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3,78

sur 859 notes
Recueil de nouvelles de Stephen King.

Les Langoliers – Un avion reliant Los Angeles à Boston se retrouve vidé de ses passagers en plein vol, sauf une poignée de personnes qui émergent d'un sommeil peu réparateur. L'appareil atterrit dans un petit aéroport du Maine, également déserté et étonnamment silencieux. Rapidement, il devient clair que les rescapés du vol 29 de l'American Pride ne sont plus à tout à fait dans leur réalité. « le monde, autour de nous, se dissout irrémédiablement. » (p. 183)

Cette longue nouvelle du maître de l'angoisse a été adaptée en téléfilm, diffusé à plusieurs reprises sur M6. Mon jumeau et moi gardons un souvenir hilare et impérissable de ce gros nanar aux effets spéciaux déjà dépassés à l'époque de leur création. « Il faut que nous partions d'ici. Vite. Parce qu'il y a quelque chose qui vient. Une chose mauvaise, qui fait un bruit de crépitement. » (p. 146) Si mon premier vol n'a pas été tout à fait serein, je ne suis pas vraiment inquiète en avion. Mais cela ne semble pas être le cas de l'auteur ni de son fils (je suppose que c'est son fils, vu le prénom). Pour une raison que je refuse d'analyser, cette dédicace suscite en moi un grand rire nerveux. « Pour Joe qui lui aussi a toujours les boules en avion. »

Vue imprenable sur jardin secret – Morton Rainey est un auteur à succès. Aussi n'est-il pas étonné qu'un dingue sonne un jour chez lui pour l'accuser de lui avoir volé son histoire. Un dingue, vraiment ? L'homme est convaincu de son bon droit et prêt à tout pour obtenir justice, vraiment à tout. Très vite, Morton comprend qu'il ne s'en sortira pas avec de simples preuves et que l'inspiration réclame un tribut de sang. « Lorsqu'une idée d'histoire vous vient à l'esprit, personne ne vous en donne un droit d'exploitation sur papier timbré. On ne peut en justifier l'origine. Et pourquoi le faudrait-il ? On n'établit jamais de reçu pour des choses données ? » (p. 378)

Dynamique et efficace, cette nouvelle est parfaitement angoissante, même si j'avais compris le noeud de l'intrigue dès les premières pages. le texte semble un exutoire pour le King, une façon de s'excuser pour tout plagiat plus ou volontaire qu'il aurait commis. Mais comme l'expérimente Morton Rainey, la culpabilité prend parfois des chemins détournés pour hanter et punir le fautif. Je finis surtout avec une phrase qui m'a fait hurler de rire et me demander comment le personnage pouvait connaître une telle saveur : « Il avait dans la bouche un arrière-goût de crotte de lapin. » (p. 380)
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Stephen King est un écrivain que je tiens dans la plus haute estime, un génie des Lettres contemporain, tous genres confondus (n'en déplaise à ses détracteurs qui ne liront pas ce billet de toutes façons) et ça me coûte toujours de ne pas lui attribuer le nombre d'étoiles maximal. Disons-le d'emblée, des deux nouvelles qui composent ce recueil (ou plutôt courts romans), ma préférence va à la seconde, Vue imprenable sur jardin secret, et de loin.

Je ne m'attarderai donc pas sur Les Langoliers, car malgré une histoire digne des meilleurs épisodes de la quatrième dimension et une imagination qui se révèle à nouveau hors du commun (mais où King va-t-il chercher tout ça ? La réponse, peut-être, dans le second récit ?*), je l'avoue : je me suis emmerdée ! (Sauf un passage où l'image, inattendue, m'a bien fait… rire) Que de longueurs ! Mais ce qui m'a avant tout déplu, c'est le manque de profondeur des personnages dont certains confinent à la caricature (ça me fait mal de le dire). Seuls Craig Toomy et Dinah, la jeune aveugle, sauvent la mise, et encore. le développement psychologique de ses personnages étant à mon sens du grand art chez S.King, vous comprenez m'a déception.

Par contre, de ce point de vue, je me suis régalée avec Vue imprenable sur jardin secret. le lecteur y observe la lente dégradation d'un esprit humain arrivant à son point de rupture psychotique.
Morton Rainey, dit Mort, est un auteur en proie à une longue dépression depuis que… (je ne vous le dis pas : c'est la clé du récit), aggravée encore par la séparation d'avec son amour de toujours qui l'a trahi. Et le voilà seul et en panne d'inspiration, dans la résidence d'été de son couple défunt, perdue sur les bords du lac Tashmore (lieu fictif), où débarque un certain John Shooter venu l'accuser de plagiat et qui n'aura de cesse de le harceler afin d'obtenir réparation.

