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Une prof se retrouve un vendredi soir enfermé dans le local de la photocopieuse, sans pouvoir avertir qui que ce soit. Elle sait qu'elle risque d'y rester tout le week-end, et plutôt que de sombrer dans le désarroi, elle cherche à mettre à profit ce répit... Elle réfléchit sur ce qu'elle a fait de sa vie (sa vie de couple, sa vie de famille mais aussi sa vie professionnelle).
Ce qui est intéressant, c'est qu'on a en même temps le point de vue de son entourage : ce qu'ils ressentent en son absence par exemple. On a enfin une rétrospective de cette année à l'école et des bons moments qu'elle a passé avec cette ancienne copine qui devient sa collègue.
Je me suis bien retrouvée dans cette vie de profs. On rencontre les mêmes soucis en Suède qu'en France !
Le fait d'avoir le regard des autres sur cette prof et de savoir ce qu'elle pense d'elle-même en même temps est intéressant. C'est une réussite. C'est très bien écrit et cela se lit très facilement.
J'ai rencontré l'auteur au centre culturel suédois à Paris et elle nous a fait une démonstration de slam en suédois : très sympa ! Heureusement, j'avais la traduction en français... On retrouve finalement cette impression d'écriture fluide.
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Eva-Lena Eliasson, professeur de suédois et d'anglais, est mariée et mère de 3 ans. Eva-Lena est une femme assez pointilleuse, elle planifie sa vie de famille. Mais un vendredi soir, alors qu'elle retourne au collège faire des photocopies, elle reste coincée dans le local de la photocopieuse...

C'est la couverture et le résumé qui m'a attiré. Que se passe-t-il quand une femme reste coincée dans un local ? Elle peut réfléchir à sa vie. A sa relation avec son mari, ses enfants, ses collègues et une amie d'enfance, Aurora, qui maintenant enseigne dans le même collège qu'elle. J'ai été un peu désorientée au début parce que le récit n'est pas du tout chronologique. On passe d'un moment avec Eva-Lena dans le local à un autre dans ses souvenirs (pas forcément dans l'ordre, évidemment) et d'autres avec son mari. Ce qui m'a le plus intéressé, c'est la psychologie des personnages et leurs relations. A travers les scènes, se dessinent doucement un caractère particulier pour chacun des personnages. Les questions sont aussi posée : comment concilier vie personnelle et vie professionnelle ? comment changer la routine du quotidien ? Ce livre n'apporte pas vraiment de réponses mais il peut faire écho avec nos vies.

Ce n'est un roman prétentieux, je dirai mais c'est un bon roman. Au départ, la situation est comique mais finalement, il permet une remise en question de la personne. J'espère ne pas avoir à rester coincée dans un local pour y réfléchir...
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Eva-Lena mène une vie bien rangée d'enseignante de langues en Suède, régnant sur son collège comme sur sa famille au prix d'une organisation parfaite mais sans fantaisie.. jusqu'au jour où elle reste malencontreusement enfermée dans le local à photocopies de l'tétablissement, un vendredi soir.
Cet incident mineur va remettre en perspective ce quotidien trop huilé et déclencher des remises en cause familiales et professionnelles, le tout sur un ton jubilatoire et tragi-comique.
Une belle découverte que l'on doit aux Editions Gaïa qui oeuvrent particulièrement à la diffusion de cette littérature nordique.

