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3,95

sur 1165 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Chronique de la vie quotidienne... Et entre les lignes l histoire d une vie d un couple d un non dit... Traversée littéraire a travers trois dates qui retracent ce que peut être une vie de famille. C est beau c est simple c est juste ça donne de l humilité a la vie et aux choses. Bravo. Une belle fable... Qui peut être si réelle...
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Dans ce très bref récit, Marie Hélène Lafon dresse le portrait d'une famille dans les années 70, près d'Aurillac.
Dans le premier chapitre, le plus long des trois, c'est la mère, la femme qui parle. Très vite on sent que ça ne va pas. Elle subit. Elle survit. Mais elle tient. Elle raconte mais pas tout. Et c'est tout ce qui n'est pas dit, pas écrit, qui crée cette tension. Car on le sait, on le comprend. Pas besoin de le dire, pour imaginer le reste. Ces non-dits ne font qu'augmenter la pression. A tel point que cela crée une forme de suspens, de malaise. Jusqu'à quand ça va tenir? Comment est ce que ça va finir?
Le second chapitre c'est lui, l'homme qui raconte. Changement de point de vue. le dernier beaucoup plus tard dans le temps, vient clore ce récit, toujours en restant synthétique et évasif. Mais là encore, on comprend.
C'est donc un roman assez lourd, non pas par son poids, mais par l'ambiance que Marie Hélène Lafon instaure. C'est un exemple qu'il n'est parfois pas nécessaire de raconter la violence pour qu'elle s'exprime.
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Un fort joli roman, un peu court à mon avis.
Nous sommes dans une grosse ferme dans le Cantal , le long de la rivière le Santoire.
Y vivent un agriculteur, sa femmes et trois jeunes enfants.
Travail, labeurs oui, bonheur non !
L'homme est un tyran, il bat sa femme, la respecte à peine.. le couple ne durera pas
C'est cette triste vie de couple d'agriculteurs que nous raconte l'écrivaine, les seules joies étant les enfants libres de jouer dans la nature, pieds nus quand le temps le permet.
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Une histoire intense, écrite de manière très condensée, qui impose presque une lecture sans temps de pause.

3 chapitres, 3 époques, 3 voix :
1967 on découvre le vécu de la mère, elle a 30 ans et 3 jeunes enfants, elle passe sa vie entre la gestion de la maison, l'éducation de ses enfants, les brimades et les coups de son mari.

Le second se situe en 1974, et c'est la version du père que l'on découvre. Désormais seul dans sa ferme, il rumine sa vie.

Et pour finir en 2001, c'est le ressenti de Claire, qui reviens à la ferme le temps de la vente.

La vision de leur vie qu'on les personnages est bien retranscrite.
C'est une histoire qui se passe dans le monde rural, la femme n'a rien à dire, elle doit garder sa place, subir en silence. La violence conjugale est bien présente même si en ce temps-là on n'en parlait pas. La femme est la cause de tous les maux, toute la famille se doit de se soumettre aux volontés du père.
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Le résumé est plus long que ma critique.

C'est petit livre d'une centaine de pages.
Une histoires en trois parties. trois points de vue différents : La mère.Le père. La fille.
Je ne vais pas en dire plus.

Alors oui c'est bien écrit mais je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre.
C'est tout ?!?!

Brève de vie dans le fin fond du Cantal quoi.

Plus un exercice de style qu'un vrai roman non?
C'est tout pour moi.
Je mets la moyenne pour la plume appliquée.

NEXT.

      * A TANTÔT ~ BISOUS LES MINOUS *
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Dans une ferme isolée dans une vallée du Massif Central, vivent le père, la mère et leurs trois enfants. Dès le début de leur mariage, le père a été violent, mais les enfants naissant, elle est restée, cachant à ses parents et beaux-parents, qu'ils vont voir le dimanche, le désastre de son couple.

On retrouve les thèmes phares de Marie-Hélène Lafon, ruralité et famille. Trois courts chapitres, comme trois actes, avec tour à tour les pensées de la mère, du père puis d'une des filles. Un roman court et intense sur la violence conjugale et la spirale de tension et de contrôle qui prend place graduellement.

