Petits Contes Noirs, tome 2 : La Biologiste n'a pas de culotte

Les personnages ne sont représentés qu'en silhouettes, en noir et blanc, le ton est neutre, comme celui des contes classiques, c'est une suite de courtes histoires, qui se chevauchent se croisent, avec des savants fous, des explorateurs colonialistes, des femmes sensuelles, des phénomènes étranges, de la magie, les auteurs laissent libre cours à leur imagination.
Petit reproche tout de même, : la graphie de l'écriture n'est pas très facile à lire.
Même si c'est un peu moins réussi que le premier tome, il y a moins d'imbrications entre les histoires, c'est toujours ludique, fantastique et inquiétant parfois, une petite déambulation graphique et littéraire, agréable et amusante.

Le concept aurait pu être bon, mais la réalisation est brouillon et aucunement drôle.

Premièrement si vous voulez prendre une écriture cursive, il faut tout de même qu'elle soit lisible. Là c'est cochonné et il faut parfois s'arracher les yeux pour y comprendre quelque chose.

Deuxièmement, beaucoup de gags tombent à plat à force d'être poussés trop longtemps. le fait qu'on continue une histoire en plusieurs parties au fil de la BD, ça peut être bien, mais encore faut-il que ce soit intéressant.

Troisièmement, le langage est vulgaire gratuitement et raciste sans raison. Même pour une BD du début des années 2000 ça fait pitié.

Bref le concept d'une BD en ombres chinoises n'est pas mauvais, mais la réalisation n'est pas à la hauteur de l'idée de départ.

Méli-mélo de gags sans queue ni tête! le tout sous forme d'ombre chinoises. Incompréhensible, les gags sont imbriqués on les retrouve sans suivi direct mais après 2, 3 ou 5 pages et comme il n'y a que du noir et blanc aucun repère visuel pour s'y retrouver. Ajoutez à cela une écriture difficilement déchiffrable et vous aurez hâte de refermer la couverture et oublier ces histoires ni drôles ni intéressantes.
(Oui je n'ai pas aimé, désolé).