T. J. KluneAu premier regard tome 4 sur 4
Christine Gauzy-Svahn (Traducteur)/5 16 notes
Christine Gauzy-Svahn (Traducteur)/5 16 notes
Résumé :
Est-ce que vous croyez à l’amour au premier regard ?
Corey Ellis, lui, n’y croit pas. Tout le monde dans son entourage semble avoir trouvé son âme sœur, mais lui est bien trop occupé pour se soucier de ce genre de choses. S’il survit à l’été précédant l’obtention de son diplôme, il aura alors largement le temps de penser à une quelconque romance. Et qu’est-ce que ça peut faire qu’il n’arrive pas à se sortir de la tête son ancien professeur, Jeremy Ols... >Voir plus
Corey Ellis, lui, n’y croit pas. Tout le monde dans son entourage semble avoir trouvé son âme sœur, mais lui est bien trop occupé pour se soucier de ce genre de choses. S’il survit à l’été précédant l’obtention de son diplôme, il aura alors largement le temps de penser à une quelconque romance. Et qu’est-ce que ça peut faire qu’il n’arrive pas à se sortir de la tête son ancien professeur, Jeremy Ols... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Au premier regard, tome 4 : Dis-moi pourquoi on se batVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3)
Ajouter une critique
Corey / Kora, étudiant bi-racial et bi-genre de 23 ans craque pour Jeremy Olsen, son prof; l'an prochain pour sa dernière année avant d'obtenir son diplôme, il ne l'aura plus comme professeur, et malgré la différence d'âge de treize ans on peut rêver n'est-ce pas ?
Cet été Corey doit travailler dans une maison de jeunes LGBTQIA+, qui comptera pour valider ses études en sciences sociales, et le premier jour, à son désespoir, il découvre que le directeur intérimaire n'est autre que Jeremy, les dieux semblent se liguer contre lui ! … quoique, son ex prof et actuel directeur ne semble pas indifférent à Corey. Cependant les deux hommes devrons résister trois mois et se côtoyer dans la chasteté …
Nous retrouvons avec plaisir la brochette de personnages hauts en couleurs de la série, cette fois c'est le jeune de la "famille" d'allumés qui tient la vedette, c'est un peu normal, alors que tous baignent dans un amour écoeurant il est le seul à n'avoir pas encore trouvé l'âme soeur. Encore une fois nous avons droit aux propos décalés et hilarants, attention de ne pas se froisser les côtes à force de rire. Cependant sous la légèreté délirante habituelle la réalité du présent est prégnante, et sous les propos sarcastiques et l'humour déjanté habituel ce quatrième tome est plus incisif et la politique s'invite par diverses allusions au quotidien de cette année électorale de 2016.
Les titres de chapitre annoncent la couleur : "Les adolescents sont des créatures terrifiantes qui n'existent que pour créer du chaos", "Comment avoir l'air louche avec des fruits – une tragédie de Corey Ellis" etc, tous les âges sont représentés dans ce livre, avec les problèmes inhérents aussi bien à l'adolescence qu'à la sénescence, finalement l'important n'est-il pas de s'accepter et de vivre selon ses propres critères en privilégiant les rapports avec ceux qui vous acceptent dans votre intégralité?
Un livre qu'on lit facilement d'une traite, et qui cache sous l'humour, les sarcasmes et les délires des réflexions pas si superficielles que ça, un régal dont on aurait tort de se priver …
Cet été Corey doit travailler dans une maison de jeunes LGBTQIA+, qui comptera pour valider ses études en sciences sociales, et le premier jour, à son désespoir, il découvre que le directeur intérimaire n'est autre que Jeremy, les dieux semblent se liguer contre lui ! … quoique, son ex prof et actuel directeur ne semble pas indifférent à Corey. Cependant les deux hommes devrons résister trois mois et se côtoyer dans la chasteté …
Nous retrouvons avec plaisir la brochette de personnages hauts en couleurs de la série, cette fois c'est le jeune de la "famille" d'allumés qui tient la vedette, c'est un peu normal, alors que tous baignent dans un amour écoeurant il est le seul à n'avoir pas encore trouvé l'âme soeur. Encore une fois nous avons droit aux propos décalés et hilarants, attention de ne pas se froisser les côtes à force de rire. Cependant sous la légèreté délirante habituelle la réalité du présent est prégnante, et sous les propos sarcastiques et l'humour déjanté habituel ce quatrième tome est plus incisif et la politique s'invite par diverses allusions au quotidien de cette année électorale de 2016.
