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sur 1626 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Biographie romancée de cette extraordinaire gymnaste
*
Une lecture assez mitigée et confuse autant sur le fond que la forme. En fait je suis perplexe quant à mon appréciation.
Je vous explique un petit peu.
La vie de la très célèbre gymnaste roumaine Nadia Comaneci a de quoi remplir un livre. Biographie, mémoires, confessions, récit de vie... Cette femme a vécu énormément de déboires. On parle bien sûr de sa surmédiatisation dans le milieu sportif, sacrifiée sur l'autel de la gloire dans un pays en pleine guerre froide et dictatorial. Course contre la montre biologique, Nadia a été surexploitée puis "mise au rebut". Mais comment peut-elle en sortir indemne ?
*
Sous forme de conversations fictives entre l'auteure et Nadia, le fil se déroule petit à petit , puis se ré-enroule entre digressions et réfutations. J'ai eu beaucoup de mal à suivre la narration. On ne sait jamais ce qui est fait réel de ce qui est imaginaire. Cela m'a déconcerté.
Mais il m'a remué tout de même. Suivre ces petites filles tout au long de leur carrière, pressées de toutes parts, les conditions de vie de ces athlètes sont tout bonnement inhumaines. Pour récolter un peu de gloire, le prix est lourd à payer.
*
L'auteure d'origine roumaine met aussi ce fameux régime dictatorial communiste en lumière à travers la vie de Nadia. Domination, espionnage, régime draconien, asservissement, moqueries, la petite fée communiste en a bavé, là-bas, en Roumanie.
Aujourd'hui c'est une femme accomplie, équilibrée, rayonnante, comblée qui entraîne de jeunes gymnastes dans son pays d'adoption, les Etats-Unis.
A-t-elle fait le deuil de ses années de privation?
On aura du mal à le savoir... elle est si discrète, Nadia....
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Une jeune fille d'une douzaine d'années
Lourdement sur la poutre s'est lancée
Pour une roulade avant qu'elle a ratée.
Elle recommence, mais a failli se rompre le cou
Nous sommes en 1976, les années Ceaușescu
La gymnaste empotée, c'est moi, je l'avoue !
Pendant ce temps en Roumanie, sylphide,
Un papillon blanc est sorti de sa chrysalide,
Qui s'envole dans les airs, acrobaties fluides
Nadia Comaneci, la grâce absolue
Les médailles, elle les a toutes eues
Au prix d'un régime qui m'était inconnu.

J'ai lu ce livre, eu un peu de mal à le finir malgré mon intérêt pour cette athlète sacrifiée, que petite fille j'admirais à la télé, et qui de la gloire n'a gardé que ses secrets. C'est un ouvrage mi-reconstitution, mi-fiction, entre régime communiste et sport de haut niveau, tant les informations ont pu être déformées, reformées, transformées.
Elle seule détient sa vérité, mais elle nous avait bien fait rêver avant que l'on ne découvre toutes les atrocités.

La fin justifiait-elle les moyens à ce point ?

Ci-joint le lien de la vidéo de ses exploits, 1976
Lien : https://youtu.be/Yi_5xbd5xdE
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« La petite fille s'est muée en femme, verdict : la magie est tombée ». Cette une d'un quotidien français a poussée Lola Lafon à écrire « La petite communiste qui ne souriait jamais » et m'a motivée, à la suite de la lecture de cet ouvrage, à écrire cette critique.

Jeux olympiques de Montréal, 1976 : une petite Roumaine inconnue (bien qu'elle soit déjà championne d'Europe) remporte la note maximale à son enchaînement aux barres asymétriques. C'est la première fois que cela se produit, et en découle un emballement à tous les niveaux pour Nadia : technique - avec l'ordinateur qui affiche un résultat non prévu par ses concepteurs - mais également médiatique, étatique, populaire… La gymnaste devient ne s'appartient plus, son petit corps « elfique » et ce qu'il est capable de faire (défier la gravité et le domaine du possible) déchaîne les passions jusqu'à ce que se produise l'inévitable, bien que retardé le plus possible par voie médicale : la puberté.

Et là, la chute est aussi vertigineuse que l'a été son ascension: la jeune Nadia pubère, bien que toujours douée dans son domaine, fascinera moins, et sera l'objet de critiques incessantes. Sur son physique de femme, sur ses accointances, plus ou moins subies de bonne grâce (la narratrice de l'ouvrage ne tranche pas, et c'est tant mieux, car ce n'est pas forcément le sujet) avec le Roitelet, fils des Ceaucescu, sur sa fuite de la Roumanie et la demande d'asile politique aux Etats-Unis en compagnie de P., un homme pas très recommandable, sur son silence (qui pourtant, à son heure de gloire, suscitant un certain mystère, y avait contribué) à la suite d'interviews plutôt ratées et qui n'ont réussi qu'à attiser la vindicte médiatique, Nadia n'ayant pas donné une très bonne image de sa personne.

