Des visages et des morts

"Les enfants d'Erostrates" de Michaël Koudero - La chronique parentale !

Pour un auteur, captiver un lecteur, c'est comme lui faire faire le funambule, suspendu sur un fil en équilibre. C'est tendu, ça demande de la patience et de l'acharnement. Mais quand tu l'emmènes au bout, le lecteur, toi l'écrivain, tu peux afficher un sourire victorieux sur ton visage, essuyer la sueur sur ton front et aller te rafraîchir à la source argentée et revigorante. Le problème, c'est qu'il te faut recommencer avec le lecteur suivant et ainsi de suite et ainsi de suite...

Et c'est tout le travail effectué par Michael Koudero dans son premier roman. Il vient chercher le lecteur et le porte sur ses épaules robustes jusqu'à la dernière page. Du coup, quel bonheur de se retrouver conquis à ce point par un jeune auteur qui fait preuve d'un talent de conteur incroyable.

Michaël Koudero est une plume légère mais incisive qui s'accroche à votre âme du lecteur. Insidieusement. Personne ne la voit venir et hop, elle s'accroche. Elle vous draine. Vous ne bougerez plus jusqu'à avoir refermé le livre.

En effet, avec "Les Enfants d'Erostrate", Koudero concocte une construction machiavélique. Développant par intermittence son intrigue, de chapitres en chapitres, avec des cliffhangers savamment travaillés, ce roman sans concession vous conduira aux portes de l'enfer.

Et pourtant, pour Michael, ce n'est qu'un jeu. Il vous fait tournoyer comme à colin-maillard. Vos yeux sont bandés, vos muscles aussi, la peur suinte de vos pores de ne pas savoir à quoi vous attendre. Et alors vous supputez, vous supputez. Vous allez tellement supputez que vous apprendrez à conjuguer ce verbe à tous les temps.

Car c'est un scénario malin, complexe mais maîtrisé de bout en bout. Ambitieux. C'est même époustouflant pour un premier roman.
Les personnages sont bien travaillés, crédibles, vivants. Que ce soit le trio de flics franco-belge ou les meurtriers aux motivations fascinantes.

Et pour ne rien gâcher, une nuance de tension érotique plane sur le livre. Juste une nuance. Suffisante pour vous électriser. Une petite décharge qui revient par intermittence. Vous rendant dépendant. Oui, définitivement, Michaël Koudero est un équilibriste de talent !

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Un auteur que j'ai pris plaisir à découvrir car il a du talent. le concept annoncé dès le couverture ("nous ne sommes pas face à un tueur en série, mais à une série de tueurs") sort un peu de l'ordinaire. Son style d'écriture permet de réellement créer un atmosphère frissonnant.

Un meurtre à Lyon, un autre à Bruxelles. Deux enquêtes, trois enquêteurs. C'est le début de ce roman.
L'enquête, bien menée, nous mène de Lyon à Bruxelles, en passant par Lille, et lie au fur-et-à-mesure Laura, Milan et Hugo, le Belge. Proche de la retraite, ce dernier porte un regard très différents sur les meurtres commis récemment.
Entre mystère, glauque et sanglant, l'auteur nous livre là un très bon premier roman. Et si pendant ma lecture j'ai été déçue par un pan de l'histoire bien trop prévisible (que peut-il se passer entre deux célibataires, qui en plus travaillent ensemble?), la fin du livre m'a fait relativiser ce passage.
Les personnages sont bien développés mais auraient pu l'être plus. Toutefois, j'étais tellement concentrée sur l'enquête que je n'y ai pensé qu'en écrivant cette chronique ; ce n'est donc qu'un détail à mes yeux.
En parlant d'yeux, j'ai été un peu gênée par l'utilisation trop récurrente du terme « billes » pour parler de l'organe de la vue. Mais, pareil, cela n'est qu'accessoire.

"Les enfants d'Erostrate" est un bon thriller, d'autant plus que je ne m'attendais absolument pas à la fin, c'est pour dire ! Je sais donc quoi offrir à ma mère pour son prochain anniversaire, elle qui aime les romans policiers et les thrillers.
J'ai bien l'intention de suivre l'actualité de Koudero pour ne rien manquer de ses prochains romans.
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Pour ce premier roman,l auteur nous laisse sans voix.
Personnages attachants, Laura,Milan et Adami,trois flics avec leur propre passé ,qu une enquete va reunir.Vingt-quatre ans apres l arrestation "du borgne" , les mêmes meurtres recommence. S agit il d un copycat?
Pour Adami,le cauchemar recommence et qui se cache sous le pseudo " d erostrate " .
Pour ma part,on sent les influences d un certain jean christophe grange,par sa noirceur et son histoire.
Attention, une fois commencé, vous etes pris dans l engrenage de ce roman, au chapitre court,un vrai page turner.Un seul regret ,c est d etre arrivé a la fin du roman. Retenez bien ce nom,Koudero,un auteur a suivre avec un premier roman qui est yn vrai regal de thriller.