Par le biais de son personnage, Stephen King aborde à nouveau le thème de la création littéraire et s'interroge sur la dette dont est redevable tout écrivain envers ses pairs et ses prédécesseurs. Il est ici question de plagiat (conscient et inconscient) dont l'idée obsédante mène le « héros » à la paranoïa et à la folie. Un auteur est-il forcément un malade mental et un fou furieux en puissance ? Ecrit-il pour ne pas le devenir, justement ? Ces questions hantent notre cher écrivain (je parle ici de Stephen King), et lui ont permis d'accoucher de ses plus grands chefs-d'oeuvre (notez que le personnage de l'écrivain apparaît dans presque tous ses récits, même dans Les Langoliers).

Malgré quelques longueurs également, j'ai adoré cette nouvelle (dans laquelle j'ai retrouvé du Horla de Maupassant –le thème du double- et du Norman Bates de Psychose), qui tient plus du psychologique que du fantastique. La frontière entre les deux étant toujours floue chez Stephen King (la touche finale dans l'épilogue brouille à nouveau les pistes et nous fait douter, encore). Magistral vous dis-je, avec une mention spéciale, et ce sera la dernière, pour la métaphore de la baie vitrée.

* « Les gens lui demandaient parfois d'où il sortait ses idées ; la question avait beau avoir le don de le faire ricaner, il se sentait vaguement honteux, vaguement mystificateur. On aurait dit qu'ils croyaient à l'existence d'une vaste Décharge Centrale des Idées, quelque part (comme on peut croire aux cimetières d'éléphants ou aux villes d'or, ailleurs), et qu'il disposait d'une carte secrète lui permettant d'y aller et d'en revenir […] »
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Peut-on parler de nouvelles quand la première de ce livre fait 280 pages ? Peut être si l'on considère que les oeuvres de Stephen King sont le plus souvent des pavés.
"Minuit 2" démarre avec "Les langoliers" don't j'avais le souvenir d'une adaptation télévisé, on peut dire que c'est efficace. Très surnaturel, on entre très vite dans le récit, bien sûr les membres du groupe ont chacun leur utilité, King ne les a pas choisi au hasard. le phénomène qui arrive à ces personnes n'est pas très original mais l'explication qui va en découler l'est beaucoup plus nous laissant avec quelques frissons.
J'ai eu plus de mal à entrer dans la seconde histoire "Vue imprenable sur jardin secret", je l'ai trouvé longue à démarrer jusqu'à l'épisode du chat où le rythme va s'accélérer et l'atmosphère devenir plus oppressante. C'est très bien construit, la tension monte crescendo jusqu'au dénouement puis l'ultime pirouette de la dernière page qui nous laisse un peu perplexe.
Vous l'avez compris, c'est un bon cru et ça fait du bien.
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Le Maître disait souvent qu'il écrit en fonction de ses cauchemars ou aussi bien de ses rêves qu'il fait, que ses idées lui viennent dans ses nuits aux frontières du réel. Et en effet, ses meilleures idées lui viennent inconsciemment.
Ce recueil représente en partie le génie de Steevie avec cette façon qu'il a de nous plonger directement dans un univers parallèle, bizarre et étrange.
"Minuit 2" est absolument génial, même s'il n'atteint pas les sommets de certains de ses chefs-d'oeuvre comme "Salem", "Ça", "Misery", "Shining", "Simetierre" ou "Marche ou crève". C'est un recueil qui se lit facilement, que une fois commencé, on le dévore à une vitesse fulgurante pour mieux connaitre le dénouement. le bouquin comporte deux histoires :

"Les langoliers" qui semble tout droit sortie d'un épisode de "Au-delà du réel", raconte l'histoire de passagers qui prennent le vol de nuit Los Angeles - Boston, que au bout d'une heure de vol, les personnes qui s'étaient endormies, se retrouvent toutes seules dans l'avion, les autres ont disparues. L'avion est entré dans une faille spatio-temporelle et se retrouve dans le passé. L'un devient fou et les autres feront tout pour retrouver la faille... Ce voyage nous montre le passé tel que le perçoit l'auteur : mort, vide, désert, sourd et dangereux. Une excellente novella angoissante, palpitante, pleine de suspense et d'imagination comme seul Stephen King sait si bien le faire.

"Vue imprenable sur jardin secret" raconte l'histoire d'un auteur de romans à succès, Morton Rayney, fraîchement divorcer, se retrouve tout seul et voit un individu portant un manuscrit, sonner à sa porte. L'individu l'accuse de lui avoir plagié l'une de ses nouvelles et Morton n'a que 3 jours pour lui prouver son erreur. S'en suit alors une course poursuite des plus captivantes qui va vous tenir en haleine avec un dénouement assez inattendu. Avec cette novella pleine de colère, le génie reprend le thème de l'écrivain, qu'il avait déjà utilisé auparavant dans "La part des ténèbres".
Quant à l'adaptation "Fenêtre secrète", je l'avais trouvé dans son ensemble, crédible, cohérente et assez fidèle. En revanche, j'ai eu une nette préférence pour le dénouement final du film plutôt que du livre qui m'avait bien plus surpris.