Lola Lafon, dans « La petite communiste qui ne souriait jamais », réussit avec brio à établir la biographie imaginaire (elle explique très bien dans son avant-propos avoir « rempli les silences de l'histoire et ceux de l'héroïne ») d'une gamine puis d'une jeune femme qui a dédié sa jeunesse à aller jusqu'au bout d'elle-même dans une discipline exigeante, tout en rendant en parallèle hommage à cette gamine qui « d'un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu'on réserve aux petites filles, ces petites filles de l'été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s'élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue », mais au-delà, d'avoir reconstitué la vérité de ce que fut la vie, dans ses bonheurs comme dans les aspects les plus terribles de la dictature (l'horrible décret 770 !) en Europe de l'Est au moment du Rideau de fer, loin des fantasmes et des clichés que le monde occidental a choisi d'en donner.
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Voici une relique de ma PAL enfin lue !!! C'est qu'à un moment, je voyais ce livre partout... alors, quand je l'ai trouvé dans une brocante, je l'ai pris sans hésiter... Et puis, il a été mis de côté, parce que d'autre chose à lire de plus ''urgent''... et la lecture en a été repoussée, et repoussée, pour au final, finir par être oublié ! Alors, quand j'ai vu qu'il pouvait cadrer dans 2 challenges en 2018, je me suis dit que c'était le moment idéal pour enfin en attaquer la lecture !

J'ai toujours eu cette fascination pour les JO... des athlètes qui se donnent corps et âmes pour leur sport, consacré ou pas, sur quelques secondes de performance... Je pleure très souvent quand je vois la remise des médailles et j'admire leurs disciplines, leur dévouement pour leurs sports et tous les efforts qu'ils y mettent... Alors, je me disais que le sujet de ce livre pouvait m'intéresser... Je suis même aller voir le replay des performances de Nadia sur une plateforme vidéos, parce qu'en 79, je n'étais pas née... Impressionnante... ce p'tit bout de femme, de même pas 40 kg... dans son juste au corps blanc... les os saillants et la détermination dans le regard...

Mais bon, même si j'ai passé un bon moment de lecture, ce livre n'est pas un coup de coeur. J'ai apprécié lire cette espèce de biographie romancée, où Lafon fait parler Nadia là où il y a eu bien des silences... Un parcours impressionnant, des tout débuts aux consécrations... J'ai apprécié également lire sur le après... Mais au final, peut-être que ce livre manquait d'émotions et d'investissement pour moi... parce que j'y suis resté un peu insensible...
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Lola Lafon entreprend de retracer la vie de la jeune prodige roumaine NadiaComaceni.
Un phénomène que cette incroyable gymnaste.
Je me souviens que quand ce livre est sorti, j'avais très envie de le lire, et puis j'ai oublié.
Je viens de tomber dessus par hasard dans une brocante.C'est très bien documenté.
Au fur et à mesure qu'elle écrit ses pages, elle les soumet à Nadia Comaceni qui lui fait part de ses remarques, approuve ou désapprouve, recadre……
Certes on apprend beaucoup de choses, sur la gymnastique, sur la Roumanie, sur les compétitions….. mais j'ai trouvé le style narratif plutôt ennuyeux et les évènements sont parfois mélangés.
C'est dommage parce que c'est très fouillé et précis et l'intention de rendre hommage à Nadia Comaceni est plus que louable.
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Un texte très bien construit autour de la biographie, en partie imaginaire, mais inspirée de ce que l'auteur a pu connaître de la vie de Nadia C, célèbre gymnaste roumaine des années 70. Au delà de la fabrication de championnes par la Roumanie communiste, le texte est une lucarne ouverte sur la vie sous la dictature du Camarade Ceausescu et de sa femme, la plus grande scientifique du pays. Habillement, l'auteur évite tout manichéisme, même si le parallèle avec les défauts de notre propre société reste en forme de points de suspension. On aimerait en savoir plus, mais c'est toute l'intelligence de l'auteur de ne pas juger et de laisser chacun essayer de se faire sa propre opinion. J'ai beaucoup apprécié cette réserve qui donne envie de s'attaquer aux sources et références mentionnées en fin d'ouvrage.
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J'ai sorti ce livre pendant la première semaine des Jeux Olympiques de Tokyo, alors que la Gymnastique artistique était au programme. Il a eu beaucoup de succès à sa sortie en 2014 et depuis le temps que Lola Lafon me l'a dédicacé à la Foire du livre de Bruxelles, c'est une fameuse sortie de PAL. Mais ma lecture ne m'a pas emportée, contrairement à ce que je pensais. Pourtant d'habitude, le mélange de fiction et de non fiction ne me dérange pas trop. Ici, Lola Lafon – qui a passé son enfance en Roumanie, raconte la vie de Nadia Comaneci, la jeune gymnaste prodige qui a fait sauter les compteurs des JO à Montréal en 1976 et a ébloui le monde entier, à une époque où la télévision prenait beaucoup moins de place que maintenant. Elle raconte cette vie en mettant en scène une admiratrice qui veut écrire la biographie de la championne et combler les trous de la réalité et qui se fait confirmer ou rabrouer par Nadia elle-même. Au passage, elle évoque évidemment la rudesse de l'entraînement, la faim obligée, les blessures réelles ou redoutées, la récupération par Ceaucescu de l'image glorieuse de la gymnaste, la réalité du régime roumain (avec sa fameuse police secrète la Securitate) qui, pourtant, jouissait d'une image favorable à l'Ouest avant la chute du mur de Berlin. Et bien sûr, l'évolution de Nadia Comaneci elle-même : le corps de cette athlète exceptionnelle, dressé, affûté par son entraîneur alors qu'elle est encore physiquement une enfant et qui, avec la puberté, perd de sa grâce originelle et est jeté en pâture aux commentaires aussi féroces qu'ils ont été dithyrambiques ; la tête, l'esprit de Nadia qui, avec la venue de l'âge adulte, semble accepter sa récupération par le régime mais subit la surveillance, les interdictions de quitter le territoire, la relation forcée avec le fils du dictateur. Une ambivalence des sentiments que fait bien ressentir Lola lafon, mais où est la vérité ? Ce mélange de fiction et de non fiction est vraiment très troublant. Peut-être aussi parce que la romancière veut aborder de très nombreux sujets à travers le personnage de la gymnaste ?

