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3,74

sur 347 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce fut long et intense. Alors certes "Les Tommyknockers" n'est sûrement pas un de mes King préféré mais il vaut quand même le détour, ayant apprécié ce long, très long moment passé en compagnie de ce roman.

Les Tommyknockers.

Roberta Anderson dit Bobbi vivant dans le petit village de Haven dans le Maine alors qu'elle était partie sur sa parcelle de terrain en forêt, trébuche sur quelque chose.
Un petit bout de métal dont elle ne connaît pas l'origine mais qui va se révéler être par la suite le point central du roman. Accompagnée par Jim Gardner, un écrivain poète un peu porté sur la boisson, ils vont mettre à jour de ce sur quoi Bobbi Anderson a trébuché qui s'avéra être un vaisseau spatial.

Depuis ce jour, rien ne va plus dans le petit village de Haven dans le Maine où il commence à se passer des choses étranges auprès des habitants...
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Des lumières verdâtres, des habitants qui perdent leurs dents par poignée, mais qui s'accordent tous cependant pour se pas laisser des étrangers intervenir dans LEURS affaires, des vieilles rumeurs que personne ne veut prendre au sérieux, … On ne peut pas dire que les ficelles de Stephen King soit particulièrement originales… mais pourtant, ça fait mouche à chaque fois !

Les éléments étranges, dérangeants s'accumulent progressivement dans le récit ; on attend gentiment une explication à toutes ces bizarreries. Puis arrive un moment où on sent (un peu tard) que les explications n'arriveront pas, et surtout, qu'on n'en a jamais eu besoin. Car ON SAIT qu'on ne peut obtenir un bénéfice énorme gratuitement, sans en payer le prix au centuple plus tard. ON SAIT que notre rationalité nous piège, qu'il fallait écouter notre instinct ou, au pire, celui de notre animal de compagnie qui n'a pas de réputation à défendre ni de ridicule à craindre. Et le prix à payer pour avoir refusé de voir ce qu'on a sous les yeux est souvent immense.

La force de King est également de mettre en scène des héros faillibles : pas d'athlètes sur-entraînés, pas de leaders sûrs d'eux, pas de scientifiques de génie. Ici, un poète alcoolique, dépressif et traînant une myriade de casseroles point de vue psychologique : le type parfait de l'homme incapable de se sauver lui-même, dont on a bien du mal à voir comment il pourrait sauver le monde.

Un environnement ultra-réaliste teinté d'un soupçon de peurs ancestrales, c'est tout ce qu'il faut pour que la sauce prenne. le roman n'est pas parfait, et traîne en longueur par moment. Mais ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu de Stephen King, et j'avais oublié à quel point un livre l'horreur peut être simple et efficace.
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L'écoute de ce livre fut une très belle expérience. Ce n'est pas mon King favori jusqu'à maintenant, mais il m'a quand même plu. Bien que ce roman soit très dense, avec quelques petites longueurs, l'histoire m'a intriguée et a suscité mon intérêt pendant toute l'écoute. Bobby, écrivaine, découvre enterré un vaisseau spatial, dont l'équipage est en hivernation. Elle invente une machine à écrire télépathique, afin de communiquer avec eux. Et peu à peu, sa descente aux enfers se fait. Encore une fois, les personnages sont tellement bien construits… juste dommage de voir les personnages secondaires mourir à la queue leu leu !! Un bon King, qui fait le job qui a faire, soit nous faire passer un bon moment de lecture !
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Après It et Misery, que j'avais dévoré lors de leurs sorties en traduction française, ces Tommyknockers m'avaient semblé un poil plus fades.
L'infatigable Stephen King, ne pouvait faire mouche à tous les coups face à des lecteurs de plus en plus "fans" mais -aussi- davantage éxigeants.
Pourtant, certaines idées développées dans le roman ne manquent pas d'intérêt, dont l'idée d'une menace toujours présente quoique enfouie... Ou d'une communauté "infectée".
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En seconde lecture après des années, ce classique reste un incontournable du romancier américain. Mêlant habilement fantastique et épouvante, il nous délivre un suspense qui montera crescendo, dés que la jeune romancière Bobbi Anderson aura trébuché sur un morceau de métal qui dépasse du sol. Intriguée, elle commence à creuser et découvre un bout d'objet insolite enterré en forêt qui la met en transe... Dés lors À Haven Falls dans le Maine, se déroulent des événements suspects.
Cette fiction a été portée au grand écran en 1993 par John Powers dans un bon film du même titre, nous distillant avec précision cette histoire fantastique.
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Mais que reprochez-vous à ce livre ? Bon, ce n'est pas le meilleur des King, je vous l'accorde, mais franchement j'ai bien aimé.

Nous suivrons donc ici pendant deux ou trois mois les habitants de Haven, petite ville du Maine. Quand Bobbie trébuche sur un objet étrange dans son jardin, c'est toute la ville qui va s'en trouver bouleversée. Immédiatement « envoûtée » par l'objet, elle va se mettre en tête de le déterrer révélant ainsi un vaisseau extra-terrestre qui va petit à petit s'emparer de son esprit et de celui de tous les habitants : des plus jeunes aux plus anciens. Et quand son ami Gardener va débarquer à Haven, tout va s'accélérer pour son bien… ou pas.

