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EAN : 9782283022313
208 pages
Buchet-Chastel (10/01/2008)
3.87/5   167 notes
Résumé :
"Les Santoire vivaient sur une île, ils étaient les derniers Indiens, la mère le disait chaque fois que l'on passait en voiture devant les panneaux d'information touristique du Parc régional des volcans d'Auvergne, on est les derniers Indiens."
Les Santoire, le frère et la sœur, sont la quatrième génération. Ils ne se sont pas mariés, n'ont pas eu d'enfants. En face de chez eux, de l'autre côté de la route, prolifère la tribu des voisins qui ont le goût de de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Jean et Marie se retrouvent seuls dans la maison de leur enfance. Des années après le décès de leur frère, puis leur père et, plus récemment, leur mère. Issus d'une illustre famille de paysans, frère et soeur sont célibataires et sans enfant. Aujourd'hui à la retraite, dans une demeure trop grande pour eux, ils vivent la plupart du temps reclus, ne sortant que rarement, ne côtoyant personne. En face habitent les Lavigne, une grande famille où grand-parents, parents et enfants vivent ensemble. Agrandissant la maison, en construisant une à côté. Les Lavigne ont réussi quand les Santoire, embourbés dans la tradition, ont dépéri. D'eux, il ne restera rien, une fois que Marie et Jean ne seront plus là. de sa fenêtre, cette dernière les observe souvent. Immobile devant tant de vie, de joie et de rires d'enfants...

Jean et Marie, deux taiseux qui vivent ensemble. Par habitude sûrement. Enracinés dans le passé. Enracinés dans une vie qu'ils ne semblent pas avoir choisie. Et tandis qu'en face, ça bouge, ça vit, ça s'agite, ça fleurit, ça fait fortune, chez eux, tout ternit, tout dépérit, tout s'attriste. Parce que frère et soeur savent qu'après eux, il n'y aura plus rien. À travers le regard de Marie, l'on regarde la vie autour, l'on se replonge dans le passé, dans les souvenirs, les bons et les moins bons. Marie-Hélène Lafon décrit, avec beaucoup d'intensité, la banalité de la vie de ces deux handicapés de la vie qui vivent la leur par procuration mais aussi encore sous le diktat de leur mère, pourtant décédée. Émouvantes et poignantes ces pensées de Marie, engoncée dans une vie étroite et inconfortable. Transparent, ce frère qui habite sous le même toit. Désespérant et triste, ce quotidien vide de tout. D'une grande justesse, sobre, économe, la plume de Marie-Hélène Lafon donne pourtant une grande profondeur à ce roman intimiste, presque figé dans un autre temps...
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« Comme un Légo avec du sang », Marie-Hélène Lafon observe tous ces petits êtres vivants à travers la lunette d'un microscope. Forcément Manset… de l'immensément petite patrie de ce Massif Ventral, panse de France, patrie des Pensées, de quelques vedettes de la télé de midi, de quelques présidents de la République aussi, tout autant entomologiste que sociologue, l'écrivaine nous plonge dans le milieu qui fut le sien, qui fut celui de mes grands-parents. … Si aux racines, je préfère l'idée de rhizome ou mieux celle de bouture, j'ai été envouté par cette histoire où étaient convoqués quelques sosies de séjours d'antan chez le pépé et la mémé. Pourtant de sentimentalisme, il n'en est pas question dans Les derniers Indiens. L'auteure laisse toute latitude au lecteur d'investir les pages, de s'y sentir bien, ou, au contraire, mal à l'aise. On a le droit de bailler chez la Lafon mais on peut aussi se contenter de l'écouter vous raconter ces vies ordinaires. Les Lavigne et les Santoire, ce ne sont pas les Montaigu et les Capulet, l'Auvergne, ce n'est pas la Vénétie, mais ce n'est pas non plus Disneyland et ses Indiens factices, perdus dans un décor en carton pâte.