Je me suis dit que ce roman est un peu comme une oeuvre d'art contemporain : les émotions artistiques ne sont pas spontanées, il faut faire un effort intellectuel pour comprendre la démarche. Ici rien n'est fait pour rendre sympathique le personnage de Nadia Comaneci, qui peut émouvoir, tout comme le destin de ses petites camarades gymnastes et celui du peuple roumain. Je reconnais la patte de la romancière mais sa démarche – tout aussi ambivalente que son personnage principal et donc intelligente – n'a pas emporté mon adhésion. (Si quelqu'un a des éclaircissements à m'apporterpour ma gouverne, qu'il ou elle n'hésite pas !) Par contre, la médaille d'or olympique de la Belge Nina Derwael aux barres asymétriques m'a mis des étoiles plein les yeux ce dimanche 1er août (peut-être ai-je mieux compris sa valeur et tout le travail que cela représente grâce à la lecture de ce roman 😉 )
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Lola Lafon dans ce "roman" nous retrace le parcours hors norme de Nadia Comaneci . Qui sait ? demanderons les moins de vingt-ans . N Comaneci a ébloui le monde entier dans ses prestations de gymnastique des JO de Montréal 1974. Une révolution planétaire !!! Elle vient d'où ? de Roumanie . Ah bon ! et c'est où la Roumanie ? ....
Ambassadrice de son pays , Nadia a été choyée par les médias du monde entier , choyée par les instances du parti communiste roumain , choyée par Ceausescu et Elena avec toutes les implications que cela sous-entend . Mais à 14 ans peut-on déjà réfléchir "politiquement" quand on a été formatée depuis l'âge de 8 ans ?Travail, travail, entrainement, entrainement, faim, faim ...médailles médailles ....
A travers la vie de Nadia ,Lola Lafon retrace cette période de la guerre froide, ce fond historique devient vite le héros de ce roman-essai .De façon habile , les deux regards ouest/est sont confrontés , pleins de questions posées et pleins de sujets de réflexion soulevés . Avec le recul temps indispensable à toute analyse historique correcte, Lola Lafon nous propose son regard sur ce pays , dénonçant et insistant sur les points clés de ses engagements .
A lire pour les plus anciens comme rappel mémoire , pour les plus jeunes pour découvrir un pan récent de l'histoire de l'Europe .
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Nadia Comaneci... Un nom qui a illuminé mes années d'enfance et d'adolescence ! J'ai aimé passionnément la gymnastique et j'ai été conquise et subjuguée par les exploits de cette jeune sportive. Capable de quelques acrobaties au sol, je rêvais moi aussi d'aligner les figures sur une poutre ou de m'élancer sur le tapis, en tourbillonnant. Nadia, un exemple à suivre, un modèle à imiter, même si le contexte dans lequel j'ai grandi m'en éloignait grandement.

C'est avec ces souvenirs que j'ai entamé la lecture de ce livre, dans un certain état d'excitation, pressentant un beau moment.

