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Citations sur Des vies à découvert (82)

- Qui ?
- Mary Treat. Je ne promets rien mais je sais qu’elle habitait sur Plum, au début. Avant d’emménager dans sa propre maison sur Park. J’ai en tête que c’était dans cette portion de rue entre Sixth et Seventh, juste après Prum Hall.
- Mary Treat ?
- La savante. Je vous ai parlé d’elle.
Willa se creusa la tête et quelques mots lui revinrent à l’esprit : Landis, Susan B. Anthony, et le type du jus de raison. « Redites-moi ça
- Une femme de science et une écrivaine, très connue à son époque. L’un des plus fervents soutiens américains à Darwin et à la théorie de l’évolution à la fin du dix-neuvième siècle
- Oui, vous l’avez en effet mentionnée. Elle entretenait une correspondance avec Darwin. Etes-vous en train de me dire qu’elle vivant dans ma maison ?
- Je dis qu’il est possible qu’elle ait vécu dans votre maison. Je suis sûr que nous pouvons déterminer son adresse exacte car nous avons tous ses papiers. Elle est morte sans héritier, il nous a donc été fait donation de tout ce qu’elle possédait.
- Si vous aviez tout, fit remarquer Willa, vous auriez des lettres de Charles Darwin.
- Oh, bien sûr. Voulez-vous les voir ?
Willa resta estomaquée tandis que Christopher Hawk disparaissait dans les hauteurs des arcanes de Vineland. Moins de cinq minutes plus tard, il était de retour avec un carton. Il s’assit à la longue table et en sortit une chemise en papier kraft format légal dont l’étiquette imprimée en caractères minuscules disait : »Lettres de Darwin à Mary Treat » Willa prit place à côté de lui et ouvrit la chemise.
« Pu …tain »
La vue de l’écriture de Darwin lui donna des frissons. Cette lettre n’était pas une copie.
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En réalité, c'était à sa mère qu'elle aurait aimé parler (...). Au saut du lit ou avant de s'endormir, chaque fois qu'une dispute avec [sa fille] lui laissait le coeur en miettes, c'était sa mère qui l'avait aidée à se rassembler. Quand une personne avait une telle importance, on ne la perdait pas à sa mort, on la perdait chaque jour où l'on restait en vie.
(p. 23)
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Elle regarda Dusty, toujours complètement éveillé, et se demanda à quel stade de sa fonction de tutrice elle devrait se priver d’expressions comme « l’avoir dans le c.. ». La question s’était déjà posée à elle, quand Zeke et Tig étaient petits. Mais ses frustrations étaient tellement moins grandes à l’époque.
- Et si Tig avait raison ? demanda-t-elle
- Que le problème est vraiment celui d’un monde à court de ce dont nous avons besoin. Que le capitalisme ne peut survivre que de l’expansion permanente mais que le puits finira par s’assécher.
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Le héron arpentait à présent les berges du ruisseau très près de l’endroit où ils étaient assis. Thatcher et Mary le regardaient serpenter parmi les hauts roseaux à l’affût de sa proie. Regardaient couler le ruisseau rouge, le sang de la forêt dissolvant la terre.
« Je suppose que c’est dans notre nature, dit-elle finalement. Quand les hommes craignent de perdre ce qu’ils connaissent, ils suivraient n’importe quel tyran qui leur promet de restaurer l’ordre ancien.
- Si telle est notre nature, alors la nature est pure folie. Les temps que nous vivons sont les plus dangereux que nous ayons jamais connus."
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"Je suis désolée. Je sais que tu as horreur de ça. Mais tu vas peut-être devoir me laisser être triste, d'accord.
- D'accord. Mais triste de quoi ?"
Elle haussa les épaules, regardant au loin. "Je ne sais pas. Ce putain d'ouragan Sandy et ces putains de restrictions budgétaires des parcs nationaux. Nous n'avons pas les moyens d'arrêter de faire ces conneries qui détraquent le climat, et nous n'avons pas les moyens de ramasser les morceaux une fois que les conneries sont faites."
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Des bibliothèques occupaient un mur, garnies, supposait-il, d'objets attestant l'érudition du docteur. (...)
[Il] résista physiquement à la tentation de traverser la pièce pour lire les titres des ouvrages, force magnétique qui le possédait depuis le jour, à la fin de son enfance, où il avait pour la première fois posé les yeux sur un livre.
(p. 104-105)
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Dans quel monde vit-on Iano ? On dirait que les règles n’ont plus cours. Ou alors nous avons appris un ensemble de règlements, et puis quelqu’un a tout changé. 
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La patience de Willa connut une nouvelle cote d'alerte le matin où il fallut préparer Nick [beau-père handicapé, âgé, en surpoids] à partir en voiture (...).
« Je ne plaisante pas, Nick. Je ne suis pas assez forte pour faire ça sans ton aide. »
Il agita une main en l'air.
« Ston poutso mou louloudia kai giro giro melises. »
A savoir : « Mon pénis a des fleurs et des abeilles qui lui tournent autour. » La langue grecque ne reculait devant rien pour exprimer la profondeur d'un sentiment : dans ce cas, s'en foutre royalement.

(p. 123 & 125)
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Il resserra les bras autour de sa taille, et elle fit semblant de le croire. Sa confiance était enviable et horripilante. La plupart du temps, elle n'attendait pas de lui qu'il apporte une solution à ses inquiétudes ni la contredise, elle avait simplement besoin qu'il l'écoute et lui accorde qu'il y avait de quoi s'inquiéter. C'était un des principes du mariage, elle le lui avait expliqué maintes fois. Aujourd'hui, ce n'était pas pareil. Elle avait besoin d'avoir tort.
(p. 80)
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Quand les hommes craignent de perdre ce qu'ils connaissent,ils suivraient n'importe quel tyran qui lui promet de restaurer l'ordre ancien.
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