Pour son 1er roman, Mickaël Koudero nous plonge dans une histoire des plus sombres.Il nous met "dans le bain" dès les premières pages avec une intrigue bien ficelée et des personnages construits.La tension y va crescendo , l'auteur ne nous laissant aucun répit, pour aboutir à un final surprenant. Décidément, les "nouveaux" romanciers ont beaucoup de talent!

Laura, capitaine de police à Lyon, est chargée d'enquêter sur le meurtre d'un homme retrouvé dans une église. le lieutenant Milan, de la Police Judiciaire de Dijon, ami d'enfance de la victime va la rejoindre.

Les meurtres vont alors s'enchaîner entre la France et la Belgique. Laura et Milan vont devenir les partenaires du commissaire belge Adami, pour traquer le ou les tueurs.

J'ai aimé l'intrigue bien ficelée et l'écriture vive et rythmée, incisive, avec des phrases courtes pour rompre le récit, relancer le suspense.

Je me suis sentie happée par ce récit, la recherche de celui qui se fait appeler "Erostrate".

Les inspecteurs sont tous les trois attachants, rendus bien vivants. Cabossés par la vie et passionnés par leur travail.

La fin est très réussie.

Etonnant : ce livre est paru en 2015 sous le titre "Les enfants d'Erostrate" (comme l'attestent des critiques sur Babelio).
Lien : http://www.unebonnenouvellep..

Epatant, ce thriller nous plonge dans les abysses d'une humanité désenchantée, et démontre avec brio ce que peuvent être les conséquences du mépris, de l'ignorance et du dédain que l'on peut avoir d'un individu paraissant quelconque.

Milan Dacourt, lieutenant de police, apprend le décès de son meilleur ami Sébastien et se rend alors à Lyon afin d'éclaircir le mystère. Il va y faire équipe avec la Capitaine Laura Esposito et ils vont découvrir au fil de l'enquête un cheminement de plus en plus macabre. Après avoir fait un détour par le Nord de la France, la route des morts va les mener jusqu'en Belgique où ils vont être contraints de s'associer à Hugo Adami.

Erostrate, c'est cet homme qui, pour être considéré par ses pairs et atteindre la notoriété, à brûlé l'une des sept merveilles du monde. Les enfants d'Erostrate du titre sont sa suite, sa "descendance", qui vont tuer pour se libérer, tuer pour exister.

Au cours de petits chapitres qui facilitent la lecture (il y en a 87 en tout, plus l'épilogue), on rencontre de nombreux personnages, dont les victimes peu avant qu'elles ne disparaissent. C'est ce qui rend le tout très intéressant car l'auteur nous met au courant des évènements qui vont se produire, on sait qu'ils sont sur le point de se dérouler mais on a toujours ce petit doute persistant qui s'insinue...

Elément central de ce récit, Le Borgne fait une apparition (un peu trop) tardive mais essentielle. Tout au long du roman, ce personnage est décrit plus ou moins globalement par Adami qui le connait bien, et lorsque l'auteur m'a mise face à ce tueur - rencontre donc attendue depuis le début -, j'ai été surprise de le découvrir exactement tel que je me l'étais imaginé. Il s'impose par sa nonchalance et son arrogance.

Et puis, il y a ce final plein de surprises. La révélation que j'attendais avec impatience est déroutante, et pourtant (oh, pourtant...) je me suis écriée: "Mais bien sûr !". Les pages sont pleines d'indices que je n'ai pas su récolter quand, à d'autres moments, les évidences me sautaient aux yeux.

Alors, certes, je n'ai pas eu le grand frisson (je m'attendais à avoir peur, cela n'a pas été le cas), mais j'ai passé un excellent moment de tension, de stress et d'attente.

Ce polar rudement bien monté et orchestré m'a tenue en haleine jusqu'au bout !
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Dès les premières lignes, Mickaël Koudero nous plonge au coeur de l'action et nous entraîne dans un univers très sombre. Il n'y a aucun temps mort, pendant près de 400 pages, l'auteur arrive à nous captiver. le lecteur n'est pas épargné un seul instant et on a envie de tourner les pages pour arriver au dénouement et régler le mystère qui tourne autour des Enfants d'Erostrate.
L'intrigue est vraiment très bien ficelée et c'est un plaisir d'avancer de rebondissements en rebondissements.

