Jolie découverte et gros coup de coeur pour
Mickael Koudéro découvert grâce à la masse critique BabelioD'abord auto-édité sous le nom « les enfants d'Erostrate » puis édité aux éditions de la Mortagne sous le titre «
Des visages et des morts », magnifique couverture qui laisse envisager une histoire bien glauque, une histoire comme je l' aime.
Né en 1982 en France, scénariste et écrivain
Mickael Koudéro vit actuellement à Montréal. «
Des visages et des morts » est son premier livre, un livre talentueux qui permet à l'auteur de rentrer dans la cour des grands auteurs de polars. Pas de comparaisons pour moi, je n'aime pas même si dixit l'auteur « certaines comparaisons sont flatteuses. » Et je rejoins https://anaisseriallectrice.wordpress.com/ en disant pour ma part après un bref échange sur Instagram, que l'auteur est abordable et d'une extrème gentillesse..
« Nous ne sommes pas face à un tueur en série, mais à une série de tueurs.
Mon avis : Entre sexe, débauche, lubricité et luxure, l'enquête s'annonce épineuse et nos trois enquêteurs vont être mis à rude. Un livre vibrant d'une justesse incroyable d'une qualité unique tant par son histoire que par son style. Une enquête complexe mais on ne perd pas le fil.
Mickael Koudero a une écriture , un style fluide précis. Un turn-over terrible, des personnages forts et attachants que la vie a malmené. Une série de meurtre plus horribles les uns que les autres. La lecture est addictive et immersive , le rythme effréné,aucun répit aucun temps mort et cela rend la tension palpable. Une émotion à fleur de peau que l'on en deviendrait empathique même envers les plus vils. C'est un livre glauque, sanglant, sombre d'une folie meurtrière si réelle dont on ne sort pas indemne. Ce qui est terrible est de se dire que l'« on oublie les victimes jamais les monstres » et que ceux ci perpétueront encore d'infâmes crimes.
Bluffée, sans voix par tant de maîtrise pour un premier roman.
Un auteur à suivre indubitablement…
« je sens l'odeur du sang et l'ère des hommes mauvais, arriver à grands pas »
W.H. Auden
« La mort est le commencement de la liberté »
Maximilien de Robespierre
« La culpabilité était un long chemin de croix ou toute parole d'empathie se révélait inutile. Ce sentiment amer courait dans les entrailles, entortillait l'esprit, jusqu'à obscurcir le réflexion du bon sens. »
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