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Être enfermée dans un local à photocopieuse était finalement la meilleure chose qui pouvait arriver à Eva-Lena ainsi qu'à sa famille. Tristesse, joie, doute, ce roman est rempli de petites choses touchantes de par leur réalisme. La défaillance d'un couple, le mal-être de l'héroïne. L'éloignement force les personnages à réfléchir et montre que ce qui est brisé peut-être recollé.
Lien : http://fleurdecannelle.blogs..
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Eva-Lena Eliasson est une femme parfaite. Elle a la chance d'exercer un métier qu'elle aime passionnément et pour lequel elle ne compte pas ses heures, enseignant l'anglais et de suédois dans le collège d'une petite ville. Elle a aussi trois beaux enfants (des jumeaux adolescents et une petite fille de 6 ans), une belle maison et son mari, homme d'affaires, va de succès en succès. Quel dommage que ses adolescents soient ingrats, sa cadette puérile, et que son mari, de plus en plus distant, ne lui apporte aucune aide pour s'occuper d'eux ni prendre soin de la maison, tout en lui reprochant de consacrer trop de temps à son travail. Et ce n'est pas comme si ses collègues et ses élèves manifestaient de la reconnaissance envers tous les efforts qu'elle entreprend.
Et puis une amie d'enfance fait son apparition dans cette vie organisée au millimètre près, faisant voler en éclats l'équilibre auquel Eva-Lena se cramponnait tant bien que mal. Si elle tente d'abord de rester totalement maîtresse de toutes les situations, seul moyen de fonctionnement qu'elle connaît, le contrôle lui est brutalement retiré lorsqu'elle se retrouve enfermée dans le local à photocopies. Ses seules ressources : un peu de nourriture et surtout de quoi écrire. Et en écrivant, de nouvelles vérités viennent au jour, et une nouvelle façon de vivre s'esquisse.
Peu à peu, le texte lui-même perd l'équilibre strict du début. le rythme des chapitres, alternant première et troisième personne, se rompt. de nouveaux personnages ajoutent leurs voix et leurs points de vue. Et si la fin laisse en suspens beaucoup de questions que les personnages devront résoudre, le roman indique clairement que la société ne peut se limiter à un seul point de vue, ou – pour parler de façon plus métaphorique – que l'on ne peut progresser en restant enfermé dans un espace clos.
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La première moitié du roman est plutôt drôle et intéressante. Autant j'ai mis une soirée à la lire, autant j'ai patiné pour finir la deuxième partie. L'auteur n'avait pas l'air de savoir comment terminer son histoire. A la fin, je me suis dit "tout ça pour ça". C'est le genre d'histoire qui aurait été parfaite sous forme d'une nouvelle d'une vingtaine de pages. Mais les enjeux sont beaucoup trop limités pour étirer ça sur la longueur d'un roman.
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on s'attend à un livre léger et drôle, alors que le récit est long et le style pas très enlevé ( je pour­rai dire un peu lourd). Est-​ce un effet du Suédois, mais les phrases très courtes, répé­ti­tives n'allègent pas forcé­ment la lecture. Ce récit donne une assez bonne idée de l'enseignement en Suède. J'ai lu récem­ment le livre de Jean Philippe Blon­del G229 , tout en finesse et en légè­reté , vrai­ment rien à voir. L'idée de départ est pour­tant géniale, une profes­seure d'anglais et de suédois se retrouve coin­cée dans le local de la photo­co­pieuse de son collège. Cela n'aurait jamais dû lui arri­ver, car c'est une femme orga­ni­sée qui ne laisse jamais rien au hasard. Elle est même carré­ment psycho-​rigide et tout en s'épuisant pour les autres, elle ne fait le bonheur de personne et surtout pas le sien. L'intrigue est bien menée, car il faut une succes­sion d'erreurs qu'elle ne commet jamais d'habitude pour que son calvaire se prolonge jusqu'au dimanche après midi. Sur cette trame et en parta­geant les moments d'angoisse de cette femme, l'auteure peut nous faire comprendre peu à peu la vie des ensei­gnants en Suède et celle d'Eva-Lena en parti­cu­lier. C'est évidem­ment très diffé­rent de le France mais c'est inté­res­sant de se rendre compte qu'en partant de méthodes très diffé­rentes, on n'arrive toujours pas à inté­res­ser des adoles­cents qui n'ont pas envie de se mettre à travailler. Ce roman est plein de remarques très justes sur les rapports entre ensei­gnants, sur les diffi­cul­tés des personnes trop perfec­tion­nistes, sur la vie en Suède. Les person­nages ne sont pas trop cari­ca­tu­raux, sauf le person­nage prin­ci­pal, il lui en faudra du temps pour comprendre ce que le lecteur avait compris dès les premières lignes. Avec un peu plus de grâce et de légè­reté, j'aurais adoré ce roman tout comme mes amies du blog de la petite souris jaune.
Lien : http://luocine.fr/?p=8169
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★☆★ Un livre pris au hasard sur une étagère à la bibliothèque.
La couverture m'a énormément plu et le résumé paraissait alléchant avec cette situation cocasse que vivait Eva-Lena.

