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EAN : 9782362661228
136 pages
Talents Hauts Editions (19/02/2015)
3.85/5   20 notes
Résumé :
Marjane a 17 ans et dirige l’atelier de tissage familial. Son père lui apprend qu’il est gravement malade et qu’elle doit rapidement se marier sinon sa soeur et elle vont se retrouver sans ressources. En effet, dans le sultanat d’Aroum, en 1898, les femmes ne peuvent hériter de leurs parents. Révoltée par cette loi absurde, Marjane décide de se rendre auprès du jeune sultan Bahman. Leur entretien ne se passe pas comme prévu…
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Livre lu dans le cadre de la Masse Critique Jeunesse de Mars 2015 et du challenge ABC 2014-2015.

J'ai choisi de recevoir ce livre car le résumé me faisait penser à « La fille aux licornes » (même maison d'éditions) et à « Alanna » où les 2 jeunes filles ont un tempérament de feu et ne s'en laissent pas compter par les hommes pour décider de leur vie et de leur avenir. Je suis donc ravie que Babelio est accédé à ma proposition et que les éditions Talents Hauts m'aient envoyé ce roman qui m'a très surprise par sa faible épaisseur (130 pages).

Ce roman est un joli conte pour jeunes filles et il se lit très vite, principalement du fait que c'est écrit très gros. Nous suivons Marjane lors de sa recherche d'une solution pour sa soeur et elle à l'annonce du décès prochain de leur père, seul parent qu'il leur reste. Car dans ce pays, dirigé par un sultan, une loi interdit aux filles d'hériter des biens aux décès de leurs parents. Marjane va donc tout faire pour sauver sa famille et pour éviter un mariage arrangé afin de sauver l'atelier de tapis de son père qu'elle dirige avec bon sens depuis le décès de sa mère. Marjane a un fort caractère mais elle sait l'utiliser à bon escient grâce à ses parents qui l'ont bien élevé, malgré le pays et les croyances de celui-ci. Un joli conte donc qui se termine bien pour Marjane et sa famille. L'écriture de l'auteur est très agréable et cette histoire peut se lire à tout âge si on aime les contes « de fées ».

Comme vous l'aurez compris, ma découverte de ce petit roman m'a plus que séduite et je renouvellerais l'expérience si l'occasion m'en est donnée. J'ai toujours apprécié les contes et je continue à aller en voir au ciné, quand ils sont adaptés en films. Je vous conseille donc très fortement de découvrir celui-ci que vous ayez l'âge requis ou non car à partir du moment où vous aimez les contes, il n'y a pas d'âge pour les apprécier. Mon seul regret est que l'histoire est trop courte pour découvrir réellement ce pays et Marjane.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le père de Marjane est très malade, ce qui met en péril l'avenir de l'atelier de tissage familial. En effet, en 1898, dans le sultanat d'Aroum, les filles ne peuvent hériter sauf si elles sont mariées, ce que refuse la jeune fille. Courageuse, elle décide d'aller voir le jeune sultan pour plaider sa cause et faire changer cette loi sexiste...
Marjane et le sultan est un roman jeunesse où se mêle aventures et romance, le tout sur fond de lutte contre les discriminations faites aux femmes (comme souvent chez Talents Hauts).
Marjane est une jeune fille déterminée, indépendante, qui n'a pas froid aux yeux : elle a envie de faire évoluer les mentalités dans son pays vers la modernité et l'égalité, pour elle mais aussi pour les autres.
A partir de 9/10 ans...
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Marjane et le sultan est un roman digne des plus beaux contes des mille et une nuits. Ce récit relate la vie d'une jeune tisseuse d'orient. Un jour son père lui fait part, que sa maladie ne s'améliore pas et qu'il risque de mourir prématurément.Sous le régime du sultan, les femmes ont des droits très limités. Elles ne peuvent hériter des biens de leur famille, seul leurs maris le peuvent. Or Majane et sa soeur sont célibataires. Leur père va s'empresser de leur trouver un conjoint quand il est encore temps. Marjane refuse ce système patriarcale où la femme ne peut vivre que sous l'égide d'un homme. Elle décide alors de remuer ciel et terre pour faire entendre sa vois et espèrer que le Sultan fasse une exception à la règle concernant cet héritage. le Sultan refuse, mais Marjane pleie de ressource sva se lancer dans une aventure pour imposer ses idées et se battre pour sa liberté et son autonomie. Au cours des péripéties, elle devra s'opposer à son père, au sultan et aux tempêtes de sables qui ponctuent son périple. Malgré toutes les épreuves qu'elle doit traverser, elle arrive contre toute attente à obtenir ce qu'elle désire tout en trouvant l'amour ce qui laisse un futur mariage qui ne sera pas un mariage de convenances.
Ce récit fictif est une très belle réflexion sur la place de la femme dans la société et l'utilisation de son libre arbitre pour faire ses propres choix.
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J'ai beaucoup aimé cette petite lecture. La plume de l'auteure est agréable et le sujet est très intéressant. Un sujet toujours d'actualité dans certaines régions du monde, qui traite de la reconnaissance des femmes, de leur indépendance, de leur statut dans la société.

Dans le sultanat d'Aroum, une loi interdit aux femmes d'hériter des biens de leur famille. Elle doivent obligatoirement se marier pour que les biens en question soient gérés par leur mari. Si elle ne se marie pas, c'est le sultanat qui en aura la propriété. Marjane a eu la chance de grandir dans une famille qui ne l'a pas obligé à se marier. Mais la maladie qui risque d'emporter son père les pousse à envisager un mariage arrangé, le plus tôt possible. Marjane ne peut se résoudre à se marier car elle tient à son indépendance, et surtout elle estime que tous ces biens lui reviennent puisqu'elle a travaillé très dur. Mais lorsque son père lui explique que si elle ne veut pas se marier, il devra trouver un mari à sa petite soeur, âgée de seulement quinze ans, Marjane décide d'aller parler directement au sultan. Leurs convictions sont évidemment très différentes. Cependant, suite à quelques malentendus, le sultan va proposer à Marjane de l'accompagner dans un voyage à travers le désert pendant lequel elle aura toutes les chances de le faire changer d'avis.

