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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre, publié par Gallimard en 1926, était considéré comme un livre phare de cette époque. C'est encore un "classique". Il garde à mes yeux beaucoup d'attrait dans cette peinture de jeunes adolescents qui veulent devenir des hommes et qui tombent à genoux devant cette icône qu'est Fermina Marquez. Bien sûr on évolue ici au milieu d'une jeunesse dorée : tous les parents de ces jeunes gens sont richissimes et il semble que le monde leur est déjà acquis. Mais les pauvres stratagèmes de Joanny sont dépeints par Larbaud sans complaisance et avec pas mal d'ironie, voire d'auto-dérision puisque le narrateur, s'il reste ici purement spectateur des agissements de ses congénère, ne peut être dissocié d'eux.

Malgré tout, je trouve qu'il reste à la lecture de ce livre comme un petit parfum de naphtaline, dont il est difficile de se débarrasser.
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Récit d'une belle écriture fluide qu'on peut lire en une seule journée. Mais il n'en reste pas grand-chose après lecture. « Vanité, tout est vanité », a-t-on envie de dire en fermant le livre.

Une riche et belle jeune fille, Fermina Marquez, venue d'Amérique du Sud, va semer le trouble auprès des jeunes collégiens.
Le meilleur élève du collège, J. Leniot, va tenter de la séduire par défi ou par bravade afin de se venger des autres élèves qui le méprisent et le jalousent, pour finir lui-même par tomber amoureux et se prendre un râteau, tandis que Santos, du genre beau et séduisant avec du panache, obtiendra les faveurs de la jeune fille sans aucun effort.
Fermina servira à son premier prétendant un discours mystique assez indigeste, auquel elle croit, jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'il ne lui sert qu'à masquer sa passion amoureuse pour Santos.
Joanny Léniot par fierté laissera la place à son rival en prétextant prendre des cours d'aquarelle.
Ambition, désir de gloire, orgueil et passion se chevauchent et les sentiments changent plus vite que l'air du temps.
On retient néanmoins le regard sans concession et non dénué de lucidité de l'adolescent sur les adultes :
« Ils tiraient vanité de n'avoir jamais rien désiré de chimérique, c'est-à-dire rien de grand, dans toute leur existence [...] Ils avaient traversé la vie en silence, pareils aux animaux, que la nature a inclinés vers la terre et qu'elle a faits esclaves de leurs appétits grossiers... »

Le narrateur omniprésent (sans doute l'auteur) reviendra sur les lieux plusieurs années plus tard : Leniot, le jeune homme dévoré d'ambition est mort à l'armée et Santos s'est mariée avec une belle blonde.
On ne saura même pas ce qui est arrivé à Fermina Marquez.
Rien qui puisse laisser une trace indélébile dans cette histoire sinon la beauté de l'écriture.


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Un joli livre sur l'enfance, les histoires d'amour, de camarades et de classe. L'auteur se remémore ses souvenirs d'internat avec ses amis et leur amour commun pou la jeune Fermina, jeune fille riche et jolie mais pas très maligne. Il ne se passe pas grand chose dans ce livre, la description de Fermina est très belle et exotique mais certains autres passages sont un peu long. Bref il ne vous en restera pas un grand souvenir même si c'est agréable à lire.
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Abandonné à la page 60
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J'avais lu dans la préface du livre de François Mauriac "Thérèse Desqueyroux" (par Jean Touzot) que le livre de Valery Larbaud avait rivalisé avec ce dernier ou avec "Les Dieux ont soif" d'Anatole France. Appâté par cette critique pour le moins élogieuse, j'ai voulu lire Fermina Marquez et j'ai été déçu. Ce n'est pas mon style de roman, je n'ai pas accroché, et je l'ai fini par acquis de conscience. Il n'y a pas vraiment d'histoire et seule la fin quelque peu nostalgique véhicule un peu de cette émotion qui fait les grands écrivains.
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Fermina Màrquez/Valéry Larbaud
Né en 1881, Valéry Larbaud est mort en 1957.
Son roman le plus connu est « Fermina Màrquez » qui relate les amours de l'adolescence, « ce temps de folie et de fièvre ardente », au sein de l'Institution Saint Augustin à Paris vers 1902.
Santos le mexicain, Demoisel l'antillais et Leniot le fort en thème se disputent les faveurs de la belle colombienne, Fermina , chaperonnée par sa tante Mémé Doloré qui exerce sur elle la puissance maternelle.
Les deux premiers sont de sérieux garnements, noceurs et joueurs, tandis que Joanny Léniot est le bon élève appliqué mais qui considère la religion seulement comme l'idéal suranné de quelques vieilles dévotes.
La piété de Fermina va se heurter à la fatuité de Joanny aux « pensées grandes et sublimes destinées à régénérer le monde » qui s‘est épris d'elle, « sans espoir bien entendu, mais pour toujours naturellement » !
Joanny déclame dans sa folle mégalomanie : « L'amour de nulle femme ne suffira jamais à remplir mon coeur. Ce que je veux, c'est la gloire. Et la vraie gloire, celle qu'on n'a pas demandée…J'aime à sentir que je suis antipathique à tous les professeurs, et que, malgré cela, ils sont bien obligés de me donner les meilleures notes. »
Qui l'emportera ?
Il est dommage que l'auteur nous parle si peu de Fermina elle-même, l'essentiel du récit s'attardant sur ses prétendants. de plus, il faut avouer que la trame du roman est ténue et que l'histoire ne nous dit pas à la fin ce qu'est devenue cette galerie de personnages.
Un ensemble assez terne finalement.





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