeuvres qui s'en réclament son métier. C'est n'est donc pas un essai au sens académique qu'il nous propose. La structure est aléatoire, bien que suivant un fils chronologique. L'intérêt tiens donc essentiellement dans la subjectivité de son auteur. Mais parce que c'est King qui le dit c'est (la plupart du temps) passionnant.
Par exemple son analyse de trois archétypes incontournables, le vampire, le loup-garou et le "monstre sans nom" (type Frankenstein) ; ou encore sa vision du processus menant à la terreur et les différents niveaux qui en découlent ; également ses réflexions sur la fonction éminemment conservatrice de l'auteur d'horreur qui serait là pour nous montrer, à un niveau collectif, ce qu'il en coûte de franchir les limites socialement admises.

Anatomie de l'horreur est donc une forme bâtarde entre essai et autobiographie, dont ce dernier aspect existe essentiellement à travers l'évocation des influences de son auteur. Et là on peut dire que nous sommes servi : écrivains, réalisateurs, émissions de télévision et de radio, il y en a pour tous les goûts. Néanmoins,certaines références se révèlent assez obscures, mais sans doute est-ce, en partie, un problème de génération, ce tome traitant des influences les plus anciennes. D'autres sont, sans doutes, assez confidentielles de ce côté ci de l'atlantique. King n'oublie pas, au-delà du simple égrainage de souvenirs personnels, de les contextualiser et de nous révéler à quelles peurs les oeuvres évoquées renvoient dans la réalité.

En résumé, Anatomie de l'horreur se montre tout-à-fait intéressant pour les amateurs du genre, même si on peut lui reprocher un manque de structuration, et certainement indispensable pour tous fan du King qui se respecte.
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Anatomie de l'horreur, que je viens de lire en un seul tome avec ses nouvelles préfaces (édition poche) est une mine d'or pour qui recherche des oeuvres de référence dans le domaine de l'horreur, parfois du fantastique et de la science-fiction voire les 3 à la fois. Cinéma, radio, télé, littérature, tous les médias y sont. Stephen King nous donne son propre avis sur ces oeuvres et on ne demande qu'à le suivre et à les découvrir, pour beaucoup en ce qui me concerne, ou à les redécouvrir (j'en ai quand même quelques-unes... Ouf !). A garder en tête : ce texte est paru en 1981 !
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Après avoir fini "Under the Dome" du même auteur, je me suis dit que j'allais relire ces deux tomes consacrés au fantastique dans la littérature, enfin, c'est ce volet là qui m'intéresse. J'ai toujours aimé les livres "qui font peur", et j'avoue que j'aime bien lorsqu'un auteur lève un peu un coin du voile, et nous explique sa vision des choses quant à ce genre.
Pour lui le fantastique survient lorsque des personnages représentant des gens comme vous et moi sont confrontés à des phénomènes inexplicables. Il explique aussi que d'après lui, la plus grande forme de terreur est celle que l'on ressent lorsque l'on ne sait pas ce qui se cache derrière la porte. C'est là que notre imagination est poussée à gambader et à s'affoler.
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Dans cet essai en deux tomes, Stephen King nous décrit sa "définition" et sa vision de l'horreur, la décortiquant sous tous les supports possibles, la littérature, bien évidemment, mais aussi le cinéma et les médias.
Les références sont passionnantes, tout comme apprendre ce qui et qui a influencé l'auteur. Ceux qu'il apprécie, ceux qu'il exècre.
Il évoque également son enfance, ce qui l'a amené à opter pour ce genre de littérature. Je ne sais pas ce que peuvent en dire le lecteur lambda, mais ces deux tomes sont une mine d'informations pour tout fan qui se respecte.
Nous avons droit à des anecdotes lors d'entretiens avec les auteurs des livres qu'il aime et qui l'ont marqué. Son top, en quelque sorte.
Ce livre pourrait être rébarbatif, mais ce n'est pas le cas. Attention cependant, comme dans tout ouvrage détaillé, les spoilers y foisonnent.
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Un super essai sur le thème de l'horreur, autant dans la littérature que dans le cinéma. le maître nous en parle en long et en large, donnant le goût de tout lire et tout voir de ce qu'il nous parle. J'ai pris plein de notes, et j'ai maintenant une liste de chose a lire et a voir.
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Le Maître n'a pas écrit que des livres d'épouvante, il a également fait des livres qui parle de l'épouvante.
"Anatomie de l'horreur" est un essai où le géant de la littérature disserte sur le genre qui l'a fait connaître et qui l'a notamment rendu riche, aussi bien en matière d'argent qu'en matière intellectuelle.
Ce n'est pas une oeuvre autobiographique. Il n'existe qu'un chapitre où Stephen King parle de lui et de ses souvenirs, ceux-là même qui lui donnent matière à travailler (et à nous des insomnies !). Tout le reste est la place du genre fantastique dans des domaines aussi divers que la littérature, le cinéma, la radio ou la télévision. Parce qu'en Amérique, les auditeurs-radio aussi ont droit à leur lot quotidien de terreur.

Le Maître va nous faire alors comprendre ce qu'est le fantastique et ceux qu'il doit servir, autrement dit des gens qui cherchent à soigner leurs peurs. Il tient cette thérapie à chacun de ses bouquins. On retiendra un passage intéressant où, exemple à l'appuie bien sûr, l'écrivain nous démontre que les seuls monstres qui existent sont ceux qui traitent eux-même les autres de créatures monstrueuses (entendre par là, les laids, les nains, les difformes, les bossus et j'en passe).

