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« Au temps des grands démons et des sorciers tout-puissants, les hommes scellèrent des pactes depuis lors noyés dans les ténèbres. Mais ce qui est perdu peut être retrouvé, et lorsque des êtres d'une cruauté défiant l'imagination investissent notre époque [par le biais d'un ordinateur, relié au Vatican], l'incarnation d'un mal ancien et redoutable va forcer un jeune homme à redécouvrir LE BOUCLIER OBSCUR »

J'ai (enfin !) termine ce livre d'à peine 300 pages. le style d'écriture fluide et naturel permet de passer rapidement le cap du premier tiers du bouquin et ce malgré des scènes gores et des « images » de viols et de sexe bestial (le mot « violent » étant trop doux pour les décrire... donc, âmes sensibles... etc.).

Mais le « jeune homme » dont il est question ne m'était pas particulièrement sympathique, disposant lui-même d'un vide emphatique évident, capable d'enjamber les morts atroces avec une incroyable légèreté et ne se souciant que peu de son entourage.

Quand, à deux-tiers de l'histoire, le Bouclier obscur (façonné au Moyen Âge) fait son abracadabrante apparition, on devine illico qui va ré-expédier les démons (oui, parce qu'entretemps ils se sont multipliés comme des petits pains), dans l'empire des ténèbres.
J'ai alors lu le dernier tiers en grandes diagonales, or, j'ai quand même encore « buté » sur une surprise... il sera plus exact de parler d'un revirement et qui finit ce récit, digne d'une série Z, d'une façon plutôt réductrice.

J'ai aussi essayé de lire ce livre comme un pastiche des romans d'horreur mais la tartinade excessive de substances sanguinolentes, de l'imagerie de sexe fantasmatique et les descriptions de démons infâmes, presque burlesques, m'a vite ennuyée.
Généralement, j'apprécie les histoires fantastiques... plus subtiles.
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À l'occasion de la rentrée littéraire 2015, les éditions ActuSF rééditent en poche, dans la collection Hélios des Indés de l'Imaginaire, le tout premier roman de John Lang, alias Pen of Chaos, le créateur de la saga du Donjon de Naheulbeuk, d'abord publié chez Rivière Blanche.

En premier lieu, et même si cela peut paraître évident au vu de la quatrième de couverture, ne vous attendez pas à de l'humour délirant, déconnant et décapant, non ! Ici, nous sommes dans le dark fantasy, bien dark, voire parfois bien gore ! En chemin, vous trouverez facilement des corps mutilés, des chevauchements acrobatiques d'êtres soumis et des visions d'horreur dans votre sommeil. John Lang ne mise pas sur de la gaudriole pour ferrer son lectorat ! Il quitte d'ailleurs de même les univers médiévaux-fantastiques et opte pour un cadre tout à fait contemporain. Nous suivons ainsi Uther, humble professeur d'informatique, encore très jeune dans sa tête et toujours prêt à donner un coup de main. Un concours de circonstances plus tard, il va se retrouver face à un démon réincarné via un simple ordinateur et embrigadé par une société secrète de lutte anti-sorcellerie. L'auteur nous propose alors une bonne quête du Bien contre le Mal dans le monde actuel, avec une petite poignée de personnages très impliqués. Lubricité, violence et cauchemars sont au programme !
Prévenons d'ores et déjà le lectorat qui serait déjà à l'affût qu'il ne faudra pas s'étonner, au vu du thème choisi (les méandres de l'informatique), que le récit recèle des éléments que nous trouverons désormais datés, c'est évident. 2006, ce n'est pourtant pas si loin, mais en termes d'informatique, ça fait déjà un bail, reconnaissons-le. Petit bémol quand même, nous découvrons l'histoire des principaux personnages relativement tard, puisque nous nous sommes un peu passés de scènes d'exposition. Pour le reste, John Lang nous offre un style relativement simple certes, mais son roman se lit avec une bonne fluidité. Qui plus est, malgré ce qui pourrait apparaître comme du vu et revu (démons, sorciers et quête), les poncifs du genre ne sont pas battus et rebattus ici. Enfin, on pourrait facilement se demander « pourquoi le Bouclier obscur alors qu'il est associé à une épée tout aussi, voire davantage, puissante ? », je pense que la réponse est simple : nous restons attachés à notre personnage principal et la justification vient toute seule à l'heure du combat final, toujours épique et violent comme on s'y attend après 300 pages de cet acabit intéressant.
Pour faire un petit point éditorial, le Bouclier obscur est une réédition en poche de la version sortie en 2006 chez Rivière Blanche. Nous sommes là dans la collection Hélios des Indés de l'Imaginaire. Comme toujours nous lorgnons sur des trames monochromes, et ici le duo bleu-noir attire directement l'oeil, mais on a perdu la traditionnelle initiale de l'auteur en surbrillance ; Mikhaïl Borulko se charge de la couverture en elle-même et si ce n'est pas épatant, nous sommes totalement dans le sujet et le lecteur saura à quoi s'attendre.

