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3,79

sur 1626 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'intérêt de ce livre réside dans son aspect historique ; j'ai trouvé intéressant de revoir cette période récente qu'était la dictature roumaine de Ceausescu, de découvrir la prodigieuse gymnaste Nadia COMANECI, indissociable de la Roumanie, que je connaissais très peu.

J'ai apprécié les échanges supposés entre l'écrivain et Nadia COMANECI concernant leurs points de vue sur les différents modes de vie, d'un côté le communisme, synonyme pour beaucoup de privations et de l'autre le capitalisme occidental, modèle libéral par excellence.
"Je rêvais de liberté, j'arrive aux Etats-Unis et je me dis : c'est ça la liberté ? Je suis dans un pays libre et je ne suis pas libre ? "

Malgré un style décousu, ce roman se lit bien. J'aurai aimé m'attacher à Nadia COMANECI mais l'auteur l'a fait passer pour une personne froide, ambitieuse et hautaine, c'est dommage.
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Bon...une lecture très mitigée, que j'ai abandonné vers la fin, avant de terminer parce que finalement, il me restait juste quelques pages à lire.

Globalement, j'ai quand même apprécié la découverte de cette époque et de Nadia. Mais, je n'ai pas trop apprécié la narration et je me suis un peu ennuyée. Et le fait de ne pas savoir si les entretiens avec Nadia étaient fictifs ou pas...cela m'a gêné.

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Ca démarrait pourtant très bien : l'histoire de la gymnaste Nadia C., petite roumaine sous le régime communiste, qui remportait victoire sur victoire, et faisait rêver les journalistes, les mères, leurs filles, tout le monde.
Je ne suis pas de la génération qui a suivi les JO de Montréal à la télévision, mais le texte se suivait bien, et puis on commence dès le départ par les jeux, donc la mise en route était bonne.

Le contenu de ce livre est vraiment intéressant, et au début j'avançais dans ma lecture avec plaisir. Mais pour moi, au fur et à mesure, c'est sur le style que cela a pêché : les deux discours, les ajouts de Nadia, les questionnements de l'auteur. Tout cela me donnait au final l'impression d'un texte trop brouillon.

J'ai également trouvé que les derniers chapitres étaient moins bien construits, et c'est vraiment dommage car on reste un peu sur une mauvaise impression.

Depuis le temps que ce livre était dans ma pal, et vu comme on en a entendu parler partout, je dois avouer que je suis un peu déçue...
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Je viens d'achever ma lecture addictive et reste étonnée car je ne sais pas ce qui m'a tant plu. Tout ce que je sais c'est que j'ai sincèrement apprécié cette lecture.

Et pourtant je ne suis pas nostalgique de Montréal 1976, je n'étais pas née.
Je n'ai connu Nadia C. Grace au téléfilm sur sa vie.
Je l'ai toujours considérée comme une victime. Victime de Bêla.
Le communisme et le contexte politique me passait par dessus la tête.

Et là, je me retrouve à lire sur le communisme, la Roumanie et Nadia.
Sauf que je ne retrouve pas ma seule vision et je suis perdue.
Qu'est ce qui est vrai ?
N'était elle pas une victime ? Quoi elle aurait même fait l'objet d'une polémique : soutien du régime Ceausescu ? La politique du contrôle des menstruations : ça a existé ?
A t elle été victime du fils de ?
A t elle fui avant la chute pour de mauvaises raisons ? Y'a t il de bonnes ou mauvaises raisons ?
L'ouest était il plus heureux que l'est ?

Je me suis pris une claque et j'ai tendu l'autre joue.

La seule chose dont je sois certaine : la violence morale subie.
Devenir une femme serait une Maladie.
Ne pas être filiforme et avoir des courbes, c'est être un monstre et faire d'un symbole un sujet de raillerie.
S'habiller sans se rendre compte de l'effet : autorise les journalistes à vous insulter.

