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EAN : 9782896627370
546 pages
Mortagne (12/03/2018)
4.02/5   99 notes
Résumé :
Le froid de novembre.
La neige et l’horreur.

En France, à Lyon, un homme est assassiné dans une église. Son dos a été tailladé, sa langue, coupée. À sept cents kilomètres de distance, sa fiancée est retrouvée pendue à un arbre. Un meurtre maquillé en suicide.
Très vite, le sang se répand jusqu’en Belgique. Dans un asile abandonné, on découvre le cadavre d’une femme entièrement nue, le visage arraché. Une folie sans nom.
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 99 notes
Ischhhh Bof bof bof !
Vraiment?
Oh oui. Bof et bof bof.
Sans plus ?
Nope bof bof bof bof bofbof.
Ahh !
Ouin bof et re bof
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Attention talent !!! Mickaël Koudero, un auteur prometteur et un premier roman époustouflant !

L’histoire se déroule entre la France et la Belgique. Une série de meurtres va amener la capitaine en charge de l’enquête, Laura Esposito à collaborer avec deux autres flics : Milan, jeune lieutenant à la PJ de Dijon et Hugo Adami, commissaire belge. Ce dernier rattrapé par son passé d’inspecteur va vivre un véritable cauchemar tant des points de similitude entre ces meurtres et une très ancienne affaire criminelle va réveiller en lui des démons qui n’en demandaient pas tant pour lui torturer l’esprit.

« Le Borgne », serial killer froid et imprévisible qui a défrayé la chroniques il y a 24 ans est-il de retour ou bien est-ce là la signature d’un copycat ?

« Les enfants d’Erostrate » est une enquête captivante qui promet de nous faire bourlinguer au plus profond de la noirceur humaine.

Avant de commencer ma chronique, je tenais à remercier l’auteur Mickaël Koudero qui m’a proposé ce partenariat. Etant un abonné « kindle Unlimited », j’avais déjà eu l’occasion en me baladant sur le site d’Amazon de lire les commentaires plus que positifs concernant son roman mais étant donné que je privilégie principalement les lectures communes avec ma femme, je n’avais pas sauté le pas. Mais il arrive parfois que le destin s’en mêle, et voilà que Mickaël prend contact directement via le blog et me propose de découvrir son univers.

La lecture de ce roman m'a fait l'effet d'une réminiscence proustienne. Un grand bon d'une dizaine d'années en arrière, à l'époque où je dévorais mes premiers thrillers d'auteurs de bonne presse.

J'ai retrouvé ces mêmes émotions qui me prenaient aux tripes et m'obligeaient à veiller tard pour essayer de deviner quel final pourrait bien sortir d'un scénario aussi retors.

Il est vrai que Mickaël Koudero est un auteur talentueux mais vu la qualité de sa plume il me paraît évident qu’il à travailler dur pour arriver à ce degré de maîtrise sachant qu'il s'agit ici de son premier roman officiel.
Son style, très agréable, allie des formulations et des mots à la fois accessibles et recherchés.

La combinaison de ce style d'écriture avec un choix de découpage de l'histoire en chapitres courts facilite l'immersion, au cœur de l’action, tout près des personnages et accentue le rythme enragé du récit.
« Les enfants d’Erostrate » est le genre de livre qui, une fois la dernière ligne lue, vous reposez avec un pincement au cœur car les personnages vont vous manquer mais que vous êtes heureux d’avoir achevé car le voyage aura tenu toute ses promesses.

Pour conclure :
Des personnages attachants, un récit qui démarre en trombe, une intrigue qui se complexifie, la tension qui monte crescendo et un final bluffant...

Un pari réussi pour l'auteur qui devrait sans aucun doute pouvoir rapidement se faire un nom au côté des références du genre comme Chattam ou Thilliez.
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"Les enfants d'Erostrates" de Michaël Koudero - La chronique parentale !

Pour un auteur, captiver un lecteur, c'est comme lui faire faire le funambule, suspendu sur un fil en équilibre. C'est tendu, ça demande de la patience et de l'acharnement. Mais quand tu l'emmènes au bout, le lecteur, toi l'écrivain, tu peux afficher un sourire victorieux sur ton visage, essuyer la sueur sur ton front et aller te rafraîchir à la source argentée et revigorante. Le problème, c'est qu'il te faut recommencer avec le lecteur suivant et ainsi de suite et ainsi de suite...

Et c'est tout le travail effectué par Michael Koudero dans son premier roman. Il vient chercher le lecteur et le porte sur ses épaules robustes jusqu'à la dernière page. Du coup, quel bonheur de se retrouver conquis à ce point par un jeune auteur qui fait preuve d'un talent de conteur incroyable.

Michaël Koudero est une plume légère mais incisive qui s'accroche à votre âme du lecteur. Insidieusement. Personne ne la voit venir et hop, elle s'accroche. Elle vous draine. Vous ne bougerez plus jusqu'à avoir refermé le livre.