Pour conclure, comme à l'accoutumée, l'écriture de Stephen King est toujours un véritable régal avec sa mise en scène des personnages proche de la perfection. le Maître du suspense et de l'horreur porte si merveilleusement bien son nom, tel Elvis Presley le King de la musique rock, Stephen King est quant à lui, le Roi de la littérature fantastique. Je vous recommande fortement ce recueil qui est un authentique bijou Kingien.
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Résumé des" Langoliers" : Brian Engle vient de poser l'avion avec lequel il a effectué un vol Tokyo-Los Angeles. le commandant n'est pas mécontent d'avoir terminé ce voyage, puisqu'un problème de dépressurisation a bien failli tourner à la catastrophe.
Mais voilà que l'atterrissage s'annonce encore plus cauchemardesque : un responsable de la compagnie American Pride vient annoncer à Brian que son ex-femme est morte dans l'incendie de son appartement, à Boston. La compagnie offre le voyage jusqu'à Boston au commandant Engle qui embarque à bord du vol 29 d'American Pride.
La liaison entre L.A.X et le Massachusetts est toujours très fréquentée et de nombreux autres passagers embarquent à bord du même appareil. Après le décollage, Brian et quelques autres passagers s'endorment. Et lorsqu'ils se réveillent, ils ne sont plus qu'une dizaine. La plupart des passagers, le personnel de bord et les pilotes ont disparus. Brian parviendra-t-il à prendre les commandes du vol 29 ?

Résumé de "Vue imprenable sur jardin secret" : Morton Rainey a surpris sa femme en compagnie d'un autre homme et le divorce vient juste d'être prononcé. Mort, un écrivain qui connaît un certain succès, a donc quitté le domicile conjugal de Derry et réside à Tashmore, dans la seconde propriété de l'ex-couple. Là, il tente d'écrire un nouveau roman mais ses diverses tentatives se révélant désastreuses, Mort préfère passer son temps à dormir.
Un beau jour, pourtant, la routine de Mort se voit chamboulée. Un certain John Shooter débarque à Tashmore et prétend que Mort a plagié l'une de ses histoires. Il lui remet le manuscrit d'une nouvelle intitulée « Vue imprenable sur jardin secret » et s'en va, en promettant de revenir expliquer ses exigences à l'écrivain. A la lecture de l'histoire de Shooter, Mort se rend compte que celle-ci présente de grandes similitudes avec l'une de ses propres nouvelles. Commence alors une période de doute pour l'écrivain déjà très fragilisé par son divorce.

J'ai beaucoup aimé "Les Langoliers", la première nouvelles (le « Minuit 1 » de ce recueil), un peu moins "Vue imprenable sur jardin secret" (le « Minuit 2 »), un peu trop prévisible à mon goût.

Ave "Les Langoliers", Stephen King met en scène la fin du monde de façon aussi effrayante que convaincante. le monde que nous connaissons, usé et à bout de souffle, disparaît dévoré par les Langoliers et laisse place à un monde neuf, plus coloré et mieux armé pour faire face au passage du temps. Une poignée de personnes, parmi lesquelles Brian Engle, est prise entre ces deux mondes, à bord du vol 29. Brian et ses compagnons d'infortune vont tenter d'échapper à la destruction qui menace toute chose.

Peu à peu, alors qu'approchent les Langoliers, la réalité que tous connaissent devient un néant sombre et oppressant. Les Langoliers sont munis de mâchoires puissantes et dévorent des bandes du monde, le laissant noire et vide. Vision cauchemardesque, les Langoliers s'annoncent tout d'abord par un bruit infernal, lequel devient de plus en plus perceptible au fur et à mesure de leur approche.

"Vue imprenable sur jardin secret" met en scène un écrivain dont la solitude va se révéler fatale. La plus grande ennemie de Mort Rainey, c'est la dépression qui le guette depuis son divorce.

Lentement, au fil des contacts avec John Shooter, Mort se pers dans des pensées de plus en plus obsessionnelles et paranoïaques. Il ne parvient plus à penser de façon rationnelle.

Ce sont les pensées de Mort et la succession des différents événements qui nous mettent sur la piste de la solution du mystère entourant John Shooter. On comprend, petit à petit, que ce dernier n'est pas ce qu'il semble être et que le coupable des événements atroces ayant lieu dans cette nouvelle n'est pas spécialement celui que l'on nous dénonce.