Le Bouclier obscur se lit donc à une vitesse folle, sans gêne ni blocage ; même s'il ne sera pas mémorable pour tous, ce premier roman de John Lang marquera quand même par son style très noir, voire gore, et nous laisse surtout sur une pointe d'attente envers les personnages qui demeurent encore sains au dénouement, au point qu'on attendrait une suite sans problème.

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Auteur, compositeur et musicien, John Lang est surtout connu pour sa saga humoristique : le Donjon de Naheulbeuk, dont les deux premières saisons ont été exclusivement diffusées sur internet sous forme de fichiers audio. Mais face au succès grandissant, cette saga est publiée par la suite au format de romans entre 2008 et 2011.

Pourtant, le Donjon du Naheulbeuk n'est pas son premier essai d'écriture puisqu'en 2006, les éditions Rivière Blanche publient son premier roman, le Bouclier Obscur qui sera maintes fois réédité.

D'ailleurs, il ressort aujourd'hui en poche dans la collection Hélios dont le but est de redonner de la visibilité à ce texte atypique.

Jeune professeur d'informatique, Uther s'ennuie ferme dans son quotidien, seulement égayé par de bonnes parties de jeux vidéo ou de mémorables livres tirés des littératures de l'Imaginaire. En allant dépanner l'ordinateur de l'ami curé d'un collègue, il était loin d'imaginer ce que cachait le coriace virus qui infectait la machine. Mais la mort violente de l'ecclésiastique ne lui laisse que peu de doutes sur le monstre qu'il a malencontreusement laissé échapper du programme informatique. Sans réellement bien réaliser dans quelle folie il s'embarque, Uther accepte de traquer ce démon afin de sauver le monde d'une probable apocalypse. Mais est-ce qu'un simple humain peut-il faire la différence quant le démoniaque est à l'oeuvre ?

Dans le Bouclier Obscur, John Lang emprunte autant au thriller, au post-apo qu'au fantastique pour livrer un texte sombre et singulier.

Ici, la figure du tueur en série prend les traits d'un démon qui laisse derrière lui un sillage sanglant et funèbre.

Dès les premières pages, l'auteur ne laisse donc aucun doute au lecteur quant au type de récit qu'il est en train de lire. Aussi, le ton est donné immédiatement et le coeur devra être bien accroché car le livre s'annonce d'emblée violent et sordide. le Bouclier Obscur nous plonge dans une chasse aux démons qui vire au cauchemar. Au fil de l'enquête, on découvre l'existence d'une société secrète, religieuse et ésotérique dont les origines remontent au Moyen-Âge. Cela laisse planer une vraie aura de mystère sur ces investigations peu ordinaires qui peuvent d'ailleurs rappeler l'ambiance de certains romans de Dan Brown.

Cependant, malgré la gravité des enjeux, l'auteur n'a pas manqué de ponctuer son roman de notes d'un humour noir qui s'expriment essentiellement par l'entremise de ses personnages, comme notamment le narrateur, Uther Lelance. John Lang a choisi de miser sur des anti-héros pour mener l'aventure. Volontaires mais volontiers dépassés par les événements, Uther et son élève et compagnon d'infortune ici, James ne sont là que par le fruit du hasard et on ne peut pas dire qu'ils incarnent la figure du sauveur de manière très crédible. Parfois désabusé, souvent étourdi, Uther décroche de temps en temps pour s'accorder des moments de jeux avec son comparse James pour lâcher la pression. le comportement de ces héros est si imprévisible qu'ils donnent au texte son côté décalé et détonnant... Fantasy à la Carte.


Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Bien loin de son univers délirant de fantasy iconoclaste, blindé d'humour et de clins d'oeil, John Lang propose ici un récit très sombre contant le combat de deux quidams aidés d'une organisation secrète contre une entité démoniaque surpuissante. C'est en fait le premier roman de John Lang. Paru en 2006 chez Rivière Blanche, le roman a ensuite été réédité aux éditions Physalis en avril 2012 puis il est réédité chez Hélios en septembre 2015.