Marjane est un personnage comme je les aime. C'est une jeune femme courageuse et déterminée. Révoltée, elle est prête à défendre ses convictions. Elle ne veut pas être obligée de se marier, ni de voir marier sa petite soeur pour garder ce qui appartient à sa famille. Elle qui a repris l'atelier de tissage de sa mère, morte deux ans plus tôt, a envie de continuer cette activité professionnelle, sans qu'un mari la gère à sa place, sous prétexte que c'est une femme. Elle a du talent, ses tapis sont réputés et l'atelier tourne bien. Alors elle ne voit pas pourquoi elle devrait tout abandonner, simplement parce que la femme est considérée comme incapable pour ce genre de choses.

Marjane sait qu'il sera difficile de se faire entendre, et j'ai aimé qu'elle ai cette envie si forte de faire changer les choses pour elle et sa soeur, puis pour les autres femmes. Elle sent la société dans laquelle elle vit assez moderne pour modifier cette loi et espère un premier geste de la part du sultan pour reconnaître un début d'indépendance pour la femme. Sa première rencontre avec le sultan n'est pas vraiment encourageante tant le personnage est peu commode et semble borné. On a du mal à croire que le changement soit possible avec un sultan aux convictions si révoltantes. du coup, le déroulement de l'histoire est vraiment sympa puisqu'il réserve quelques surprises.

Verdict : Un petit roman simple et incroyablement efficace, j'ai passé un très bon moment de lecture. le thème choisi par l'auteure permet de faire passer un message intéressant, tout en restant dans la simplicité. du coup, je pense que cette belle histoire fera réfléchir les petits comme les grands.
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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Fin XIXeme siècle, dans un pays arabe, Marjane apprend que son père est mourant. Il est inquiet parce qu'une loi de son pays interdit aux femmes d'hériter, il souhaite donc marier une de ses filles afin qu'elles ne se trouvent pas dépouillées de ses biens. Marjane décide de se battre contre cette loi afin d'échapper au mariage arrangé.

Marjane est une héroïne comme on les aime, pleine de caractère et passionnée, elle va au bout des choses, y met tout son coeur mais reste à l'écoute des autres et sensible. Elle mène un combat, non seulement pour elle mais aussi pour les autres. Elle est capable de sacrifice et de rêve, elle est touchante.

Agnès Laroche a une très bonne écriture fluide, qui rend la lecture simple et rapide, ce qui est important vu le jeune public visé. Malgré le choix des pays arabes, l'histoire passe très bien (j'ai du mal avec les histoires dont l'action se passe au moyent orient). le récit est très bien rythmé, aucune longueur, une prouesse !

Le livre en lui-même est très agréable, très souple au niveau de la couverture mais il semble très résistant aussi, et les pages semblent glacées légèrement, elle glisse comme je l'aime et sont toutes douces !

Bref, ce livre aborde le sujet de l'égalité homme/femme d'une manière très simple alors que c'est un sujet encore d'actualité et loin d'être réglé. Ce n'est sûrement qu'un grain de sable mais il touchera peut-être un public assez jeune pour façonner de futures Marjane!
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
« Votre Grandeur voit juste, en cette affaire comme en chaque chose. Les femmes sont, comme vous l'avez suggéré, dépourvues d'intelligence et peu fiables. C'est mon cas, bien sûr, comme c'est le cas de ma sœur et probablement de votre mère.
Les hommes, en revanche, sont sages, toujours. Ce ne sont pas eux qui dépenseraient leur argent de façon irréfléchie, causant la ruine de leur famille en pariant sur des courses de chameaux, par exemple. Ou qui monteraient de superbes chevaux de race, acquis à prix d'or grâce à des emprunts impossibles à rembourser, avant de se reposer des heures durant, confortablement installés dans une fumerie d'opium. (…)
Non, les hommes, à commencer par vous, sont des créatures parfaites, sans exception.
Et les femmes, des créatures abjectes, sans exception. »

(lettre de Marjane à son sultan...).
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Cette loi est juste et vous n'y échapperez pas (…). Les femmes n'ont pas les qualités requises pour gérer des biens ou de l'argent en toute indépendance ! Elles s'occupent de leur foyer, de leurs enfants, travaillent parfois, mais il serait vain de leur en demander davantage, elles n'en sont tout simplement pas capables ! Sans parler de la frivolité et de l'inconséquence de certaines qui dilapideraient en bien peu de temps leur héritage.

(le sultan).
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Quel homme étrange, pétri de contradictions... Froid et inflexible, mais attendri par un poème enfantin. Sérieux et responsable, mais capable de se lancer dans une expédition comme celle-ci avec insouciance, sans en avoir évalué les dangers. Orgueilleux, mais osant reconnaître devant elle, sans honte, qu'il ne savait pas nager. Fier, mais humble soudain, pour évoquer son absence de courage.
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« Si deux cœurs purs survivent dans le désert sans chameau,
Traversent une rivière sans bateau,
Et gravissent sans corde ni piolet le pic le plus haut,
Alors sur son sommet ils trouveront un tapis volant
Qui les mènera, ensemble à jamais, où bon leur semblera. »
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On ne juge pas les femmes capables de disposer avec bon sens des biens familiaux. À la mort de leurs parents, le sultan en devient propriétaire.
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Videos de Agnès Laroche (4) Voir plusAjouter une vidéo
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