Walking Dead, Tome 5 : Monstrueux

Je me rappelle que mon compagnon avait été très marqué par ce tome là en particulier. Mais pour le coup sans plus, sans aucun doute parce qu'il me l'avait trop vendu ! :p Puis il faut dire que quelque part j'étais "spoilée" par la série, je savais que le gouverneur était un vrai taré. Donc horrible mais sans surprise.

Le cinquième tome relance l'action après le quatrième où l'équipage se posait dans le pénitencier.

C'est de nouveau le temps des explorations, avec la dialectique espoir-déception... Ici, un hélicoptère est aperçu en perdition et une expédition de trois personnes est menée.

Les choses se passent mal et ils tombent entre les mains du Gouverneur et de son armée de mercenaires, assoiffés de violence et de combats entre humains.

Le lecteur devine sans peine que le Gouverneur est appelé à jouer un rôle important dans la suite de la saga. Ne serait-ce que comme contrepoint des options humanistes que semble prendre le groupe de "héros" mené par Rick.

Gouverneur est prêt à tout. Et il véhicule son lot de contradictions, de paradoxes... comme le fait de garder sa fille (selon toute vraisemblance) chez lui, enchaînée, alors qu'elle est devenue un zombie. Ou ces aquariums remplis de têtes de zombies qui s'agitent comme autant de visages dans des postes de télévision.

Le titre du recueil fait -bien sûr- référence aux humains, seuls aptes à décider de leurs actions. Ils sont monstrueux, quoi qu'ils fassent ou ne fassent pas.

Pendant ce temps, au pénitencier, en l'absence de Rick les choses commencent à bouger et pas spécialement dans le "bon" sens...

Bref un tome tout en promesses à concrétiser.

Les choses semblent s'être calmées à la prison. le bloc A est nettoyé. Glen fait une découverte vestimentaire très "classe" qui va se révéler très utile. Quelque chose dans le ciel attire la curiosité de Rick qui part, flanqué de deux compagnons, pour voir ce qui se passe dehors. Arrivés en ville, le "monstrueux" prend sens.

Un tome avec un nouveau cadre et de nouveaux protagonistes. Là où on pensait avoir vu les plus noirs penchants de l'âme humaine, les auteurs nous montrent qu'il y a TOUJOURS pire ! Violence, manipulation, torture, embrigadement, cet opus nous montre une société aux moeurs dégénérées qui va de paire avec la folie perverse de ses dirigeants. Là où certains ont des oeillères, d'autres font des coupes franches. Quel avenir pour le groupe de survivants ?

Une intrigue à la noire surenchère servie par des dialogues incisifs et des graphismes choquants de réalisme.

Je n'ai jamais été horrifiée à ce point par Walking Dead, et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce tome porte très bien son nom !

Cette fois-ci, nous allons suivre trois personnages qui vont se retrouver dans une situation extrême. Après vu un hélico s'écraser et être partis à la recherche des survivants, les protagonistes vont tomber sur une ville, Woodbury, et d'autres survivants. D'abord ravis, ils vont vite s'apercevoir que quelque chose cloche et voir arriver de gros ennuis.

J'ai été très mal à l'aise en lisant ce tome-là. Il s'y produit des évènements vraiment atroces, bien pires que ce que nos héros ont pu affronter dans les quatre tomes précédents. Là, nous avons atteint le summum de l'horreur : c'est tout simplement effrayant ! J'ai parfois été tentée de reposer le livre, parce que certains passages me donnaient envie de vomir. Mais je me suis accrochée, sachant que je tenais là un bon livre, et que les évènements qui avaient lieu n'étaient pas là pour rien.

Jamais l'aspect psychologique n'a été aussi présent que dans ce tome-ci. Les personnages vont en voir de dures, et vont faire la connaissance de personnes totalement déshumanisées. Au fur et à mesure de la lecture, j'ai constaté à quel point la série télé était édulcorée !

Mince, j'ai vraiment très envie de découvrir la suite après un cinquième tome riche en rebondissements et en horreurs inimaginables.
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Voilà le tome 5 de Walking Dead et je dois dire que je n'en sors pas aussi enthousiasmé que les précédents. Pourtant tout débute bien, la communauté prend ses aises dans la prison, les personnages continuent à évoluer et à tenter de survivre en gardant une certaine humanité. Mais une nouvelle communauté va être découverte.

Mais voilà cette nouvelle communauté va nous dévoiler ce que l'humanité a de pire quand elle se retrouve perdu et sans presque aucun espoir. Et c'est là que j'ai bloqué, l'auteur nous montre les pires horreurs possible, des horreurs gratuites qui, c'est vrai, colle bien avec ce qui nous est montré mais dont l'auteur s'attarde trop longtemps. Bien sûre sans règle l'humanité peut sombrer, mais nous le montrer pendant les 2/3 du tome, comme si l'auteur lâchait tous ses penchants sordides, paraissait trop long. Et puis tout un tome sans aucun zombie dans une série sur les zombies c'est dommage.

Par contre concernant les graphismes je dois dire qu'ils sont toujours aussi saisissants et captivants, et ont l'air de gagner en précision au fils des tomes. Ils retranscrivent parfaitement les émotions, mais aussi les souffrances que subissent nos héros. Au final un tome plus moyen comparé aux autres mais je ne doute pas des auteurs pour rattraper cela dans le tome 6.

L'histoire : Un hélicoptère s'écrase non loin de la prison. Rick, Michonne et Glenn partent secourir les éventuels rescapés.
Notre avis : L'intrigue se relance grandement !
Dans ce tome, les rebondissements et les surprises sont nombreuses. L'action prime et les péripéties, totalement inédites, surprennent intensément.
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