On est bien reçu chez la Lafon. Elle se refuse à en mettre plein la vue avec sa plume rurale et surtout qu'aucune condescendance ne soit soupçonnée dans le choix de ce qualificatif. Au moment de nous séparer cependant, tandis que nous poussons les chaises en paille sous la table, le dénouement du roman nous montre que, sous sa discrétion, la patronne c'est bien Marie-Hélène et le lecteur se plie bien volontiers à l'affirmation de son caractère et reçoit les dernières lignes comme une surprise. Venez donc dans ce coin de campagne, vous comprendrez ce que je tente maladroitement d'exprimer.
Pour ma part, je reviendrai chez la Lafon…
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Une route sépare la maison des Santoire, le frère et la soeur, quatrième génération, de celles des Lavigne, famille nombreuse et élargie, en fermage sur les terres des premiers.
Ce décor binaire et stylisé, véritable découpage, structure la trame du récit. Deux mondes cohabitent le long de cette route, ne se parlent pas, s'ignorent, enfin pas tout-à-fait car Marie, la soeur, désoeuvrée, à la retraite, passe son temps à observer et à épier, avec une fascination mêlée de dégoût, les faits et gestes de ces originaux voisins dont les modes de vie n'ont rien en commun avec les leurs.
Marie-Hélène Lafon, se concentre sur la famille Santoire, au travers du personnage de Marie, la tribu de l'autre côté n'étant là qu'en contrepoint, de l'autre côté du miroir, pour mieux souligner les traits et les failles de ce qui reste de la lignée des vieux indiens.
Il n'en reste donc plus que deux, isolés, vieillissants, sans enfants, enfermés dans une routine stérile, au ras des objets du quotidien, sans projet, ni vitalité, ignorés de leur mère qui avait jeté son dévolu sur le frère aîné, mort prématurément du cancer.
Ils sont cernés par les morts dans une maison hantée dont les pièces se ferment progressivement. La mère défunte règne toujours dans cet univers. Monstre autoritaire, pétrie de bien-pensance et de préjugés, elle s'accroche à ses principes, rejette toute forme de modernité, et enferme ses enfants dans une vision passéiste et archaïque. Inscrits dans des lignées d'aïeuls qui tournent en boucle dans les têtes et qui reviennent comme des mantras, Marie et Jean ont oublié de vivre.
Et de l'autre côté de la rue, les autres ont fait le contraire. Ils sont tonitruants, entreprenants, exubérants, vivant en meute, avec des enfants partout. L'autrice nous enchante avec des descriptions colorées, charnelles, au plus près de la sensualité des personnages.
Et puis, traversant le livre, en fond de décor, le drame de l'Alice, jeune handicapée recueillie par les Lavigne, dont le corps dénudé sera retrouvé dans la forêt.
Avec son style unique, ramassé, ciselé, percutant, succession de phrases martelées et de litanies enveloppantes, Marie-Hélène Lafon nous offre, encore une fois, un magnifique livre, où elle conjugue ouverture sociologique sur la fin d'un monde et d'une génération dans le Cantal, et plongée dans les entrailles d'âmes perdues.
Comment donne-t-elle autant à voir et à percevoir avec une telle économie de moyens ? Je suis bluffée.