Même si l'écriture est toujours aussi agréable, je trouve que l'autrice tourne un peu en rond sur ses sujets de prédilection. de plus, le format très court m'a laissé sur ma faim. Une lecture appréciable mais que je ne garderai pas en mémoire.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Roman lu dans le cadre du Prix RTL / Lire Magazine 2023.

Un roman scindé en trois parties qui évoquent chacun un point de vue sur un thème dur : les violences conjugales (la femme battue, son mari et un de leurs trois enfants). le style d'écriture est particulier car on passe d'une idée à une autre (notamment dans la première partie, avec la femme). L'auteur a pris le parti d'écrire des pensées déroulées, ce donne de la puissance au récit (on est dans la tête des personnages).

Je trouve dommage que la troisième partie soit si courte (trois pages) et donne la parole à cet enfant-là. J'aurais préféré avoir celle de l'aînée (très appréciée par son père qui attend qu'elle reprenne un jour l'exploitation) ou par le plus jeune (dont le père, à l'inverse, l'apprécie peu). Savoir ce que l'un ou l'autre pense de leur père et de cette situation de violence familiale alors que c'est un enfant adoré ou mal-aimé par le père aurait été intéressant. de même, je trouve le résumé pas du tout vendeur. C'est dommage.

Bilan : ce roman reste une bonne lecture.
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A l'origine, je ne voulais pas acheter ce livre et puis, devant tant de bonnes notes sur Babelio, j'ai fini par le faire. Marie-Hélène Lafon m'avait conquise avec son roman « L'annonce » puis beaucoup moins avec « Les pays » et il en sera de même avec ce dernier récit.
J'ai apprécié le premier chapitre tout en marmonnant : encore un livre sur les violences conjugales cela étant je misais sur l'originalité et puis c'ést très bien écrit. Il débute en 1967 et concerne l'épouse maltraitée. C'est le plus prenant du roman.
Le second s'ouvre sur l'année 1974 et là c'est l'époux qui nous livre son vécu (peu intéressant) basé uniquement sur des faits matériels. Nous ne savons absolument pas ce qu'est devenue son épouse. Les dernières phrases (page 110) sont très perturbantes et lourdes de questionnement et que viennent-elles suggérer ?
Le dernier chapitre de trois pages se passe en 2021 et c'est la fermeture de la maison par Claire une des deux filles du couple. On comprend que le père est mort mais nous n'en saurons pas plus.
En fermant le livre je demeure frustrée et je pense : tout ça pour ça !!! Peu d'intérêt, aucune empathie, j'aurai dû suivre ma première impression.
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Roman très court, auquel j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, pour finalement qu'elle s'achève si rapidement.
Je ne pense pas que ce roman marquera mon esprit.
En effet, en plus d'être très court, j'ai eu beaucoup de mal à apprécier les différents personnages, alors que l'histoire en elle-même est intéressante.
Ce que j'ai apprécié en revanche c'est que l'autrice traite non seulement de la violence envers les femmes dans les années 60, mais qui plus est dans un milieu agricole.
Par ailleurs, j'ai trouvé que le style de l'auteur ne rend pas non plus la lecture simple à mon goût.
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Le malheur est dans le pré
J'ai beaucoup entendu parler de ce livre à sa sortie début 2023, vu l'auteure lors de différents interviews (notamment à La grande Librairie, une émission que je rate rarement –merci le « replay » !) mais j'hésitais à le lire, craignant que le thème abordé (les violences conjugales) soit un peu « opportuniste » par les temps qui courent… Mais il n'en est rien, la plume de Marie-Hélène Lafon concise et parfois un peu (trop) froide fait toute l'originalité de ce très court roman (57 pages en version numérique, lu en moins d'une heure). le récit est construit comme une tragédie : trois actes, trois temporalités, trois voix. Juin 1967 : une femme, trente ans, trois enfants, une belle ferme de 33 hectares dans le Cantal… Un mari violent, en gestes et en paroles. La peur incessante, pour elle et pour les enfants… 1974 : Giscard vient d'être élu. L'homme est « seul en son fief », il ne dort pas, il se souvient… 2021 : L'une des filles vient fermer la maison avant qu'elle soit vendue, ses souvenirs affluent …
Cette chronique des années soixante dans un milieu rural âpre ne laisse pas indifférent mais je sors de cette lecture intense un peu frustrée par le format, vraiment trop court…
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