Bali est faite de ce que l'on voit en débarquant et de ce que l'on découvre par la suite en flânant. La réalité factice n'est qu'une sorte de vilaine fièvre , qu'un tremblement de modernisme, qu'un goût du jour. La vraie réalité à encore le goût des siècles passés. Elle est inscrite dans les gènes, dans les gestes, dans les regards et les attitudes. La réalité est dans la douceur de vivre, dans l'exquise politesse des gens, dans leur disponibilité.
Cinquante-quatre ans déjà que j'ai pris la route pour la première fois. J'étais sans argent, sans baguages, sans billet retour. Je n'ai cependant jamais tendu la main pour mendier. En revanche, j'ai levé le poing pour faire front.
C'est ainsi que j'ai commencé à marcher dans une foret de bouquins, d'abord au pas à pas, ligne après ligne. Plus tard, j'ai rattrapé le temps et j'ai allongé mon pas jusqu'à devenir un sacré coureur de phrases.
Mais de tous ces écrits, de tous ces chefs-d'œuvre, la Bible est, je pense, le roman de la vie qui m'a le plus touché, le plus choqué et le plus instruit.
Dans certaines épreuves de marchent comme les - Cent kilomètres de Millau -ou le mot épreuve - prend alors tant de sens, il nous faut au contraire économiser les forces, faire ami ami avec le corps car celui-ci, d'heure en heure, peut devenir notre ennemi intime.
Thierry Ardisson débute l'interview en évoquant la carrière de peintre de Jacques Lanzmann (peu de gens le savent).Très vite il a été reconnu en tant que bon jeune peintre, mais il n'arrivait pas à s'exprimer. Finalement, il a préféré arrêter à cause d'envies suicidaires.Ensuite, Jacques Lanzmann parle de son dernier livre "Les guerillons". Il évoque sa judaïté et le problème palestinien.Au cours de "l'interview up and down", Jacques Lanzmann parle de la télévision (ses émissions préférées et détestées) , du plus grand moment et du plus mauvais moment de sa vie, et ce qu'il préfère et déteste en lui.
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