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« Pawana », un récit à deux voix, en canon, pourrait-on dire si ce mot ne désignait pas également l'arme redoutable du tueur de baleines…

John, de Nantucket, l'enfant, est mousse sur le « Léonore », chasseur de baleines sous le commandement de Charles Melville Scammon.
Le navire appareille de Punta Bunda le premier janvier 1856, cap au Sud… destination : une hypothétique lagune de la côte sud de la Californie mexicaine supposée accueillir les baleines en fin de gestation, et leurs baleineaux tout juste nés.

Un court récit d'une violence inouïe, même si son cadre reste paradisiaque, magnifié qu'il est par la prose si belle et si efficace de Jean-Marie, Le Clézio.

Et puis il y a la belle Araceli, mal accompagnée par son infâme Emilio…

Quelques années plus tard, John reviendra sur les lieux du massacre… à la recherche de traces de son passage.
A la fin de sa vie, le capitaine Scammon se souvient… on sent comme des regrets…

A ma connaissance, un des plus beaux textes maritimes de le Clézio…

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Et une belle trouvaille dans la Boîte à Livres, une!

Pawana est le mot en dialecte amérindien nattik pour baleine. C'est aussi une remarquable novella de J. M. G. le Clézio publiée en 1992. L'écrivain raconte en utilisant deux voix : John de Nantucket, mousse puis matelot, et Charles Melville Scammon, commandant du baleinier la Léonore. Même si je n'ai pas encore lu Moby Dick, on sent l'ombre de ce monument littéraire sur le récit de ces deux hommes.

Car oui, il est question de chasse (massacre) à la baleine. A coups de harpons, de crocs féroces, ces géantes magnifiques sont tuées et arrimées au navire pour être ensuite dépecées, leur graisse fondue par tonneaux entiers pour obtenir la précieuse huile. Pris dans leur frénésie sanglante, les hommes tuent plus que ce qu'ils ne peuvent transporter et laissent aux oiseaux et requins les prises les moins importantes. Imbécilité et irrespect complet.

Ce qui ressort du récit, c'est un sentiment de gâchis total, de profanation d'un espace alors vierge où les baleines grises venaient mettre bas et qui est irrémédiablement souillé par la cupidité de cet animal bipède qu'on nommé humain.
Sans pathos, Le Clézio décante l'amertume et le désenchantement qui étreint ses deux protagonistes.

Pawana est un texte beau et fort, triste et cruel, qui a de quoi marquer l'esprit. J'ai aimé le lire même si les scènes de chasse me révulsent complètement.
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"Pawana,qui veut dire baleine en langue nattick indigenne, fut écrite en 1988 pou le théâtre et Georges Lavaudant.
Deux hommes se souviennent:le premier narrateur qui fut,enfant ,imprégné de la légende de l'existence d'une lagune,au Mexique,où les baleines grises venaient par centaines se reproduire, le second,le fameux capitaine Charles Melville Scammon qui découvrit la lagune,extermina les baleines accoucheuses,puis le regretta et consacra la fin de sa vie à leur sauvegarde.
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lu à sa parution mais j'en ai encore la chair de poule!
Ce massacre des baleines à en rougir la mer, cette violence mais toujours une très belle écriture.
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Ce livre est publié dans une édition 'Junior' et tout le long du récit je n'ai cessé de me dire que toute cette violence n'était pas faite pour être lue par des enfants... Ou peut être que oui... Pour donner un électrochoc de conscience écologique, de sauvegarde de la vie animale, de préservation de l'environnement... Dans la mesure du possible pour un thème plus qu'horrible (le massacre des baleines), ce livre est magnifique de descriptions et de ressentis: celui d'un enfant se demandant comment peut on massacrer ce que l'on aime, et celui de l'homme qui a montré à tous le chemin du paradis devenu enfer... Un récit qui, c'est sûr, ne laisse pas indifférent.
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"Ce magnifique récit,inspiré d'une histoire vraie,nous fait découvrir la lutte inégale entre baleiniers et géants des mers."
4è de couverture
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Awaité Pawana !», c'est le cri qu'a peut-être poussé l'Indien qui découvrit par milliers les baleines grises, dans la lagune secrète où elles viennent se reproduire. C'est aussi le thème de ce récit, où se croisent les voix de John de Nantucket, qui embarqua à dix-huit ans à bord du Léonore, et celle du capitaine Charles Melville Scammon, qui découvrent ensemble, en janvier 1856, ce lieu de légende. Des années plus tard, en 1911, l'un et l'autre se souviennent. Ce refuge paradisiaque est devenu un enfer rouge sang où le harpon fait son oeuvre de mort. Pawana raconte la beauté du monde, la cruauté du chasseur, l'ivresse de la quête, l'emportement sanguinaire de la découverte

j'aime bien car j'aime tous se qui dans l'eau
je le conseille a un enfant car il est court et il a des image
j'ai aimer tout le livre
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histoire effroyable mais réelle bien que roman de fiction...à découvrir
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Ce livre illustre parfaitement la folie des hommes. D'un côté, ils aiment la nature, l'adule, la chérie. D'un autre, ils deviennent des brutes sanguinaires sans aucune conscience de leur bêtise, de leur brutalité et du caractère irreversible de certaines de leurs actions. le monde d'hier ne reviendra pas. Il n'y a pas de deuxième planète. Cest ce que nous livre Le Clezio dans ce petit texte et je l'en remercie.
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Un roman émouvant, violent, assez dur sur la chasse à la baleine au 19ème siècle.
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