En effet, avec "Les Enfants d'Erostrate", Koudero concocte une construction machiavélique. Développant par intermittence son intrigue, de chapitres en chapitres, avec des cliffhangers savamment travaillés, ce roman sans concession vous conduira aux portes de l'enfer.

Et pourtant, pour Michael, ce n'est qu'un jeu. Il vous fait tournoyer comme à colin-maillard. Vos yeux sont bandés, vos muscles aussi, la peur suinte de vos pores de ne pas savoir à quoi vous attendre. Et alors vous supputez, vous supputez. Vous allez tellement supputez que vous apprendrez à conjuguer ce verbe à tous les temps.

Car c'est un scénario malin, complexe mais maîtrisé de bout en bout. Ambitieux. C'est même époustouflant pour un premier roman.
Les personnages sont bien travaillés, crédibles, vivants. Que ce soit le trio de flics franco-belge ou les meurtriers aux motivations fascinantes.

Et pour ne rien gâcher, une nuance de tension érotique plane sur le livre. Juste une nuance. Suffisante pour vous électriser. Une petite décharge qui revient par intermittence. Vous rendant dépendant. Oui, définitivement, Michaël Koudero est un équilibriste de talent !

Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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L'histoire se déroule entre la France et la Belgique. Une série de meurtres va amener la capitaine en charge de l'enquête, Laura Esposito à collaborer avec deux autres flics : Milan, jeune lieutenant à la PJ de Dijon et Hugo Adami, commissaire belge. Ce dernier rattrapé par son passé d'inspecteur va vivre un véritable cauchemar tant des points de similitude entre ces meurtres et une très ancienne affaire criminelle va réveiller en lui des démons qui n'en demandaient pas tant pour lui torturer l'esprit.

« Le Borgne », serial killer froid et imprévisible qui a défrayé la chroniques il y a 24 ans est-il de retour ou bien est-ce là la signature d'un copycat ?

« Les enfants d'Erostrate » est une enquête captivante qui promet de nous faire bourlinguer au plus profond de la noirceur humaine.

Avant de commencer ma chronique, je tenais à remercier l'auteur Mickaël Koudero qui m'a proposé ce partenariat. Etant un abonné « kindle Unlimited », j'avais déjà eu l'occasion en me baladant sur le site d'Amazon de lire les commentaires plus que positifs concernant son roman mais étant donné que je privilégie principalement les lectures communes avec ma femme, je n'avais pas sauté le pas. Mais il arrive parfois que le destin s'en mêle, et voilà que Mickaël prend contact directement via le blog et me propose de découvrir son univers.

La lecture de ce roman m'a fait l'effet d'une réminiscence proustienne. Un grand bon d'une dizaine d'années en arrière, à l'époque où je dévorais mes premiers thrillers d'auteurs de bonne presse.

J'ai retrouvé ces mêmes émotions qui me prenaient aux tripes et m'obligeaient à veiller tard pour essayer de deviner quel final pourrait bien sortir d'un scénario aussi retors.

Il est vrai que Mickaël Koudero est un auteur talentueux mais vu la qualité de sa plume il me paraît évident qu'il à travailler dur pour arriver à ce degré de maîtrise sachant qu'il s'agit ici de son premier roman officiel.
Son style, très agréable, allie des formulations et des mots à la fois accessibles et recherchés.

La combinaison de ce style d'écriture avec un choix de découpage de l'histoire en chapitres courts facilite l'immersion, au coeur de l'action, tout près des personnages et accentue le rythme enragé du récit.
« Les enfants d'Erostrate » est le genre de livre qui, une fois la dernière ligne lue, vous reposez avec un pincement au coeur car les personnages vont vous manquer mais que vous êtes heureux d'avoir achevé car le voyage aura tenu toute ses promesses.

Pour conclure :
Des personnages attachants, un récit qui démarre en trombe, une intrigue qui se complexifie, la tension qui monte crescendo et un final bluffant...

Un pari réussi pour l'auteur qui devrait sans aucun doute pouvoir rapidement se faire un nom au côté des références du genre comme Chattam ou Thilliez.
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Tout d'abord, merci Babelio pour m'avoir sélectionnée dans le cadre de l'opération Masse Critique, et merci pour ce présent que j'ai eu le plaisir de découvrir.

N'étant pas une grande amatrice de polars (bien qu'ayant eu ma période) et avant de recevoir "Des visages et des morts" j'avais plus ou moins vidé les rayons de ma bibliothèque de ce tout ce qui attrait au genre en question, un peu lassée il faut bien le dire de retrouver des redondances propres à un genre très saturé, visité et archi visité. La plupart des romans policiers n'ont d'autre vocation que de faire vibrer le lecteur au gré des pérégrinations d'une enquête menée par des flics charismatiques et rusés, et ne proposent guère de réflexion idéologique sur le monde et d'ouverture philosophique. En gros c'est du divertissement et ça s'arrête là. Mais, vous me direz, pourquoi pas après tout ?