Même construction que ses autres ouvrages avec un panel de personnages fourni, des petites tranches de vie décrites en détail sur chacun d'eux et un personnage central avec lequel on a du mal à sympathiser. Même si Gard finit par agir correctement au bout du chemin, je l'ai tout de même trouvé antipathique et il m'a grandement agacé tout le long de l'ouvrage. Alors que j'ai adoré le personnage du grand-père, le plus courageux des grand-pères que j'ai rencontré dans mes lectures ❤️

Et comme de coutume avec King, mon coeur de maman a vécu des instants absolument terribles pendant cette lecture… et j'ai, surement pour cette raison d'ailleurs, beaucoup apprécié la fin. Elle m'a enchanté après quelques longueurs, j'avais hâte que cela se termine car cela commençait à tourner en rond.

Mention spéciale pour la narratrice @audible_fr qui était INCROYABLE, elle m'a immergé à 100% dans l'histoire, le ton était juste, la lecture fluide, un vrai régal à écouter. Je finirais donc sur cette petite rengaine qui m'a poursuivi pendant un mois…

"Tard, la nuit dernière et celle d'avant
Toc! Toc! à la porte, les Tommyknockers
Les Tommyknockers, les esprits frappeurs..."
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Bon, vous connaissez Stephen King. Vous savez que celui-ci aime prendre son temps pour mettre en place son décor et ses pions. Les Tommyknockers ne déroge pas à la règle, puisque avec ses 900 pages, l'auteur va vraiment y aller tranquillement pour nous dévoiler le coeur de son histoire. le roman se divise en trois parties distinctes qui pourront vous paraître assez inégales, mais le King est fort. Il vous fera tourner les pages avec une obsession qui entre en corrélation avec ce que les personnages vivent dans cette histoire.
La première partie nous plonge dans la découverte que fera Bobbi, alias Roberta Anderson, dans le bois juste derrière sa maison. Celle-ci se prend les pieds dans une drôle de forme en acier qui sort de terre et c'est le début du cauchemar pour les habitants de Haven. Sans le savoir, Bobbi est attrapé par les tommyknockers et nous aussi… On se doute assez rapidement de ce que pourrait bien être cette drôle de forme qui sort de terre, mais ne vous y trompez pas, le King ne va pas nous parler d'une vieille invasion d'extraterrestres que l'on aurait déjà vu, enfin presque…

« Tard, la nuit dernière et celle d'avant
Toc! Toc! à la porte – les Tommyknockers
Les Tommyknockers, les esprits frappeurs…
Je voudrais sortir, mais je n'ose pas
Parce que j'ai trop peur
du Tommyknocker »

Comme je le disais, le King prend son temps et va nous plonger, comme à son habitude, dans le village de Haven et dans la vie de ses habitants qui commencent à être chamboulés par la découverte de Bobbi. Les tommyknockers passent à l'action et semblent prendre possession de l'esprit et des corps des villageois. Stephen King donne de la voix à chacun d'entre eux et c'est à ce moment que le roman pourra en perdre certains. On ne va pas se mentir, mais l'auteur en fait peut-être un peu trop et nous parle d'habitants qui n'apportent pas forcément grand chose à son histoire. Mais, le King joue avec les mots et chacun d'entre eux sera une porte ouverte pour la réflexion et je peux vous garantir que Les Tommyknockers est assez riche en thématique. Qui dit invasion extraterrestre, dit peur de l'inconnu et de l'ennemi. L'auteur va évoquer cette crainte qui sévit parmi la population américaine depuis le début de la Guerre Froide et de la menace communiste. Il y a cette crainte du conflit et encore plus du nucléaire qui aura une part importante dans ce récit. Si l'impact est un peu moindre aujourd'hui, il faut tout de même avouer que le roman de Stephen King a dû faire de l'effet à l'époque. La force de ce récit vient aussi du fait que le maître de l'horreur donne la parole aux classes ouvrières et moyennes des USA et non à sa force armée.
Les Tommyknockers, c'est aussi un travail sur l'obsession qui ronge la nature humaine. Dès la découverte de cet objet sortant de terre, Stephen King s'applique à nous parler de cette caractéristique humaine qui peut nous amener au pire. Bobbi ne semble plus rien contrôler dès lors qu'elle est en contact avec ce vaisseau et ce sera le cas aussi pour les autres. Entre état de conscience et de laisser aller, les habitants de Haven vont donner libre cours à leurs penchants. J'ai aussi l'impression que le King parle de lui, de ses problèmes d'alcool, de drogue, de sa descente en enfer, mais surtout de sa rédemption. L'intérêt pour ce vaisseau devient une obsession pour tous, comme une allégorie de l'addiction qui prive les individus de leur personnalité, les change en monstres.