Les titres de chapitre annoncent la couleur : "Les adolescents sont des créatures terrifiantes qui n'existent que pour créer du chaos", "Comment avoir l'air louche avec des fruits – une tragédie de Corey Ellis" etc, tous les âges sont représentés dans ce livre, avec les problèmes inhérents aussi bien à l'adolescence qu'à la sénescence, finalement l'important n'est-il pas de s'accepter et de vivre selon ses propres critères en privilégiant les rapports avec ceux qui vous acceptent dans votre intégralité?
Un livre qu'on lit facilement d'une traite, et qui cache sous l'humour, les sarcasmes et les délires des réflexions pas si superficielles que ça, un régal dont on aurait tort de se priver …
Après quelques lectures sur des thèmes plutôt difficiles, je voulais une valeur sûre qui me ferait rire. Et je ne me suis pas trompée.
Je ne vais pas résumer l'histoire mais sachez juste que cette série est un petit bijou. Avec des personnages déjantés dotés d'un humour corrosif, l'auteur aborde des thèmes forts et ce quatrième tome suit l'actualité d'une certaine élection d'un certain président américain peroxydé (d'ailleurs, l'avenir de ce président évoqué dans l'épilogue m'a bien fait marrer).
J'ai aimé retrouver les personnages de l'une des autres séries de TJ Klune, il faut d'ailleurs vraiment que je relise le premier tome de cette série avant d'enchainer avec la suite.
Cette série est un remède contre la déprime et devrait être remboursée par la sécurité sociale. Tout le talent de l'auteur est de savoir parfaitement doser le côté frappadingue de ses personnages et d'insuffler des moments d'une douceur et d'une profondeur extrême. C'est drôle, c'est tendre, c'est sexy, c'est percutant, je suis heureuse de les laisser continuer leur vie à Tucson, même s'ils vont me manquer... mais peut-être que TJ nous offrira dans quelques mois/années un petit cadeau bonus avec des nouvelles de cette joyeuse bande.
Petit aparté pour saluer la qualité de la traduction, de plus en plus rare pour être signalé.
Je ne vais pas résumer l'histoire mais sachez juste que cette série est un petit bijou. Avec des personnages déjantés dotés d'un humour corrosif, l'auteur aborde des thèmes forts et ce quatrième tome suit l'actualité d'une certaine élection d'un certain président américain peroxydé (d'ailleurs, l'avenir de ce président évoqué dans l'épilogue m'a bien fait marrer).
J'ai aimé retrouver les personnages de l'une des autres séries de TJ Klune, il faut d'ailleurs vraiment que je relise le premier tome de cette série avant d'enchainer avec la suite.
Cette série est un remède contre la déprime et devrait être remboursée par la sécurité sociale. Tout le talent de l'auteur est de savoir parfaitement doser le côté frappadingue de ses personnages et d'insuffler des moments d'une douceur et d'une profondeur extrême. C'est drôle, c'est tendre, c'est sexy, c'est percutant, je suis heureuse de les laisser continuer leur vie à Tucson, même s'ils vont me manquer... mais peut-être que TJ nous offrira dans quelques mois/années un petit cadeau bonus avec des nouvelles de cette joyeuse bande.
Petit aparté pour saluer la qualité de la traduction, de plus en plus rare pour être signalé.
Avant de lire ce tome la j'ai lu le tome 1 et 2 de la série.
Je n'ai pas eu envie d'acheter le tome 3 parce qu'il ne parle que du mariage et j'avais peur que ça s'étire trop en longueur pour être intéressant. Je ne connaissait donc pas Jeremy ni son père.
J'ai trouvé ca mignon que Charlie ai un amoureux soit dit en passant.
Ce livre est celui que j'ai le moins aimé de l'auteur. Peut être que je m'étais lassé du style à en lire 3 à la suite...
Parce qu'il faut bien dire que T. J. Klune est un sacré auteur.
