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Frédéric Queloz a dix-sept ans. Son père travaille dans une banque, ses mutations à l'étranger obligent la famille à déménager fréquemment. Après Paris, Oslo, Berlin, les Queloz s'installent à Tel Aviv. le jeune homme apprend une nouvelle langue, l'hébreu. Il s'interroge sur ce pays si particulier qui le renvoie à ses propres problèmes d'identité, de comportement, de communication. Il se cherche, s'égare, rejette sa famille en général et hait son petit frère de dix ans en particulier...

Pas facile à suivre, ce livre. La plume est limpide, on ne s'ennuie pas, le récit alterne entre la narration de Frédéric et des tranches de vie passées de ses parents et de sa fratrie. Mais l'adolescent est étrange, dans ses rapports aux mots, à la parole, à l'écrit, aux autres, et il n'est pas toujours aisé de saisir ses divagations, ses obsessions. Une lecture parfois chaotique, un roman difficile à appréhender. J'en suis restée souvent à distance, mais me suis néanmoins fréquemment émerveillée au détour de phrases, d'idées, et la fin m'a beaucoup émue.

Une déception, moindre cependant qu'avec 'Prenez l'avion'. J'ai hâte de relire 'J'apprends l'allemand', qui m'avait tant plu - et je ne me souviens plus pourquoi.


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Encore un livre qui circule. Décidément, je crois que les livres qui passent de mains en mains sont une bonne façon d'échanger, de devenir ou non ami(es). Que de belles rencontres !

"J'apprends l'hébreu" est une histoire étonnante, narration d'un jeune homme, Frédéric, bouleversé par les constants déménagements de sa famille pour en suivre le père, banquier international, dans se multiples postes aux coins de l'Europe d'abord, puis en Israël. La quasi totalité de l'action se déroule à Tel-Aviv, mais l'état juif, voir même la langue évoquée dans le titre, ne sont pas vraiment le sujet du récit. Il s'agit surtout de suivre le cheminement psychologique fragile de ce jeune homme qui se cherche et se perd en prenant le territoire où il se trouve pour une base de son identité.

J'ai aimé l'intrigue. Considérant qu'il s'agit d'une première fois où je ne lis pas la fin d'un livre, la sensation fut agréable. Lachaud écrit bien, le ton est presque scientifique en restant léger, on voyage un peu dans le territoire physique et mental de Frédéric. Assurément, un savoureux moment de lecture.
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lu par hasard, j'ai bien aimé le début en pensant avoir affaire à un jeune homme autiste pis il glisse dans une folie douce, sans trop savoir comment ou pourquoi. Bien écrit, on y apprend beaucoup de choses sur Tel- Aviv et Israel mais le héros reste un mystère et la fin est prévisible et un peu rapide à mon gout
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Frédéric est un garçon singulier. À 17 ans, il a de graves problèmes de communication qui l'enferment progressivement dans un monde qui n'appartient qu'à lui. Sa seule manière de comprendre son entourage est d'enregistrer ses paroles avec un dictaphone et de les retranscrire à l'écrit. Après Paris, Oslo et Berlin, il atterrit en Israël avec sa famille. En découvrant l'hébreu, il croit pouvoir améliorer sa compréhension du langage. Il va alors partir à la rencontre des habitants de Tel-Aviv pour comprendre leur histoire et la relation qu'ils entretiennent avec leur territoire.


A travers un personnage singulier et attachant, l'auteur mène une réflexion sur la notion de territoire, d'identité et de langage. Il nous emmène sur les traces de l'histoire d'Israël en y mêlant l'histoire personnelle de Frédéric, dans une narration alternée entre l'adolescent et son père qui laisse apparaître deux réalités. L'écriture est précise, douce et plonge le lecteur dans les pensées du jeune homme, permettant d'assister à son progressif détachement du monde.
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Frédéric, 17 ans, a du mal à communiquer avec les mots dits. Il préfère les mots écrits. Et puis, la famille déménage souvent, alors il perd ses repères.
Aussi, quand la famille arrive à Tel Aviv, Frédéric se dit que grâce à cette nouvelle langue (l'hébreu) qui s'écrit à l'envers et ne se conjugue pas au présent, il va pouvoir se reconstruire...

Très belle lecture sur un thème peu abordé en littérature : la folie.
J'ai eu plaisir à accompagner Frédéric dans sa folie, même si au regard des autres, on peut se demander où se niche la folie ? Qui du père ou du fils vit plus intensément sa vie ?
Un roman qui donne aussi à réfléchir sur la construction d'un pays et de soi.
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Un livre étrange, certains passages sont très confus, sans doute pour restituer l'état d'esprit du héros. La fin laisse un goût d'inachevé.
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Lorsque l'on est né en France, que sa langue maternelle est le français et que l'on a vécut la première partie de sa vie dans le pays,

puis que l'on a été transbahuté à Oslo pour la deuxième partie de son enfance et donc du apprendre la langue,

puis qu'à l'adolescence ce soit Berlin et une nouvelle adaptation au pays, à la langue,

quand sa mère est française et son père suisse,

quant enfin, le père est muté en Israël, à Tel-Aviv... que l'on ne connait pas la langue et que l'adaptation doit recommencer...

comment savoir quelle est son identité, son territoire ?

C'est l'éternelle question que se pose Frédéric, jusqu'à se confondre avec celle de Theodor Herzl.

un roman émouvant de toute beauté.
Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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Frédéric n'a encore que 17 ans. Et pourtant il sent bien que, déjà, quelque chose se fissure.
Le jeu de questions-réponses sur lequel reposent la plupart de nos conversations, Frédéric n'en saisit plus les règles. Alors, il fait ce que l'on fait quand on sent qu'on n'y arrive plus : il compense, il bricole avec les moyens du bord .
Denis Lachaud nous offre un livre comme on propose une errance. le lecteur qui acceptera de se perdre dans le territoire de ce roman ne le regrettera pas. Et il se souviendra longtemps de ce jeune homme de 17 ans que l'avenir a trahi .
Lien : https://www.nathalie-palayre..
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J'avais tellement aimé "J'apprends l'allemand", que j'avais cru que la magie marcherait à chaque fois... Eh bien non. Ce livre ne m'a paru qu'une bien pâle copie du précédent.
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Même si ce livre m'a replongé dans l'hébreu, avec plaisir et redonner des envies de cette langue, j'ai pas franchement adoré ce bouquin bizarre, à la fin super tristoune!
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