Ce qui m'a vraiment plu dans cette lecture des Tommyknockers, ce sont les différents passages où Stephen King évoque la transformation, la mutation et les évolutions physiques et psychologiques des habitants de Haven. On sent, à travers ces nombreuses scènes, un amour sincère de la part de l'auteur pour le cinéma Bis, la matière organique, pour les effets pratiques et la violence graphique. C'est simple, avec son écriture parfois cinématographique, King réussit à nous faire sentir les odeurs des corps et à ressentir la moindre texture qui change devant nos yeux ébahis. Entre les maux de têtes, la transpiration, les dents qui se déchaussent avec le sang qui va avec, le maître de l'horreur n'est pas avare en détails et je crois que cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un King aussi cradingue et aussi dérangeant. Stephen King m'a vendu du rêve dans ce roman en réussissant à mélanger l'horreur graphique avec ses petites notes d'humour, qui font que l'on en redemande sans cesse. Vous l'aurez compris, si vous êtes amateur de ce genre de transformation au cinéma, Les Tommyknockers saura allégrement vous satisfaire. On ne peut qu'imaginer ce que deviendrait cette histoire entre les mains d'un Cronenberg ou d'un Carpenter…
Lien : https://tomabooks.wordpress...
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Lors d'une habituelle promenade avec son chien dans les bois environnant sa maison, Bobbi Anderson, une écrivaine vivant à Haven (une autre petite ville fictive du Maine), trébuche sur un morceau de métal qui dépasse du sol. Intriguée, elle creuse et pense d'abord à une boîte de conserve puis à une épave de voiture en constatant qu'elle ne parvient pas à l'extirper. Obsédée à l'idée d'en savoir plus, elle continue de creuser et a l'impression de changer au contact du métal. Elle n'est pas la seule : son chien semble rajeunir et elle déborde d'idées incroyables. En parallèle, son ami Gard, poète alcoolique, fuit après avoir provoqué un scandale et la rejoint à Haven, son refuge, mais à son arrivée, il constate que Bobbi n'est plus tout à fait la même et que ce changement s'opère chez tous les habitants de la ville... sauf sur lui.

Je suis bon public avec Stephen King, je suis impressionnée par sa plume, sa capacité à donner vie à une ville, à bien retranscrire les émotions humaines, et par ses intrigues. Il m'a fait rêver durant mon adolescence où j'ai enchaîné plusieurs de ses ouvrages. Avec du recul, cependant, je réalise que Les Tommyknockers a été l'un des plus laborieux à lire. Les idées sont intéressantes et je trouve toujours originale cette menace qui contamine sournoisement toute une ville, et comment elle s'insinue à mesure que Bobbi creuse. J'ai aussi trouvé angoissant le changement qui s'opère chez les personnages, le fameux incident du petit magicien, Gard qui voit bien que quelque chose se passe sans que ça le touche. Il y a des passages vraiment maîtrisés, comme celui des poupées, et ce que devient la ville. J'ai même beaucoup aimé la référence à Ça !

Mais c'est le rythme qui m'a moins plu. J'ai trouvé des longueurs dans l'histoire et trop de passages sur Gard complètement bourré, l'histoire aurait pu être plus percutante sans ces moments redondants. On ne voit pas assez les Tommyknockers, et à l'époque je trouvais l'origine du mal un peu vague ; maintenant, je suis plus adepte des interprétations donc ça va.
Par contre, le final... J'ai beaucoup aimé. Ce qui est bien avec Stephen King, c'est qu'il n'a pas peur de faire les choses en grand (rien qu'à voir le Fléau, où il condamne 99,4% de la population mondiale dès le début de l'histoire) !
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je viens juste de terminer ce roman de Stephen King que j'ai trouvé un peu différent des autres.

En effet cette fois-ci l'auteur s'attaque à la science-fiction et comme il ne le fais pas à moitié ici attaque avec un pavé de presque 600 pages.


Le thème principal de cette histoire n'est pas là où on le croit, puisqu'il réside dans les addictions et l'alcoolisme le tout sur un fond d'histoire fantastique science-fiction.

Comme toujours les personnages sont très bien écrits.

Un bon récit, mais pas son meilleur.

Très bon quand même.
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Stephen King est un grand raconteur d'histoires. Il sait exactement comment nous plonger en quelques chapitres dans la vie de ses personnages et passer insidieusement d'une vie banale à un malaise indéfinissable. Il instille peu à peu des éléments qui nous font douter de la réalité et croire à tout ce qu'il peut raconter, même le plus absurde ou le plus rabaché.
Les Tommyknockers ne font pas exception et il est difficile de lâcher ce roman avant la fin.
Même s'il est un peu long et qu'au milieu, on se demande où on va. Même s'il y a beaucoup de personnages et qu'on s'y perd un peu par moments. Même si certaines technologies font sourire et qu'on se demande pourquoi diable il faut que les écouteurs soient reliés avec des FILS, alors qu'on a inventé le bluetooth depuis. Même si je ne suis pas une grande fan de science-fiction. Même si certaines scènes sont vraiment tirées par les cheveux. Ca reste malgré tout un très bon Stephen King, qui vaut la peine d'être (re-)lu.
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