J'avais adoré Comment se comporter comme une personne normal (et c'est bien trop drôle de voir que c'est Corei/Kori qui écrit les fameux article qui font vriller Gustavo Tiberius).
J'ai moins aimé ce tome que les 2 précédant qui trouvaient, à mon sens, pas mal de sa valeur dans les monologues et conversation surréaliste de Paul et Sandy.
Je n'ai pas eu envie d'acheter le tome 3 parce qu'il ne parle que du mariage et j'avais peur que ça s'étire trop en longueur pour être intéressant. Je ne connaissait donc pas Jeremy ni son père.
J'ai trouvé ca mignon que Charlie ai un amoureux soit dit en passant.
Ce livre est celui que j'ai le moins aimé de l'auteur. Peut être que je m'étais lassé du style à en lire 3 à la suite...
Parce qu'il faut bien dire que T. J. Klune est un sacré auteur.
J'avais adoré Comment se comporter comme une personne normal (et c'est bien trop drôle de voir que c'est Corei/Kori qui écrit les fameux article qui font vriller Gustavo Tiberius).
J'ai moins aimé ce tome que les 2 précédant qui trouvaient, à mon sens, pas mal de sa valeur dans les monologues et conversation surréaliste de Paul et Sandy.
Citations et extraits (15)
Voir plus
Ajouter une citation
— Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Nana en tournant la tête pour me regarder.
Elle portait l’une des perruques d’Helena, une choucroute crêpée utilisée très récemment pour la glorieuse Agnès Beaverton. Ça lui allait bien, même si la perruque penchait négligemment sur un côté de sa tête.
— Je commençais à peine à me mettre en route.
Je soupirai.
— Meurtre commandité sorti de nulle part. Tu sais, la routine. L’hétérosexualité est tellement fatigante. Je ne me doutais pas à quel point.
Elle hocha la tête.
— Oui, les hétéros ont cette tendance. J’ai moi-même été impliquée dans un meurtre commandité indépendant de ma volonté en 1967. Trois personnes sont mortes, et je ne peux plus retourner dans l’État du Kentucky.
Ses yeux passèrent d’un côté à l’autre.
— Je veux dire, je ne sais pas de quoi je parle. Je suis vieille, faible et sénile.
— C’est ça.
Je ne savais pas combien de choses racontées par Nana étaient des bêtises, mais je ne pensais pas qu’il y en avait beaucoup.
Elle portait l’une des perruques d’Helena, une choucroute crêpée utilisée très récemment pour la glorieuse Agnès Beaverton. Ça lui allait bien, même si la perruque penchait négligemment sur un côté de sa tête.
— Je commençais à peine à me mettre en route.
Je soupirai.
— Meurtre commandité sorti de nulle part. Tu sais, la routine. L’hétérosexualité est tellement fatigante. Je ne me doutais pas à quel point.
Elle hocha la tête.
— Oui, les hétéros ont cette tendance. J’ai moi-même été impliquée dans un meurtre commandité indépendant de ma volonté en 1967. Trois personnes sont mortes, et je ne peux plus retourner dans l’État du Kentucky.
Ses yeux passèrent d’un côté à l’autre.
— Je veux dire, je ne sais pas de quoi je parle. Je suis vieille, faible et sénile.
— C’est ça.
Je ne savais pas combien de choses racontées par Nana étaient des bêtises, mais je ne pensais pas qu’il y en avait beaucoup.
Je posai mes mains à plat sur le comptoir, regardant par la fenêtre. Jeremy était parti. Je me dis que je devrais le faire aussi. Je ne savais pas où j’irais, mais je devais commencer une nouvelle vie. Jeremy m’avait vu en train de tailler une pipe à une banane pendant que je le reluquais. Je devais devenir quelqu’un d’autre. Je me demandai si je pourrais prendre ce costume que je portais quand nous étions déguisés pour espionner Darren avant qu’il ne fasse un anulingus à Sandy dans l’allée à côté d’une benne à ordures derrière le restaurant.
Bon sang, j’aurais vraiment aimé que cette phrase n’ait aucun sens.
Bon sang, j’aurais vraiment aimé que cette phrase n’ait aucun sens.