Généreusement argumenté de titres de livres, de films ou aussi bien d'émissions radio, ce bouquin se lit facilement sans jamais nous ennuyer malgré le sujet délicat (il donne quand même de bonnes raisons d'existence au fantastique, si on ne dit pas des raisons primordiales). On s'étonnera même de vouloir arriver au plus vite à la fin pour connaître le fin mot de l'histoire alors qu'aucun suspense n'est présent puisque c'est un essai et non un roman. Mais la tenue de route est correcte. Prenant et éducatifs de surcroît. Et bien qu'il n'est pas eu l'intention, au départ, de faire une oeuvre auto-biographique, on apprendra pas mal de choses sur cet auteur grandiose et génial à travers ses émissions, ses films et sa lecture préférés. Un excellent essai Kingien que je recommande a tous les fans de Stephen King.
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« Anatomie de l'horreur », c'est une seule oeuvre divisée en deux tomes en français, richement documentée. Je pense que pour commencer, je peux féliciter tout le travail éditorial français derrière King qui a fait un boulot remarquable, où rien n'est laissé en plan. Tout est traité avec passion, cela se sent, et il vous sera toujours possible de trouver les références françaises des oeuvres citées par King grâce aux nombreuses notes de fin de volume.
Je me suis largement surestimé pour la lecture de cet essai. Énormément. On m'a dit (et tout s'est révélé vrai) que c'était Stephen King qui discutait avec le lecture des oeuvres majeures qui l'ont influencé, de ce qu'était pour lui l'horreur, ce qu'elle implique, comment marche-t-elle, et toujours avec Stephen King, des petites histoires autobiographiques qui feront grand plaisir. Mais j'ai eu énormément de mal à finir tout ça.

Quand Stephen King parle de pure théorie, ça se passe globalement bien. Ses idées sont évidemment très bonnes, et le bonhomme s'y connait, personne ne dira jamais le contraire après avoir lu ces pages. C'est avec un silence respectueux que l'on décortique l'horreur avec le maitre, qui a toujours une avance sur nous (et c'est tant mieux). Quelques soucis à relever sur ces passages théoriques néanmoins. On promet dans l'avant-propos que Stephen King ne sera pas enclavé par un souci didactique, par une volonté de rigueur formelle. Ok, c'est enthousiasmant, mais des fois malheureusement cela manque. On a quand même très souvent l'impression que cela part dans tous les sens, à cause d'innombrables digressions et de liens illogiques entre les différentes voies d'exploration du domaine de l'horreur. Que Stephen King décide de faire une ambiance « coin du feu », où il discute simplement avec nous, se laissant porter par le fil de la conversation est un gros point positif, et je n'essaie pas de l'entacher. Mais je le répète, quand il touche la théorie dure, la trame globale de son explication est invisible et le lecteur est très vite confus. C'est cependant assez mineur. le deuxième point est bien ridicule, et je ne vais que vous le souffler : parler de l'horreur sur autant de pages rend fou. J'ai été lassé et parfois dérangé de disséquer ce sentiment paradoxal un peu sacré, que l'on aime de temps en temps, et qu'on aimerait bien maitriser. Là, ça faisait beaucoup. Vraiment.
Certains passages sont très bons, excellemment bons. Je retiendrai particulièrement dans le premier tome, le chapitre autobiographique tout bonnement fantastique, et celui où King parle des trois romans majeurs fondateurs de l'horreur.

Venons-en aux obstacles qui m'ont vraiment posé problème et ont rendu ma lecture bien laborieuse. Stephen King décide d'aborder l'horreur sous toutes ses manifestations, et ne reste pas coincé dans le domaine de la littérature. Il développe donc particulièrement le cinéma, mais aussi la radio, par exemple. Et quand les références sont des bouquins, globalement j'arrive à suivre. Ayant une culture de la littérature d'horreur basique mais suffisante, je savais de quoi il parlait et suivait avec plaisir les avis de King là-dessus, le tout servant bien souvent un propos plus global (je dis bien souvent, car comme je l'ai noté plus haut, on se sent parfois si perdu qu'on ne sait plus bien pourquoi King nous parle de ceci ou de cela). En revanche, quand en vingt pages, King me parle de dix films d'horreur des années 50, qui me sont complètement inconnus, eh bien je relâche, moi. J'ai apprécié il y a quelques années les films d'horreur « modernes » (et les apprécie encore de temps à autre) et les grands classiques, disons, mais là, King parle peu de ceux-là, s'entêtant à nous montrer la validité d'une théorie avec par exemple « The Brain from Planet Arous »... le deuxième tome est bien plus tourné vers la littérature et aura donc peut-être plus d'attaches sur le lecteur, le captivera plus facilement. Mais on est très vite noyé sous les avalanches de références à chaque page, et vous avouerez que les oeuvres pleines de références c'est cool quand on en partage un certain nombre. Ce n'était pas mon cas.

Je n'ai pas mis une note méchante pour cet essai puisqu'il serait ridicule d'infliger au bouquin de King mes propres erreurs (je me suis surestimé). Mais ce que je me dis, c'est que le lectorat visé ici est plus âgé que moi, et peut-être bien plus porté sur l'horreur, ce qui fait, je crois, de ce lectorat un groupe réduit d'individus. J'ai donc mis une note neutre, le 7, car l'essai est clairement un must pour quiconque veut tenter d'approfondir le domaine, et se lancer dans la « danse macabre », comme dit King. Cela donne également un nouvel angle de vue sur le travail de King. Mais c'était un peu trop, là!
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