Le récit a lieu dans une période contemporaine informatisée et équipée d'internet, mais « pré-réseau-sociaux » si l'on peut dire. À vue de nez, je le plaçais même plutôt dans les années 95 que 2005, il est affolant de voir comment certains aspects peuvent sembler déjà obsolètes au niveau informatique. Un peu à la manière d'un Lovecraft, des gens normaux mais quand même un peu érudits ou portés vers l'étrange se retrouvent confrontés à des choses venues d'ailleurs. Subissant totalement la monstruosité dans un premier temps, l'enquête qu'ils vont mener va leur donner des éléments pour répondre à cette chose, avant de l'affronter frontalement.

La lecture est assez plaisante, dans un style simple et digeste. L'auteur arrive à bien nous faire vivre les scènes d'actions. Les protagonistes sont selon moi ce qui pêche un peu dans le roman : le héros principal notamment est trop détaché de la réalité, alors qu'il semble normal au départ. Il ne s'émeut que trop peu de ce qu'il vit, même quand les conséquences de ses actes touchent ses proches. Je lui ai trouvé un certain manque d'humanité qui m'a beaucoup dérangé, son élève étant un peu plus crédible à ce niveau.

D'une manière générale l'intrigue est assez classique, et beaucoup de passages sont assez prévisibles. Mais on passe quand même un bon moment dans l'univers sombre de ce livre, par trop déshumanisé à mon goût. Attention cependant, le thème démon est traité de manière assez rude, violent typé gore et parfois sexuel voire orgiaque. Donc âmes sensibles s'abstenir ! La fin est aussi un peu rapide, avec un héros qui arrive à « oublier » une des entités qui le hante et lui a fait vivre une horreur sans nom. L'ouverture toute prévisible vers une suite ?
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Physalis de m'avoir permis de découvrir ce livre et cet auteur.

Je ne connaissais pas l'oeuvre de John Lang, même si « le Donjon de Naheulbeuk » m'est familier depuis longtemps. En fait, je connaissais surtout le groupe musico-rôliste du même nom pour les avoir vu sur scène de nombreuses fois (Avatar, Trolls et Légendes), mais inconnu pour moi au niveau littéraire.

« Le bouclier obscur » est un roman de dark fantasy peuplé de démons, de société secrète organisée par le clergé, de preux chevaliers modernes, le tout saupoudré de gore bien craspec.
Disons-le d'emblée, ce roman ne restera pas dans les annales de la littérature fantastique. Perso, j'avais l'impression de lire le scénario d'un épisode d'une série fantastique comme il en pleut actuellement. Ça se lit facilement, c'est chouette, mais aussitôt lu, aussitôt oublié.

Par certains côtés, ça me faisait aussi penser à du Graham Masterton, version française, mais pas le meilleur cru, plutôt le bas de gamme.
A mes yeux les personnages ne sont absolument pas développés. Ils sont confrontés à des événements qui rendraient fou le commun des mortels, mais eux encaissent vite les coups et font face comme si ils avaient été préparés toute leur vie à cela. Un peu facile mais bon, pourquoi pas.

Par contre j'ai beaucoup aimé l'aspect démonologique de l'histoire. La hiérarchie des Enfers, les différents démons, leurs points faibles, tout cela était pour moi assez original.
Mélanger également nouvelle technologie (le démon pénètre dans notre monde via un pc) et démonologie m'a beaucoup plu.

La violence de certaines scènes est à mes yeux très graphique. J'ignore pourquoi mais je visualisais ces passages tels qu'aurait pu le dessiner Richard Corben, dessinateur bien connu dans le domaine de la Fantasy : c'est gore, trash et d'une violence sans concession.

Au final, une lecture facile, un bon moment passé, sans plus.
Note : 6.5/10
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John Lang un nom qui sonne comme une promesse de franche rigolade pour peu que l'on apprécie un minimum l'humour potache dans un univers de fantasy. Mais avec le Bouclier Obscur on se retrouve à mille lieues de son Donjon de Naheulbeuk ! Une plongée dans un univers sombre… vraiment très sombre ! L'auteur lui-même prévient les futurs lecteurs - ici - que cet écrit n'est pas à destination des mineurs ou des petits bras.