Pauvre Nadia, disséquée et plus raillée et critiquée qu'idolatree car malheureusement elle fut enfant moins longtemps qu'elle ne sera femme. Mais heureusement pour elle, son "caractère trempé de gagnante" l'aura sûrement aidé et empêché sa destruction.
Gymnaste de haut niveau, symbole à son insu ou avec son consentement du communisme comme régime idéal, monstre etc : oui peut être mais être humain avant tout. Juste respect .
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L'auteur adopte un ton original pour nous conter le destin d'une sportive prodige et de son pays enfermé dans une des plus dures didactures qu'est connu l'Europe. Un bon livre, fascinant et intéressant.
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Lola Lafon est une auteure que je découvre avec ce roman. Ce livre que je voyais souvent en libraire me faisait de l'oeil depuis un moment, mais sans que jamais j'ose sauter le pas. Avec un sujet qui ne m'interpellait pas forcément, j'avais du mal à me projeter dans cette lecture. Maintenant que j'ai pu enfin me faire ma propre opinion sur ce roman, je vais vous expliquer mon ressenti. Spoiler alerte : la lecture est mitigée !

Tout au long de cette lecture, j'ai eu du mal à comprendre où l'auteure voulait aller. Dans les grandes lignes, ce roman nous dresse le portrait de Nadia Comaneci, qui est l'unique gymnaste à obtenir un 10 en Jeux Olympiques à l‘âge de 14 ans. Considérée comme l'une des plus brillantes gymnastes au monde, Lola Lafon s'appuie sur des écrits ainsi qu'avec l'aide d'une correspondance avec l'intéressée pour nous expliquer son parcours et ses motivations. Ces lettres qui nous montrent d'ailleurs un fossé entre ce que les journalistes de l'époque ont écrit et Nadia qui explique son point de vue. On voit que l'auteur n'approuve pas tout ce qu'elle dit et ne se gène pas pour réfuter ou simplement outrepasser les demandes de l'artiste … Ce point est un peu gênant car on semble vouloir nous montrer que l'auteur connait mieux la vérité que la gymnaste …

Nadia est donc le fil conducteur de ce roman. Mais le récit nous apporte tellement plus. On nous parle de la gymnastique, mais juste par phase. de temps en temps on a des explications mais sans rentrer dans trop de précisions. On nous explique surtout les contraintes d'être une gymnaste en nous expliquant les engagements personnels de travail et de régime pour rester au top de la compétition. On va également nous parler du communisme et de l'arrivée d'une certaine démocratie en Roumanie. Entre la propagande du « Camarade » et les décrets de loi envers les femmes qui doivent avoir 5 enfants par foyer. On nous décrit une certaine horreur. L'auteur traite également de la place de la Roumanie dans la gymnastique. le pays étant complètement enseveli par les soviétiques, ils ont eu du mal à trouver leur place. Obligés d'entamer des rapports de force avec la Russie pour pouvoir s'imposer et prouver leur valeur. Mais dans ce livre on nous parle également de la femme-enfant. La gymnastique étant un sport qui se travaille depuis l'enfance, le rapport au corps des femmes est important. En effet, le corps de gymnastes doit rester petit, fin, frêle, telle une enfant … La compétition est dure et les racontars le sont tout autant !

Ce roman correspond plus à un fourre tout de sujet tous plus intéressant les uns que les autres mais sans qu'aucun ne demeurent le sujet principal. Cette lecture m'a donc beaucoup dérangée car je n'arrive pas à savoir où l'auteure aller nous amener. A contrario, j'ai découvert une écrivaine ! Lola Lafon a un véritable talent de romancière. Dans ce livre elle entremêle avec justesse les coupures de presses, les lettres de Nadia, sa propre interprétation … J'ai adoré le style, c'est fluide on est transporté à travers les pages sans même comprendre le réel enjeu : c'est fort !