**L'intégralité sur le blog**
Lien : http://lestribulationsdunele..

Lyon,tout commence par un meurtre dans une Eglise où une victime a été éventrée, la langue arrachée. La capitaine Laura Esposito est en charge de cette enquête. Elle est bientôt rejointe par le lieutenant Milan, ami d'enfance de la victime. La complexité de l'affaire va les amener à Lille où un autre assassinat a été commis puis à Bruxelles où ils vont devoir enquêter auprès du Commissaire Adami.
Des meurtres en l'espace de quelques jours avec le même mode opératoire vont tout d'abord faire penser aux enquêteurs à un tueur en série, mais très vite l'autopsie des victimes va révéler des éléments qui vont les plonger dans l'horreur absolue : Il ne s'agit pas d'un tueur en série mais une communauté de tueurs organisée Quelles sont leurs motivations ?

Mon résumé est simple et rapide mais ne vous y fiez pas trop car l'histoire est bien plus complexe qu'elle n'y parait. C'est un thriller original avec de nombreux personnages crédibles , bien décrits et j'ai eu beaucoup de plaisir à les suivre et à m'y attacher. du suspense à chaque chapitre, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Le seul bémol et c'est bien le seul car ce thriller est une bombe, ce sont les nombreuses répétitions qui donnent une impression de remplissage au récit

Vous l'aurez compris , j'ai adoré des visages et des morts et je le conseille, le talent de Mickaël Koudero mérite d'être connu.
Je tiens à remercier chaleureusement Babelio pour sa masse critique qui m'a sélectionné pour l'envoi de ce livre

Signée une enfant d'Erostrate.

Dans l'église Notre-Dame Saint-Louis de Lyon
un homme est retrouvé gisant dans une mare de sang, de profondes entailles dans le dos, les poumons perforés et la langue coupée post mortem.

Une jeune femme, la Capitaine Laura Esposito qui exerce depuis 10 ans à la PJ de Lyon mène l'enquête avec le Lieutenant de police Milan Dacourt, proche de la victime. Sébastien était son ami d'enfance.

Le braquage la veille d'un station-service montre Sébastien sur les bandes vidéo. Il a l'air terrorisé et fait un signe destiné à Milan comme quoi il faut enquêter sur lui.

Sébastien exerçait le métier de réalisateur. Sa compagne sera découverte pendue. Suicide? Crime? Ou crime déguisé en suicide?

Une carte mémoire retrouvée avec sur une étiquette inscrite une suite de nombres 12/2244 - un film tenant du snuff movie - un tueur droitier et un autre gaucher.....
Faisons nous face à un tueur ou à plusieurs?

De jeunes urbexeurs découvrent le corps d'une femme massacrée dans une clinique psychiatrique désaffectée.

Les meurtres de très jolies femmes s'enchaînent, prenant toutes soin de leur corps et liées au monde du sexe.

A Bruxelles le duo de policiers va faire équipe avec le commissaire Hugo Adami, peu loquace et se la jouant solo. Il garde pour lui certaines informations reliées au passé, ce qui irrite profondément Laura.

Un pseudonyme ressort toujours dans cette affaire : celui d'Érostrate.

Adami est profondément tourmenté car ces meurtres portent la même signature que ceux perpétrés il y a 24 ans par un tueur en série surnommé "Le Borgne", toujours en vie.

J'ai particulièrement apprécié les personnages de Laura et Milan, écorchés tous deux par la vie et celui du Commissaire Adami. On devine sous sa carapace de vieil ours solitaire ses failles, ses peurs et ses fragilités. Les démons du passé et sa douleur ont fait de lui un homme ne voulant plus se lier à quiconque.

"Son diable à lui... Le Borgne. La perversion à l'état pur."

Le diable peut il perdre la partie? Et "Les Enfants d'Érostrate" perpétuer son oeuvre?

Un grand bravo à Mickaël Koudero qui nous offre un premier thriller très réussi où on évolue dans un univers très noir "à la Chattam", et en ajout un léger clin d'oeil au terrifiant Docteur Lecter.

Pas de longueurs inutiles dans ce roman. Tout est parfaitement rodé et dosé. Rien ne manque, du suspense constant, une intrigue originale, une machination perverse et diabolique, des personnages intéressants jusqu'à une fin terrible et scotchante.

Je recommande vivement cette lecture. Mickaël Koudero est un auteur à suivre d'urgence. Son style d'écriture est fluide, personnel et sans prétention. Je suis déjà fan.