J'ai aimé découvrir la vie de cette gymnaste exceptionnelle, le monde de ce sport de haut niveau et le contexte de la Roumanie de l'époque.
J'ai trouvé la construction du livre intéressante. de l'intérieur, j'ai suivi Nadia au gymnase, suant à ses côtés, serrant les dents devant les exigences, révoltée face aux excès et admirative devant sa volonté, mélange de liberté et de soumission. de l'extérieur, dans la peau de l'enquêtrice, j'ai oscillé entre objectivité journalistique et relation personnelle avec la gymnaste, relation empreinte d'admiration et de subjectivité. Une belle trame pour ce roman.

Pourtant, au coeur des pages, je me suis perdue. Réel ou fiction ? Faits avérés ou créativité d'un auteur ? Désir de révéler une vérité ou besoin de captiver un lecteur ? Je n'ai pas trouvé la clarté attendue. Peut-être avais-je trop d'attentes ? Peut-être avais-je espéré ressentir à nouveau les frissons qu'ont suscités en moi les images de ce corps jouant avec les barres asymétriques ?
Nadia, dans mes yeux d'enfant, était parfaite. Dans ce livre, au contraire, je l'ai découverte inatteignable, capricieuse et pleine de défauts. J'ai grandi. L'image de marque s'est fissurée, le rideau est tombé, le "10.00" s'est éloigné.
Au final, suis-je déçue par la forme ou le fond de ce récit ? Je n'en sais rien. Les questions restent en suspens. Je ne regrette aucunement cette lecture. Elle aura eu le mérite de m'interpeller et de me reconnecter avec cette part d'enfance qui m'a marquée.

Mais au coeur de ces pages et interrogations, un grand plaisir tout de même : je me suis replongée dans les images de 1976 à Montréal. Et là, j'ai vibré et la magie a opéré à nouveau... N'est-ce pas cela l'essentiel ?
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Le roman de Lola Lafon commence par l'exploit d'une fillette de quatorze ans, venue défier les lois de la gravité aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976. Vêtue d'un justaucorps blanc, Nadia Comaneci, la petite fée des Carpates, effectue un exercice qui laisse tout le monde bouche bée. Pourtant, la note affichée sur le marquoir électronique provoque la stupeur dans le stade olympique : 1,00 ! Les deux mains du président du jury, affichant fièrement dix doigts, enlèvent cependant très vite les derniers doutes : La jeune athlète vient d'obtenir la note maximale, chose impensable jusque-là et d'ailleurs pas prévue par les ingénieurs de Longines au niveau des tableaux de notation. Elle obtiendra sept fois la note maximale… Alors que les Russes et les Américains se disputent la course à l'espace, les Roumains viennent d'envoyer une fillette en apesanteur !

La suite du livre raconte comment la petite communiste qui ne souriait jamais est devenue une athlète hors-normes. Au fil des entraînements spartiates, des souffrances, des blessures chroniques accompagnées d'une surconsommation de médicaments, des privations et des régimes alimentaires inhumains la magie des jeux olympiques s'estompe… l'important n'est peut-être pas seulement de participer ! Des gamines affamées qui comptent chaque calorie et dont les menstruations sont appelées « la Maladie »… où est donc la beauté du sport dans tout cela ?

Très vite, le petit prodige devient également le porte-drapeau du régime dictatorial des Ceausescu. Instrumentalisée, exhibée au bon gré des dirigeants communistes, l'icône de la Roumanie se voit obligée de servir et de promouvoir le système. Sa liaison (forcée) avec le fils du Conducator et sa fuite aux Etats-Unis en 1989, quelques jours avant le renversement du régime Ceausescu, achèvent la transformation de cet enfant prodige adorée de tous en une femme dont les apparitions n'ont plus rien de magique… la petite fille des JO de 1976 n'est plus !

Les allers-retours continus entre le quotidien de la sportive de haut niveau et la dictature des Ceausescu, permet également à Lola Lafon de dresser le portrait d'une société roumaine victime des caprices de ses dirigeants. du rationnement alimentaire aux espions, en passant par cette « police des menstruations » qui inspecte les femmes sur leur lieu de travail afin de s'assurer qu'elles effectueront leur devoir patriotique, le tableau dépeint par l'auteur n'a rien de réjouissant. En exposant plusieurs versions de cette vérité, elle parvient néanmoins à nuancer certains faits et évite ainsi de se limiter aux clichés occidentaux sur le monde communiste. Outre la version des Occidentaux et celle de la Securitate, Lola Lafon a également la bonne idée de donner la parole de manière fictive à Nadia Comaneci, permettant ainsi à l'héroïne d'apporter un nouvel éclairage sur cette biographie rêvée qui lui est consacrée.

« La petite communiste qui ne souriait jamais » est un excellent roman sur les coulisses d'un sport qui demande beaucoup trop de sacrifices, mais qui dresse également avec brio le portrait d'un régime totalitaire qui crée, exploite et manipule ses championnes… même celles de quatorze ans !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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