Deux heures pour s'aimer

«Deux heures pour s'aimer» est un roman policier d'environ 200 pages, que j'ai trouvé dans une boîte à livres. Je ne connaissais pas l'auteur, Heinz Günter Konsalik (1921-1999), et la curiosité étant ce qu'elle est, je suis rentré chez moi avec ce roman.

Le titre original du roman est «Zwei Stunden Mittagspause», c'est-à-dire, une pause de mi-journée qui dure deux heures. L'illustration de la couverture pouvait laisser penser à un livre sentimental, mais j'ai eu l'agréable surprise de comprendre, au bout de 2 ou 3 pages seulement, qu'il s'agissait d'un roman policier.

L'intrigue est classique : le héros est un homme marié, qui a une situation sociale appréciable et une maîtresse jeune, irrésistible et insatiable, qui n'est autre que l'épouse de son meilleur ami.

L'histoire commence dans la chambre d'un petit hôtel discret, où les deux amants ont pris l'habitude de se retrouver deux fois par semaine, mais ce jour-là sera bien plus tragique que les précédents, car la jeune femme décède subitement d'une crise d'apoplexie.

Le héros, qui craint pour sa réputation et pour son mariage, prend une décision : il décide de faire disparaître le corps de la jeune femme, au lieu d'appeler la police et d'assumer les conséquences de ses actes.

«Deux heures pour s'aimer» est un petit roman policier avec une histoire classique, mais qui est dans la moyenne du genre.

La couverture et le titre sont évocateurs.

L'histoire est dynamique, pleine de suspens, étrange.

En fait, je n'aurais pas choisi ce livre moi-même, mais je l'ai lu il y a longtemps, car il faisait partie de la maison.

Maintenant, ce qui me dérange le plus, dans cette histoire, c'est que les hommes, même dans les romans, préfèrent les femmes légères et sans scrupules, et même, quelque part, ils respectent ces dernières infiniment plus que les autres, les belles, fidèles et sérieuses.

Mais ne serait-ce pas, avant tout, parce qu'entre êtres de même bassesse, on se reconnaît ?

Un livre que j'ai aimé du début à la fin. La fin on l'a devine assez vite. On est dedans dès la première page.

La belle Margot meurt de bonheur sur une couche amoureuse et clandestine...Completement affolé , son amant a le tort de transporter le cadavre dans la foret et de l'y enterrer. Quoiqu'il fasse , desormais , il ne pourra plus que s'enferrer dans le mensonge et se compromettre davantage....
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