Néanmoins, il m'en faut plus pour tomber amoureuse d'un livre. Ici le travail est fait à 50%. Entre une plume sublime et une histoire qui ne m'a pas attiré outre mesure. Ce livre se lit très bien, mais la transcendance n'est pas au rendez vous. Par contre je vais m'empresser de lire d'autres romans de cette auteure. Car je n'ai peut être pas rencontré un grand livre, mais j'ai découvert une grande écrivaine !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Cette biographie romancée et ambivalente de Nadia Comaneci sur fond d'histoire roumaine avait mille et une promesses à nous offrir.
Pourtant, j'ai l'impression d'être passée à côté, de ne jamais avoir vraiment été imprégnée de ce roman.
L'écriture a ses qualités mais la construction du roman semble inégale.
Oserais-je dire que j'ai eu parfois l'impression que l'auteure a fini par se lasser elle même de Nadia, comme malheureusement d'autres avant elle…
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Je ne suis pas du tout adepte de gymnastique. Pourtant, quand ce roman est sorti, j'ai réalisé que j'avais déjà entendu parler de Nadia Comaneci (j'ai, entre autres, vu le film), mais que je souhaitais en apprendre davantage sur elle. J'ai appris certaines choses. Par exemple, je n'avais pas pris la mesure de ce que représentait sa prestation aux jeux olympiques de Montréal. Je ne me souviens plus du tout de la manière dont le film l'aborde. Par son écriture, Lola Lafon a su me faire ressentir la fascination que ceux qui virent Nadia évoluer éprouvèrent.
J'ai également goûté tout le sel de l'épisode où Béla impose ses «écureuils» à paris.
[...]
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Nadia fait partie de ma jeunesse, car j'avais 20 ans en 76 et j'étais encore à Bucarest, où je suis née et où j'ai grandi. Et où j'ai fait de al danse classique et de la gymnastique, pas au niveau de Nadia, mais je assis ce que "ça" veut dire. Pour arriver à son niveau il faut le corps et les qualités physiques mais aussi l'esprit : la force de caractère, la volonté, le goût de l'effort. Tout ce qu'elle avait à 100%.
Ce qui m'a énervée dans ce livre est la litanie des "pauvre filles squelettiques, affamées". Mais non, Mme LAFON si on est affamée on ne peut pas sauter, pousser sur ses bras, se concentrer sur un enchaînement. Evidemment, il y a toutes sortes de nourritures. Tous les sportifs vous le diront maintenant comme il y a 50 ans, à l'Ouest comme à l'Est, au Nord comme au Sud et quel que soit le sport. Mais oui, on ne mange pas n'importe quoi, on se "prive" quelques cochonneries sucrées et malsaines et c'est tant mieux. Mais oui, il faut de l'effort pour accomplir quelque chose hors du commun et, hélas!, l'effort est une notion bannie ici, où il faut faciliter tout pout tout le monde. Regardez la nouvelle grille de notation de la dictée du nouveau ministre : on marche sur la tête !
Pourquoi l'auteure n'a pas contacté Nadia pour de vrai ? Ca lui aurait épargné quelques affirmations ridicules...
Comme le Parti Communiste omniprésent ! On s'en foutait royalement du parti et de ses membres. On était membres de la jeunesse communiste comme on était roumain/e. So what ? C'était ainsi, comme la neige au Pôle Nord et le soleil en Martinique, mais il ne faut pas faire tout un plat. Nous, on n'en faisait pas. Mon père nous emmenait à l'église tous les dimanches et personne ne nous a rien demandé, encore moins persécuté. Les églises étaient pleines. On allait à l'école, à Pâques avec des oeufs rouges (coutume locale) comme goûter, sans aucun problème.
C'est vrai qu'à partir de 1975, les conditions de vie ont été particulièrement difficiles, pénibles pour les Roumains et ça allait crescendo. Néanmoins, il ne faut pas nier les conditions dont disposaient TOUS les enfants pour pratiquer un sport ou un art.
La citation que j'ai appréciée le plus est celle de la page 210 sur le "sacrifice" de l'enfance. C'est comme un rayon de lucidité de Mme LAFON.

En fait, je sais ce qui me dérange le plus dans ce livre : son titre ! Pourquoi la petite "communiste" ? Aurait-on dit La petite "capitaliste" s'il s'était agi d'une gymnaste américaine ou française ?
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Autres temps, autres moeurs. Qu'il nous paraît loin, le temps des olympiades ou l'on s'émerveillait des performances des athlètes. Elle ne lâche rien, la Nadia d'aujourd'hui. Comment le pourrait-elle ? Les questionnements de Lola Laffont sont des préoccupations d'aujourd'hui : Comment pouvait-on vivre dans un tel système ? Apparemment, les gens s'accrochaient, avaient quelqu'espoir de jours meilleurs, regardaient "de l'autre côté", tellement facile, tellement abondant. Et après ? Nadia C., idole d'un peuple, n'est plus qu'une image du passé, plus très "bankable", elle descend de son piédestal, de l'autre côté, ce côté où tout est "facile" pour ceux qui ont... l'argent. Ici, les idoles se monnaient, les symboles sont des marques et les champions olympiques touchent des primes. Il y a longtemps que les jeux olympiques ne font plus rêver.
Nadia C. était la princesse d'un royaume disparu.
Mais elle défend son royaume et personne ne semble comprendre, Lola Laffont non plus.
Y a-t-il la place aujourd'hui pour une Nadia C. ?
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