Et c'est vrai. C'est avec une certaine curiosité que j'ai entamé la lecture du premier livre de Koudéro, bien décidée à me laisser surprendre par un auteur peut-être d'un genre nouveau dans le domaine du polar.


Première déception, "Des visages et des morts" rentre exactement dans la catégorie décrite plus haut : n'apportant que peu de nouveauté, on retrouve tout au long de l'ouvrage des concepts qui, par le passé, ont eu leur heure de gloire, mais dont d'autres auteurs (et ils sont nombreux) ont déjà fait le tour maintes et maintes fois. Pour faire simple, c'est du réchauffé.


bref idéologiquement on est à fond dans les années 90, c'était très innovant à l'époque, mais malheureusement, on est en 2018 et je pense qu'il faut changer de disque.


Autre déception : dès le premier meurtre, on bascule dans le "sensationnel". C'est peut-être ce que je reproche le plus aux auteurs contemporains de policiers, façon Chattam: pour plaire, pour attirer l'attention du lecteur, il faut en faire des caisses. Alors le meurtre devient tape-à-l'oeil et fait l'objet d'une surenchère indigeste d'un ouvrage à l'autre. le succès est à qui décrira le meurtre le plus sanguinaire et le meurtrier le plus désaxé qui puisse exister. Quel ennui.... Néanmoins je nuance mon propos, je soupçonne l'auteur d'avoir voulu taper très fort dans la catégorie tape-à-l'oeil pour accrocher le lecteur dans un premier temps, puisque très vite, le travail d'enquête prend le dessus sur l'atrocité des crimes, et heureusement on ne bascule pas dans du profiling à l'américaine.
En cela, après un moment de flottement, je me suis laissée séduire par ce travail d'enquête à la française, un peu vieille école, où le médecin légiste apparaît en toile de fond tel un figurant parmi d'autres, sans monopoliser le devant de la scène. La relation entre les enquêteurs franco-belge, la collaboration entre les différentes branches de la police judiciaire est très plaisante. J'ai un peu moins aimé la description du moi profond du capitaine Esposito, féministe à gogo sombrant un peu dans le cliché, jusqu'à perdre sa lucidité de flic.


Dans l'ensemble, sauf à la fin, le livre est calme, l'enquête suit son cours, d'un élément à un autre, sans pour autant nous faire bondir dans tous les sens, harassé par un suspense insoutenable. Mais loin de moi l'idée d'en faire à Koudéro le reproche. Au contraire, c'est agréable, avec ce livre on quitte la scène du polar dominée par l'action à l'américaine pour un style plus européen, plus tranquille et plus réaliste.





En dehors de ça, l'ouvrage se lit bien. Koudéro est efficace. Bémol cependant sur la manière dont le suspense est amené, du genre " ce fut le coup de tonnerre". Inutile de nous le dire, on le sent que le moment est grave. Cette maladresse est assez présente tout au long de l'ouvrage, un peu comme si l'auteur avait peur que le sens ou l'ambiance échappe au lecteur, et que les dialogues échouent dans leur puissance évocatrice. Il faut faire plus confiance au lecteur qui a de l'imagination à revendre. On sait lire entre les lignes et c'est tout l'intérêt de la rencontre entre un lecteur et un livre ... tout ne peut pas être maîtrisé, il faut laisser une part à l'imaginaire.

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Citations et extraits (141) Voir plus Ajouter une citation
Laure resserra sa prise sur son Sig-Sauer. Elle se l'était jurée. Quand viendrait le moment, elle n'hésiterait pas à cracher les feux de la délivrance.
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L’e-mail reçu par les deux « urbexeurs » ne donnait rien. L’assassin s’était servi de la technologie Tor. Un réseau internet qui assurait à son utilisateur un total anonymat. Par ce procédé, le message avait transité par différents ordinateurs, situés dans une dizaine de pays, avant d’atterrir dans la boîte de réception des deux compagnons. Il était impossible de remonter à sa source pour identifier son auteur.
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Votre club, « Le Matisse ». Pourquoi un tel nom ?
Bruno ne put s’empêcher de placer un sourire malicieux.
— J’aime la peinture, et plus particulièrement cet artiste. Il est le chef de file du fauvisme. C’est un style qui se caractérise par ses couleurs violentes, vives.
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Commode en chêne, armoire normande, table et chaises. Le bois était mis à l’honneur, clef de voûte à ce décor rustique. Les murs de couleur neutre faisaient ressortir la puissance de ce mobilier. Le sol du séjour se parait d’un carrelage en terre cuite, dopant davantage le caractère singulier de l’intérieur. L’ensemble formait un style champêtre à l’atmosphère généreuse des maisons de campagne.
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Pas de jugement ni de compassion. Laura et Milan. Deux êtres cabossés par la vie. Deux âmes échouées par des vagues trop fortes.
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