Les nouveaux prophètes (Horreur boréale)

Rebecka Martinsson a quitté Kiruna il y a bien longtemps afin de mener une vie indépendante à Stockholm.
Avocate fiscaliste dans un grand cabinet, sa vie va changer lorsqu'elle apprend la mort de Vikter Strandgard.

Le corps, qui a été découvert par Sanna, la soeur de la victime, est retrouvé mutilé, les mains coupées...
C'est en apprenant la nouvelle qu'elle reçoit l'appel de Sanna.

Anciennement meilleures amies, Sanna demande l'aide de Rebecka, l'obligeant ainsi à retourner à Kiruna.
Ne pouvant refuser, elle s'y rend. Mais très vite, le passé de chacun refait surface.

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, le temps semblait long, l'auteur prend son temps pour tout mettre en place et l'intrigue n'est pas assez axée sur l'enquête.
Quant aux personnages, je ne les ai pas trouvé spécialement attachants, au contraire.

Au final très déçue par ce livre.

Ce livre à été publié précédemment avec pour titre "L'horreur Boréale"
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Je relève un atout pour ce roman : sa couverture. L'illustration m'a attirée pour une raison particulière : ce chemin qui mène à cette tour, une vague ressemblance (subjective) de l'entrée du camp d'Auschwitz. Tout ce rouge m'a interpelée. Je me suis dit : « Pourquoi pas ? ». Pour les éloges, elles se terminent dans ce paragraphe.

Je n'aime pas les sectes, les religions lorsqu'elles sont trop présentes dans le récit. Or, dans ce thriller, pour cette communauté, la religion rythme les vies, les dirige et les brime. A la tête de cette église, quatre prophètes. Viktor Strandgård est sauvagement agressé et tué au coeur de l'église. Il est mutilé. Ses globes oculaires sont volés. Toute cette sauvagerie me paraît gratuite pour ameuter le lectorat et pour justifier l'appellation « thriller »..
Plusieurs enquêteurs s'investissent dans l'intrigue : Rebecka Martinsson, avocate fiscaliste, qui « sur un coup de tête » revient sur les traces de son passé pour désinculper son amie de jeunesse, Sanna, qu'elle déteste. Cette démarche n'est pas des plus logiques…
Pour percer ce mystère, trois autres policiers interviennent. Pour ma part, je ne sais plus vraiment à qui revient le premier rôle. Je suppose que dans les tomes suivants on suivra ces personnages pour qui il me manque de la sympathie. En effet, les descriptions sont un peu grossières. La qualification de la femme à « tête de cheval » et « aussi haute que large » n'est pas des plus flatteuses, la policière est pourtant très efficace.
J'ai lutté pour parvenir à la fin du livre. A 52% du livre, il se passe un événement qui retient (enfin) mon attention : une première agression sur Rebecka qui, jusqu'à ce moment, est transparente. C'est pour moi, le début de l'intrigue. L'héroïne, puisqu'elle est nommée de la sorte dans le résumé, interroge chaque figure emblématique de l'Eglise et se penche sur les liens entre épouses, passé, présent, gains financiers, relations de pouvoirs et d'influences entre eux.
L'auteure, Asa LARSSON, mêle à cette affaire le vécu de Rebecka et les causes de sa fuite vers Stockholm. Est-ce une affaire personnelle ou religieuse ? Les deux s'assemblent. La deuxième partie du livre est plus intééressante que la première.
Suis-je convaincue ? Non… pas vraiment. J'imagine que ce policier thriller manque d'actions et de rebondissements. Peut-être que les personnages secondaires et « accessoires » sont trop nombreux. J'ai été déçue par ce livre. Il est dommage que cette lecture soit une déception mais il existe tous les goûts et toutes les envies dans la littérature… Je suis certaine qu'un lecteur sera charmé par cette ambiance glaciale.
A bientôt. Bien livresquement.
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Un rythme un peu lent à mon goût. Je n'ai pas vraiment accroché à l'univers de la communauté religieuse. En revanche, je trouve ce polar bien écrit. Je tenterai un autre essai du même auteur.

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En résumé ? Un récit sans surprise mais agréable à lire.
Pourquoi on tourne les pages ? Pas vraiment pour l'enquête, mais plutôt parce qu'on veut savoir ce qui lie la ville et le personnage principal.

On se laisse globalement entraîner dans l'histoire et on entre rapidement dans le récit, grâce aux premières pages qui évoquent le meurtre. On sent bien que l'auteure installe une galerie de personnages et qu'elle distille des informations les concernant, bases pour la suite des aventures de son héroïne. Sans être totalement prévisible, du moins dès le début, la fin est loin d'être surprenante. Pour autant, maintenant que nous avons fait connaissance avec des personnages sympathiques, nous n'aurions rien contre l'idée de les revoir.


Viktor Strandgard, une figure religieuse célèbre et adulée, est assassiné sauvagement à Kiruna. Rebecka Martinson se rend sur place après avoir été contactée par une vieille amie, Sanna, soeur de la victime qui a découvert le corps. Rebecka, originaire de Kiruna, l'a quittée une dizaine d'années auparavant et n'est visiblement pas enchantée à l'idée d'y retourner. Se présentant comme l'avocate de son amie, Rebecka rencontre rapidement les inspecteurs en charge de l'affaire, Ana-Maria et Sven-Erik. Afin d'innocenter Sanna, vite soupçonnée du meurtre, Rebecka s'improvise détective. Pour mener son enquête, elle se retrouve obligée de faire face aux personnes qui ont fait partie de son passé et qui semblent liés à son départ.

L'oeuvre se découpe en deux parties principales. le meurtre est évoqué dès les premières pages du roman. Ensuite, la première partie du livre est principalement dédiée à la présentation des personnages, présentation qui sert à poser les bases de l'histoire. Il faut presque attendre la moitié du récit pour que l'enquête débute véritablement et qu'un rythme apparaisse. le découpage temporel du roman accompagne ce rythme : bien qu'il se déroule sur une semaine, les premières 48h représentent la première moitié du récit.
L'histoire est régulièrement entrecoupée de sauts dans le temps nous permettant d'en apprendre davantage sur Rebecka, son passé dans cette ville et ses liens avec les divers personnages. En italique, ces passages sont plus rythmés et se distinguent aussi du reste de l'histoire en étant écrits au présent. le lecteur a ainsi l'impression d'observer Rebecka se rappeler et de faire partie du souvenir, à ses côtés.

L'histoire est principalement racontée du point de vue de Rebecka mais l'auteure permet au lecteur de partager les pensées de plusieurs personnages à tour de rôle.
Les descriptions faites de la nature sont les moins réussies, avec beaucoup de métaphores qui donnent parfois une impression de lourdeur.

Une histoire de meurtre sanguinaire dans une secte de Laponie. Rien de bien original même si le climat froid , la neige permanente créent un climat dans lequel on s'intègre aisément. Une jeune juriste ayant coupé les ponts avec son village d'origine se trouve replongée brutalement dans ce qu'elle a voulu fuir