​Autrement dit, une promesse qui fleurait bon les situations atroces et un univers trash…

Promesse largement tenu dès les vingt premières pages avec les prémices de cette Horreur – avec un grand h – que nous serons amenés à croiser en compagnie du personnage principal. Uther (référence directe et assumée au roi Uther Pendragon, tirée de la légende arthurienne) est un prof informaticien aimant la fantasy et, entre autre, le Seigneur des Anneaux. le côté geek du « héros » l'ancre un peu plus dans le monde actuel et permet aux lecteurs de s'y identifié un peu. C'est en fait une sorte de monsieur tout le monde, projeté dans une intrigue qui le dépasse.

Uther se retrouve contraint de s'opposer à Abalam, un démon surgit des Enfers. Un peu sceptique sur l'élévation du personnage en un héros sans peurs et sans reproches, qui, je le pensais, allais finir par arriver, me voilà bien en peine de vous dire que ce personnage donne dans le cliché… Malgré son côté nerd qui se transforme en chevalier, les événements qui surviennent pousse Uther à avancer sur cette voie pourtant inimaginable au départ. On le voit hésiter, refuser d'apporter son aide, ce qui en fait un personnage très humain ; présentant des réactions normales qu'on s'attendrait à avoir dans ce genre de situation. La fin reste, je dois le dire, un peu rapidement expédiée. On pourra m'opposer que l'intégralité du récit fonctionne sur la rapidité avec laquelle s'enchaîne les actions...

Avec "seulement" 300 pages, l'auteur sert ici un page-turner très rythmé et nous embarque dans une aventure démoniaque invraisemblable. Les événements s'enchaînent rapidement et s'emballent complètement dans la deuxième moitié du roman, ne laissant pas au lecteur le temps de souffler entre deux scènes cauchemardesques (d'où ma remarque plus haut).

L'épilogue permet de laisser la fin ouverte à l'imagination du lecteur, le laissant avec ses peurs et ses appréhensions...

En bref : Une très bonne découverte d'un auteur connu pour un style totalement différent. le Bouclier Obscur vient prouver que John Lang n'est pas bon que pour faire des blagues sur le fait d'être nyctalope, mais qu'il peut proposer des romans plus sombres et adultes. Un genre que je ne lui soupçonnais pas et que j'ai grandement apprécié !
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Je ne suis sûrement pas très objective, mais je dirais que ça se lit bien, que c'est à mettre entre toutes les mains de qui apprécie du thriller médiévalo-démoniaque et sympathique, et que c'est une bonne lecture qui vaut le détour, que l'on soit connaisseur et/ou fan de Naheulbeuk ou pas du tout (attention toutefois pour le premier cas : ceci N'EST PAS du Naheulbeuk, et bien qu'on puisse deviner "le" PoC en filigrane ça reste très différent ! ).
Lien : http://www.totitree.net/abra..
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Thriller, fantastique, horreur, humour, plein de choses dans ce roman, pas tout à fait dans la lignée de ce que l'on connaît de John Lang. C'est surtout plus sombre que ses BD. Une épopée ésotérique et sanglante dans Paris livrée aux démons et deux personnages embarqués malgré eux dans des aventures dont ils ne sortiront pas indemnes. Un bon divertissement à conseiller aux amateurs de séries B & de séries Z.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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John Lang plus connu sous le nom de Pen Of Chaos, sous lequel il a fait paraître le Donjon de Naheulbeuk, a aussi écrit ce roman.
Ayant connu la saga mp3 enfant, ce roman m'a intrigué.

On suit ici l'histoire d'Uther, professeur en informatique, consulté par un de ses collègues, pour une suspicion de virus sur un ordinateur.
Mais très vite, il apparaîtra que ce qu'on pense être un virus est en fait un portail vers l'autre monde, qui s'ouvre pour laisser passer un démon.
Uther sera donc pris dans une course contre la montre, durant laquelle il devra en apprendre beaucoup sur les démons, afin de les combattre, et d'éviter qu'un fléau ne s'abatte sur la Terre.

J'ai été assez surpris du ton plutôt sérieux du roman, je m'attendais à de l'humour.
Mais c'est tout de même un roman qui se lit d'une traite, où l'on alterne entre le Moyen Âge et notre époque pour expliquer l'histoire de la démonologie.
Une lecture qui pourra intéresser les lecteurs avides d'aventures ou de fantasy.
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Une aventure démoniaque excellente !!! On est embarqué par la plume dans un univers totalement décalé pourtant ressemblant au notre. Uther nous dévoila sa vision des faits avec précision, cynisme et réalisme. La cruauté de certaines scènes pourront heurtés certaines âmes délicates qui n'apprécieront pas cette histoire. Les autres y trouveront un excellent moment de lecture et une aventure déjantée captivante.
Lien : http://www.unbrindelecture.c..
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