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« Il fallait être normal » écrit l'auteure. Il fallait être normal chez les Santoire. L'histoire c'est le quotidien, celui de Marie, la fille Santoire, celui de Jean, le fils, celui de la mère. Marie-Hélène Lafon nous plonge dans le récit de la vie lasse d'une famille aux membres dissolus. Tous sont absorbés par la mère, dure, stricte. Tous agissent à travers elle, ils pensent peu, rêvent peu. Tous à l'exception de Pierre, le fils aimé, le fils infidèle : celui qui a fuit, qui a vécu. C'est le tableau d'une famille paysanne et conservatrice que peint l'auteur de manière sobre. Les phrases sont courtes, descriptives, franches, elles s'emploient à décrire le rituel de vie familiale qui se répète, toujours identique. le récit se déroule autour de Marie, vieille fille, aliénée par sa mère, qui observe, qui exécute mais qui ne vit pas réellement. Son existence, elle la vit par procuration, elle vit à travers les voisins qu'elle observe. Tandis qu'elle les envie, la mère les a en abomination, ils sont le futur, ce sont ceux qui « auraient tout, prendraient tout ». le futur, il n'y en a pas pour les Santoire, Jean et Marie sont les derniers de la lignée, avec eux, le nom s'éteint. C'est une histoire au présent mais qui a tout d'une histoire passée. Celle d'une « bonne famille » dont le dernier membre était la mère. Les enfants ne sont que des corps, des enveloppes qu'eux-mêmes connaissent mal et qui n'ont vocation qu'à accueillir la mère qui même morte, en eux, est vivante. L'auteure nous offre à voir le déclin, celui du nom qui s'efface, celui des derniers indiens. Plus que l'histoire de petites gens, qui ne sont pas plus vivant que les autres*, M.H. Lafon rédige celle, plus sociale, de la famille souche qui disparaît avec l'urbanisation et le progrès. Elle couche sur le papier les dernières bribes d'un mode de vie en décalage qui se perd sans se transformer. En cela, elle rend visible l'invisible et se pose en témoin de l'évanouissement culturel paysan dans un monde qui l'absorbe comme il absorbe Marie et Jean, personnages désorientés qui incarnent à eux seuls l'égarement de toute une communauté. M.H. Lafon parvient à nous faire ressentir cette sensation étrange qui est celle de l'ignorance, de la méconnaissance à l'égard d'une terre locale colonisée par le nouveau, le moderne et dans laquelle s'éteignent peu à peu les derniers indiens.
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"Les Derniers Indiens"...
Peu à peu, la liste des romans de Marie-Hélène Lafon qu'il me restera à découvrir s'amenuise. C'est bien vrai que je voulais prendre mon temps, en gouter les derniers avec parcimonie mais je n'ai pas pu et Marie et Jean m'attendaient déjà depuis si longtemps dans ma bibliothèque.
Alors oui, j'ai commencé "Les Derniers Indiens", j'en ai savouré chaque page comme on savoure les premières longues soirées d'été. Et comme à chaque fois, le récit imaginé par Marie-Hélène Lafon m'a serrée le coeur.
Ce roman qui porte en creux tout ce qui fait la beauté des textes et des histoires de son auteur, court, ramassé, pelotonné sur lui-même comme un chat en hiver, est d'une beauté calme, sereine et d'une tristesse profonde et un peu grise qui vous écorche le coeur.
Pour moi, "Les Derniers indiens" est à la hauteur de "Le Soir du Chien", de "Joseph" aussi.
Bien sûr, il y a le style, l'écriture de Marie-Hélène Lafon limpide et ciselé, tellement claire, tellement!..
Et puis il y a ce monde rural en train de disparaître ou de se transformer, selon de quel côté de la cour on se place, ces paysages âpres jusqu'à l'austérité mais non sans beauté du Cantal et de ces hameaux si loin des villes.
Marie et Jean sont frère et soeur, et déjà le poids des ans courbe leurs dos. Ils occupent la ferme familiale devenue trop grande après le décès de leurs parents il y a des années déjà et d'un frère, flamboyant fauché comme les blés en plein été. Ils l'ont toujours occupé cette ferme, ne l'ont jamais quitté. Ils ne se sont jamais mariés non plus et s'ils ont couru les bals avec Pierre, c'était plus souvent pour faire "normal" ou tapisserie. Et puis, dans leur famille, vieille famille de paysans, il n'aurait pas fallu mésallier, cela n'aurait pas plu à leur mère, sèche, dure comme sa terre. C'est pour elle qu'ils sont restés ou à cause d'elle et qu'ils ont peut-être manqué leur vie, qu'ils l'ont subi. Après, après c'était trop tard, et ils ont continué à avancer, à s'effacer même. Ils sont les derniers indiens et après eux, il ne restera rien, rien de leur lignée, du fruit de leur labeur. Et la maison est si grande avec tous ses souvenirs qui s'éteignent dans les vastes armoires au bois de miel. Après eux, ce sera la mort d'un monde qui crève déjà de silences et de solitude. le nouveau monde, il est de l'autre côté, chez ces voisins dont Marie observe le linge qui sèche au vent, la tribu, les Lavigne et leur maisonnée pleines de rires et de cris dans laquelle trois générations vivent avec fracas. Elle y pense beaucoup à tout ça Marie, au temps qui passe, à la mère et au père, à Pierre, au pensionnat, à l'Alice des voisins si blonde, aux silences de Jean et ce sont ses pensées que nous offre le roman, pelote que l'on dévide, un fil lumineux et mélancolique qui suit un parcours faussement désorganisé. C'est là qu'excelle Marie-Hélène Lafon, dans cette plongée vers l'intime dont elle sait écrire les suspensions, les respirations et la délicatesse des nuances; une plongée qui épouse en un mariage heureux, fragile parce que beau, la peinture d'une ruralité âpre qui m'émeut toujours infiniment -comme m'émeuvent les vies manquées de ses personnages- parce que c'est le monde d'où viennent les miens, ce monde de paysans taiseux et fiers de leurs terres et de leur travail.