Mais ce n'est pas du tout un livre drôle, contrairement à l'idée que je m'en étais faite.
Non, au contraire.
Un roman d'introspection, de remise en question pour cette femme, dont la vie est quasi parfaite (un mari, 3 enfants, une maison, un travail) - un certain idéal.
Mais sous la perfection se cache souvent des fêlures. Celles d'Eva-Lena sont une vie ennuyeuse, un mari qui a pris ses distances, un silence conjugal pesant, des enfants malpolis et désobéissants, un train-train ménager et professionnel monotone.

Ce n'est pas un livre que j'ai vraiment apprécié. Cette Eva-Lena, avec sa perfection psychorigide et son apitoiement m'a déplu dès le départ; la fin se termine en queue de poisson, une non-fin, qui nous laisse sur notre faim quant à toute cette introspection, ces longs monologues. On ne saura jamais si Eva-Lena a tiré leçon de son morne weekend. ★☆★

Note : 0.5/3
Lien : http://lecture-addict.blogsp..
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J'ai acheté ce livre à cause de la photo amusante. Chez moi, en lisant la 4ème de couverture, un instant de silence….. Et oui, je suis claustro et j'avais des angoisses pour ce personnage !!!
Mais bon, allons-y cocotte, le coq chantera plus tard !!!
Donc, Eva-Lena, la quarantaine, prof coincée, ultra-perfectionniste, coincée, bref, l'opposé de la bonne copine. C'est une femme de devoir et non une femme de plaisir…. Hou la la, quel portrait je lui fais !!!! Mais bon, franchement, pas envie de la fréquenter. Seule son amie retrouvée, est capable de la dérider.
Pour se mettre en avance, un vendredi soir, elle se rend en bicyclette à son collège pour faire des photocopies et hop, le piège se referme. Entendez par là qu'elle ne peut plus sortir de ce local sans fenêtre et de dimensions réduites. Que va-t-elle faire ??? S'énerver ? C'est mal la connaître. Eva-Lena est certaine que le vigile passera et la délivrera. Que nenni. Il lui faut se rendre à l'évidence, elle restera coincée ici un long, très long moment. Voyons, nous sommes vendredi soir….
Elle en profite pour ranger le local (ce vieux réflexe d'ordre), dort, compte les dalles du plafond, en actionnant la minuterie, elle compte les secondes jusqu'à ce que la lumière s'éteigne…. Toujours rien à l'horizon.
Alors là, le cerveau se met en marche, elle repense à sa vie qu'elle juge très convenable, ce sont les autres qui ne comprennent pas… Elle fait tout pour leur bien !!!!!
Eva-Lena, enfermée dans ce cagibi, ne peut se laver, elle est OBLIGEE de faire dans la poubelle puisque l'horloge biologique a ses impératifs. Petit à petit, l'armure se fendille, elle commence à s'humaniser. Ses méditations ne portent plus seulement sur les devoirs, mais aussi sur sa vie, leur vie de couple, la vie de famille. Elle commence à entrevoir le fait qu'elle est à côté de sa vie. Bref, elle entame une remise en question.

Les traits des personnages sont un peu outrés. ….Bien sûr, l'on ne s'y reconnait vraiment, mais alors vraiment pas, par contre, la collègue !!!!.
Que dire ? Tout ceci m'a paru un peu longuet, froid. Je ne peux nier que l'écriture est agréable, mais bon… après, je ne peinais pas à m'endormir et je ne rêvais pas que j'étais enfermée.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Eva Lena est professeur dans un collège et s'y consacre pleinement... même voire un peu trop ! Un vendredi soir, elle décide d'y retourner pour faire quelques photocopies et bam elle reste enfermée à l'interieur du local ! Personne dans l'établissement, sans téléphone portable, il n'y a qu'elle et ses pensées ! Pour passer le temps, elle décide de mettre par écrit ses anectodes et sa description de son "enfermement". Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça va lui faire énormément du bien, autant pour elle que pour sa famille. En effet, son mari s'éloignait de plus en plus d'elle, ses enfants faisaient leur propre vie et une collègue un peu trop envahissante !

Un joli roman sur la remise en question de soi, sur l'introspection.

La suite sur mon blog ;)
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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