Sirènes, est un polar noir. Pas ce que je préfère dans le genre polar. Là, on a du sexe, de la drogue, de la violence, mais on oublie le rock n' roll.
Le héros moitié flic, moitié drogué, moitié samaritain (oui, en fait c'est plus tiers mais ça sonne moins bien), auquel je n'ai pas accroché et qui cherche à faire tomber un dealer, retrouver une femme disparu depuis plus de 10 ans et la fille d'un homme politique qui a rejoint le clan du dealer, ça fait beaucoup.
Joseph Knox à bien emmêlé les fils de son histoire et j'ai dû m'accrocher sur la première moitié pour ne pas le laisser de côté.
J'ai bien aimé sa relation avec Virus, seul personnage, alors qu'il y en a beaucoup, a attirer mon attention.
Également le face-à-face final avec le député.
Par contre, déçue par la fin. Je ne m'attendais certes pas à un happy end, mais je referme le bouquin avec une impression de tristesse et de noirceur.
Pour moi, ça ne vaut pas un bon Hercule Poirot.