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Citations sur Love / Femmes amoureuses (20)

Autant que je puis m’en rendre compte il n’y a pas de centre dans la vie. Elle est artificiellement maintenue par le mécanisme social. Le vieil idéal est bien mort, il n’y a rien de ce côté. Il me semble qu’il reste seulement cette parfaite union avec une femme – sorte de mariage final ; il n’y a pas autre chose.
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La passion surgit et retentit en lui, coup sur coup, comme le son d'une cloche de bronze, puissante, sans fêlure, indomptable. Ses genoux se durcirent comme le bronze, comme il se tenait penché sur le visage de Gudrun, dont les lèvres étaient entrouvertes et dont les yeux étaient dilatés par l'effroi d'une violence subie. Le menton de Gudrun paraissait dans sa main doux et soyeux. Il se sentit puissant comme l'hiver, ses mains étaient d'un métal vivant, invincible et qu'on ne pouvait ployer. Son cœur battait en lui comme une cloche.
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Le comble de la réaction sensuelle, une fois atteint sur un point quelconque, est atteint pour toujours; impossible d'aller plus loin. Il n'y a plus que la répétition qui soit possible, ou la séparation des deux acteurs principaux, ou la soumission de l'un à l'autre, ou la mort.
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Pourquoi voudriez vous toujours agir ? répliqu'à t-elle. C'est tellement plébéien. Je pense qu'il vaut mieux être franchement patricien et ne rien faire qu'être soi même comme une fleur qui marcherait.
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I should feel the air move against me, and feel the things I touched, instead of having only to look at them. I'm sure life is all wrong because it has become much too visual - we can neither hear nor feel nor understand, we can only see. I'm sure that is entirely wrong.
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Dans ce nouveau bonheur, cette paix qui dépassait toute connaissance, il n'y avait plus ni de "Je", ni de "tu", il n'y avait que la troisième merveille, merveille insubstantielle, merveille d'exister non comme individu, mais dans la fusion de deux êtres – le sien et le mien – en un être nouveau, une unité nouvelle et paradisiaque issue de cette dualité.
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Je vous le dis, je ne crois pas à l'amour pour qu'il serve votre égoïsme, pour qu'il vous soit utile. L'amour est un moyen de domestication pour vous, comme pour tout le monde. Je le hais, votre amour !
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L'amour n'est pas un désideratum, c'est une émotion qu'on ressent ou qu'on ne ressent pas, selon les circonstances.
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Nous sommes tous différents et inégaux en esprit. Ce ne sont que les différences sociales qui sont basées sur les conditions accidentelles et matérielles. Nous sommes tous théoriquement ou mathématiquement égaux, si vous voulez. Chaque homme connaît la faim et la soif, il a deux yeux, un nez et deux jambes. Numériquement nous sommes tous les mêmes. Mais spirituellement règne la pure différence et on ne peut parler ni d'égalité, ni d'inégalité. C'est sur ces deux bribes de connaissance que vous devez fonder un Etat. Votre démocratie est un parfait mensonge, votre fraternité humaine une pure et simple fausseté, si vous l'appliquez plus loin que l'abstraction mathématique. Nous avons tous de la viande et du pain, nous voulons tous rouler en automobile, voilà le commencement et la fin de la fraternité humaine. Mais pas d'égalité.
" Moi même, qui suis bien moi-même, qu'est-ce que j'ai à faire avec l'égalité, avec un autre homme ou une autre femme ? En esprit, je suis aussi isolé qu'une étoile l'est d'une autre étoile, aussi distinct en qualité et en quantité. Allez donc fonder un Etat là-dessus ! Un homme n'est en rien meilleur qu'un autre, non parce qu'ils sont égaux, mais parce qu'ils sont essentiellement différents et qu'il n'y a entre eux aucun terme de comparaison. Dès l'instant que vous commencez à faire des comparaisons, qu'un individu semble de beaucoup meilleur qu'un autre, toute l'inégalité apparaît. Je désire que chacun ait sa part des biens à ce monde, de façon que je sois débarrassé de cet importun et que je puisse lui dire : 'Maintenant, tu as ce que tu désires, tu as pris ta bonne part des biens de ce monde, maintenant, ô fou qui n'as qu'une bouche, occupe-toi de toi-même et ne m'embarrasse pas.' "
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Nous sommes terriblement menteurs. Notre seul idée est de nous mentir à nous-mêmes.
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