Quand j’avais poliment demandé de changer après avoir écouté pendant six jours Coldplay parler d’unité, de sentiments et de je-ne-sais-pas-quoi, Jeremy avait décidé qu’il était temps de me présenter quelque chose nommé Ed Sheeran. Je ne savais pas ce qu’était un Ed Sheeran, mais j’avais supposé, en voyant la couverture du CD (parce que oui, Jeremy les mettait aussi dans le dossier en cuir : « J’aime me souvenir de ce à quoi ressemble la couverture de l’album »), que c’était un genre de Hobbit sur le point de détruire l’Anneau Unique qu’on avait forcé à chanter des chansons sur… je-ne-sais-pas-quoi.
Et je dois admettre que j’étais distrait. Je ne fis pas autant attention que j’aurais dû. J’avais une vie dont je devais me soucier. J’avais des ados sur qui me concentrer à Phœnix House. Nous en discutâmes, bien sûr, tout autant que nous discutâmes de l’épidémie grandissante de personnes de couleur qui se faisaient abattre par des policiers blancs, et même si nous essayions de rassurer les jeunes autant que nous le pouvions, nous tentions de garder les choses aussi apolitiques que possible. C’était une erreur, et une erreur que nous aurions dû éviter. Nous n’étions pas dupes, mais nous avions de l’espoir.
Diego, en particulier, semblait en être agacé, râlant sur le fait que Mike Pence avait supervisé l’une des pires lois anti-LGBTQ du pays durant sa fonction de gouverneur de l’Indiana.
— Comment peut-on penser que c’est bien ? demanda-t-il, des larmes de colère emplissant ses yeux tandis que Kai se penchait pour lui embrasser la joue. Comment est-ce que quelqu’un peut penser que c’est bon ? Est-ce que les gens nous détestent vraiment autant ?
Diego, en particulier, semblait en être agacé, râlant sur le fait que Mike Pence avait supervisé l’une des pires lois anti-LGBTQ du pays durant sa fonction de gouverneur de l’Indiana.
— Comment peut-on penser que c’est bien ? demanda-t-il, des larmes de colère emplissant ses yeux tandis que Kai se penchait pour lui embrasser la joue. Comment est-ce que quelqu’un peut penser que c’est bon ? Est-ce que les gens nous détestent vraiment autant ?
Je posai mes mains à plat sur le comptoir, regardant par la fenêtre. Jeremy était parti. Je me dis que je devrais le faire aussi. Je ne savais pas où j’irais, mais je devais commencer une nouvelle vie. Jeremy m’avait vu en train de tailler une pipe à une banane pendant que je le reluquais. Je devais devenir quelqu’un d’autre. Je me demandai si je pourrais prendre ce costume que je portais quand nous étions déguisés pour espionner Darren avant qu’il ne fasse un anulingus à Sandy dans l’allée à côté d’une benne à ordures derrière le restaurant.
Bon sang, j’aurais vraiment aimé que cette phrase n’ait aucun sens.
— Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, assenai-je.
— Tu mens, grogna-t-il. Comment diable n’ai-je pas remarqué que c’était Jeremy, en dehors d’avoir été distrait par la façon dont la partie inférieure de son corps rebondit toujours si joliment ? Et qu’est-ce qu’il fait dans notre voisinage ?
Je sus le moment exact où il comprit.
Il plissa les yeux, et Helena apparut en force.
J'étais vraiment dans la panade.
Bon sang, j’aurais vraiment aimé que cette phrase n’ait aucun sens.
— Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, assenai-je.
— Tu mens, grogna-t-il. Comment diable n’ai-je pas remarqué que c’était Jeremy, en dehors d’avoir été distrait par la façon dont la partie inférieure de son corps rebondit toujours si joliment ? Et qu’est-ce qu’il fait dans notre voisinage ?
Je sus le moment exact où il comprit.
Il plissa les yeux, et Helena apparut en force.
J'étais vraiment dans la panade.
Videos de T. J. Klune (3)
Voir plusAjouter une vidéo
Interview en anglais au moment de la parution de Under the whispering door.
autres livres classés : drag queensVoir plus
Les plus populaires : Roman d'amour
Voir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de T. J. Klune (38)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Les Amants de la Littérature
Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...
Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson
10 questions
5275 lecteurs ont répondu
Thèmes :
amants
, amour
, littératureCréer un quiz sur ce livre5275 lecteurs ont répondu