"Les Langoliers" était donc une nouvelle beaucoup plus intense, plus prenante que "Vue imprenable sur jardin secret". Pleine de suspense, la première histoire de Stephen King se lit d'une traite, tant le King parvient à nous tenir en haleine. Conseillé à tous les fans !
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Deux nouvelles d'excellente facture dans ce roman de notre grand Stephen King qui ne me déçoit jamais pour le moment !!!!
Dans la première nouvelle "Les langoliers", des voyageurs d'un avion se retrouvent seulement une dizaine face à la disparition d'autres personnes, de villes.... Ils sont confrontés à ce que l'on peut appeler une diversion temporelle. Et du coup comme bien souvent dans ses livres, Stephen King arrive à nous dépeindre une personnalité profonde pour chacun face à cette situation : peur, courage, agressivité, colère, espoir, amour......
Dans "Fenêtre secrète", nous faisons connaissance avec un écrivain qui est accusé de plagiat par un homme sorti d'on ne sait où ! Bien entendu impossible de ne pas se rappeler le film avec Johnny Depp que j'ai vraiment beaucoup aimé. Mais quelle surprise de constater des variantes entre les deux. D'autant que le personnage de Morton notre écrivain est travaille jusqu'au tréfonds de son âme.

Un livre de Stephen King que je vous recommande
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Je vous fais un retour sur "Minuit 2" de Stephen King. le recueil contient deux nouvelles/courts romans. Les langoliers et Vue imprenable sur un jardin secret. Mon retour se portera sur la deuxième nouvelle car la première n'est pas dans mes goûts.

Dire que j'ai trouvé le début passionnant serait mentir mais la lecture avait quand même un petit goût de "reviens-y".

Le thème principal évoqué ici est un thème qui me parle et me touche beaucoup.

J'ai bien aimé que la fin laisse place à l'interprétation du lecteur, c'est en tout cas comme ça que je l'ai vu.
En bref un moment de lecture sympa mais sans plus.
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Autre recueil de nouvelles de Stephen King. Certains ont préféré la première, d'autre la seconde, moi j'ai tout aimé.
Minuit 1: L'heure où un avion peut atterrir dans le néant, le monde des Langoliers.
Minuit 2 : L'heure où un écrivain peut rencontrer le pire, dans un jardin très secret d'où l'on ne revient pas.
Dans la première, les passagers d'un avion en partance pour Boston se réveillent après un court somme et s'aperçoivent qu'hormis une dizaine de personnes, l'avion est vide. le point fort du récit repose sur les relations entre les passagers restants et on flirte allègrement avec la Science-fiction, cette fois.
Dans la seconde, il s'agit d'un écrivain, Morton Rainey, qui se retrouve accusé d'avoir volé le manuscrit d'un autre. Après avoir jeté l'oeil sur le texte, il s'avère qu'en effet, il s'agit d'un quasi copier-coller de son propre livre.Cette deuxième nouvelle est davantage axée sur la psychologie des personnages, et l'angoisse est bien présente.
Deux grandes réussites, donc. J'ai adoré.
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Deux longs récits : "Les Langoliers" et "Vue imprenable sur jardin secret" dont le thème est Minuit, l'heure fatidique. Des cauchemars éveillés et c'est lorsque le rêve se révèle être réalité que le thriller fantastique s'enchaîne. L'invraisemblable devient le vraisemblable avec toutes les horribles conséquences qui peuvent en découler. La force de Stephen King est de faire croire que ces fictions auraient pu être réelles et le redevenir. Quelques lenteurs par endroits cependant.
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C'est une coutume: en juillet, j'emprunte à la bibliothèque une pile de livres à emporter dans mes bagages pour les vacances. Cette année, j'ai fait exhumer Minuit 2 et Minuit 4 de la réserve où les livres étaient sagement rangés. J'avais envie de decouvrir ces quatre nouvelles de Stephen King que je n'avais encore jamais lues.

J'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans l'histoire des Langoliers. Les voyages en avion, ce n'est pas ma tasse de thé et je ne suis pas vraiment parvenue à m'imprégner de l'ambiance que l'auteur a voulu créer dans cette nouvelle. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de passages « lents » qui ôtaient pas mal de suspense à l'histoire. Je me suis un peu ennuyée à vrai dire...

Par contre, j'ai devoré « Vue imprenable sur jardin secret » ! Là, le suspense est réellement présent. le rythme de l'intrigue est soutenu et on a juste envie de retracer le fil des événements car on sent bien que quelque chose ne tourne pas rond… de plus, on sent le regard de l'auteur qui se pose de manière ironique sur son personnage qui est lui aussi un auteur. C'est une sorte de mise en abîme qui me plait. Si on connait un peu l'oeuvre de Stephen King, on y repère aussi quelques clins d'oeil discrets à d'autres de ses romans. Mais je n'en dirai pas plus car ce serait vraiment gâcher la découverte de cette lecture.

La suite dans Minuit 4...
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