Il est magnifique "Les Derniers Indiens", de la première à la dernière page, et cette chute, ce dernier paragraphe, comme un murmure sur le silence, comme un brouillard qui se lèverai, oh juste un peu, sur les secrets, les non-dits de ceux qu'on oublie parce qu'ils gardent leur maison oubliée.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Longtemps avant la mort de la mère, quand elle ne choisissait rien, elle avait compris que personne ne pouvait l’empêcher de suivre ses pensées. A condition de se taire, tout était possible : on pouvait écarter ce qui ne faisait pas plaisir, ou qui donnait envie de pleurer, ou qui coupait le goût et la force pour le travail. Quand elle était occupée, quand la mère parlait sans poser de questions, elle pouvait décider, ça ne se voyait pas sur sa figure, de penser à ceci ou cela, aux colchiques, au fils de la tante Léontine, aux voisins, à l’affaire de l’Alice, ou à Jeanne cette fille du pensionnat.
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Ne pas croire en Dieu séparait Marie des gens, parce qu'elle ne pouvait pas se consoler avec l'Eglise et les prières. Elle sentait que la messe était un endroit pour se consoler, se faire du bien, même si on n'y pensait pas. Les gens n'y pensaient pas, ils répétaient les gestes et les mots, debout, assis, à genoux (...) (p. 39)
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La mère avait des expressions, des formules, qui restaient, qui flottaient dans les pièces de la maison depuis sa mort, sa voix était là, Marie l’entendait, parfois ; elle ne regardait pas de photos, elle aurait voulu oublier, mais ça ne se produisait pas, la mère ne partait pas, elle n’avait pas été quittée, ses phrases tenaient, revenaient, tournaient dans les après-midi immobiles quand il n’était pas encore deux heures et que Jean dormait sur le banc du côté de la cuisinière, le dos à plat, calé contre la table, les jambes allongées, l’avant-bras droit replié sur les yeux, sans bruit, dans la sourdine de la télé. Les formules suintaient, elles étaient têtues ; les chiens font pas des chats, si tu as besoin de rien tu seras bien servi, comme on fait son lit on se couche, quand la crèche est vide les ânes se battent, chacun chez soi les vaches sont bien gardées, quand on sait pas couper le pain on sait pas le gagner, tu feras pas boire un âne qui a pas soif, il faut pas se déshabiller avant de se coucher. Les expressions de la mère venaient de son père dont elle avait été la fille unique, née sur le tard et longuement aimée. Inespérée, elle disait qu’elle avait été inespérée. Les expressions faisaient le tour du monde et le mettaient en ordre, elles donnaient les règles, elles prévoyaient tout ; la mère avait régné par leur puissance qui coulait avec son sang, qui était son héritage à l’égal des terres, des bâtiments, de la maison, et du nom. La mère n’avait eu de mari que pour continuer le sang, le père était entré gendre, comment faire autrement quand il n’y a pas de fils.
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Le temps passait pour eux. Elle se sentait à côté d’eux comme un insecte. Elle ne leur disait pas bonjour, elle n’en avait pas envie, et elle ne se cachait pas pour les regarder, ils servaient à ça, au spectacle.
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Il n'aime pas le nouveau, il ne veut rien changer, rien ajouter, il veut que tout reste comme avant, avant quoi, avant toute la vie, avant.
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Videos de Marie-Hélène Lafon (65) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie-Hélène Lafon
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