Terremer

Une fiction bien écrite avec de bons personnages, un univers magique prenant.
Pourtant je n'ai pas trouvé de fil conducteur dans ce livre qui réunit trois tomes. Des quêtes s'enchaînent sans rien qui les relient entre elles.
J'ai été gênée par cette sensation de longueur et de lenteur durant ma lecture.
Je n'ai pas réellement été conquise...

Terremer est considéré en Angleterre et aux États-Unis comme une oeuvre de fantasy aussi essentielle que le Seigneur des Anneaux, et ce n'est que juste titre.

Alors que j'étais à fond dans l'Epée de Vérité, j'ai découvert que Terry Goodkind avait écrit un préquelle, intitulé "Dette d'Os". Ma soeur m'a alors offert le livre "Légendes : onze récits inédits par les maîtres de la fantasy moderne" de Robert Silverberg, réunissant plusieurs nouvelles de fantasy de plusieurs auteurs, dont "Dette d'Os". J'ai lu quelques autres nouvelles, et c'est ainsi que j'ai découvert "Libellule" de Ursula K. Le Guin. J'ai adoré l'histoire, et surtout le cadre : le Monde de Terremer, la présence de dragons, la définission de la magie. J'aime aussi le style d'écrite de le Guin, proche de celui de Tolkien, et le côté poétique de ces romans (pas dans la tournure des phrases mais plutôt dans le dénouement des histoires). J'ai ainsi acheté et lu Terremer, qui m'a enchantée.
Une adaptation en film a été faite (Terremer, la prophétie du sorcier) mais elle est lamentable ! L'histoire est remodelée, l'originalité et le style du livre effacés, le jeu des acteurs horriblement mauvais. Par contre, Goro Miyazaki, le fils d'Hayao Miyazaki, a adapté en film d'animation l'Ultime Rivage. Et là, c'est une parfaite réussite ! On retrouve le style des romans de le Guin (sans doute parce qu'il est assez proche de celui de la famille Miyazaki (le fils étant sur ce point proche de son père))... que j'adore !
Lien : http://ainalaventurierefanta..

Des trois récits, "Les Tombeaux d'Atuan" restent pour moi la partie la plus intéressante, la plus prenante.

J'adore, bien plus que Robbin Hobb, avec tout le respect que je dois à R HOBB.
Chaque écrivain a le mérite ne nous sortir du risque de régression.
Ursula K le GUIN a écrit dans la version intégrale (au moins), une critique magnifique sur ces romans ou il faut un combat, un gagnant, un perdant.
le cléziot en a parlé dans l'émission la grande librairie, sur ces histoires, montés en PLOT, ou il faut un coupable !

C'est intro est importante, pour parler ce roman inclassable, sur la quête de l'équilibre, la lutte contre le néant, la contradiction.
A chacun de découvrir cette quête bien plus TRANSFORMANTES, sous des eaux apparemment calmes en début de roman.
Comme quoi il faut se méfier du poison de la flatterie, du superficiel...

C'est une belle critique de notre propre jeunesse.

Une merveille. J'ai lu ce livre pour mes études, à un moment de ma vie ou j'étais en plein changement. Même si c'est un roman de science fiction, pour moi c'est avant tout un roman philosophique, spirituel, qui fait réfléchir sur soi, ses changements, son passé, comme beaucoup des livres de le Guin. Un roman frappant par sa beauté d'écriture et des personnages touchants. Ce livre m'a marqué profondément, m'a fait réellement grandir. Il faut noter que son livre a été au départ mis dans les rayons pour enfants alors que Le Guin visait également les adultes. Et franchement, en tant qu'adulte (plus ou moins...), ce livre a un impact bien plus grand car on ne reste pas en surface, on voit plus loin que la simple intrigue de l'histoire. Je ne suis même pas sûre que j'aurais accrochée tant que ça si j'avais été enfant/ado car il n'y a pas tant que ça d'action.
Bref... l'un des meilleurs romans de science-fiction pour adultes.

Un beau classique de la fantasy qui plonge le lecteur dans un univers bien particulier, peuplé de sorciers et de dragons, où l'on peut contrôler les êtres et les choses en connaissant leurs vrais noms.
Le livre rassemble trois histoires liées par le personnage de Ged, jeune sorcier qui apprend la sagesse et la retenue au fil de ses aventures.
Lien : https://lastreetlaplume.word..

Terremer est injustement méconnu parmi les romans de fantasy. Je l'ai découvert par hasard pour ma part.
Et injustement adapté...par le fils de Miyasaki, rien que ça.
L'auteure a une plume onirique, et pourtant rien n'est superflu, tout est poétique, rien n'est vraiment achevé dans Terremer.
C'est un peu un mélange de très grands contes, des chroniques de Narnia, d'épopées messianiques.
à l'orée de cet ouvrage 3 en 1, Ged est un jeune homme fier et talentueux. Son parcours initiatique le mène, à l'aube de sa vie, aux portes de la mort et de la duplicité.
Puis, puissant magicien, il part en quête d'un artefact perdu, et délivre "la Dévorée"...
Archimage accompli, il part avec un jeune héros remettre le monde en marche ...et détruire la source de la/sa magie. Avant de s'en revenir, comme Ulysse auprès de Pénélope, auprès de son vieux maître, Orgon le silencieux.

Ursula K. le Guin réussit en peu de pages (comparativement à une trilogie de fantasy "ordinaire") à camper ses personnages au coeur de très grands thèmes :
>>>la mort et la vie éternelle
>>>le fanatisme
>>>le délire de maîtrise de la nature
>>>la sagesse, et comment on l'acquiert au prix de souffrances
>>>la résilience
>>>la relation maître /disciple

C'est un très bon livre, à recommander aux lecteurs plutôt adolescents ou adultes, avertis a minima.

J'ai vraiment adorée ce livre. C'est merveilleux de voir ces pages entières défilaient sous nos yeux, ces lignes encrées de poésie, de fantaisie et d'aventure. La sagesse qui s'en dégage est fabuleuse. Cette façon qu'à l'auteur de faire grandir, mûrir son héros est somptueuse. Une douce traversait sur un océan de mystère et de réflexion.

Le cycle de Terremer est une des plus belles réussites de la fantasy contemporaine (qui n'en comprend guère plus de 4 ou 5 depuis les débuts du genre). Aucun emprunt à Tolkien ou à Howard, un ton unique, un récit passionnant qui ne fait jamais usage des ficelles du récit d'aventure ordinaire... C'est de la belle littérature, au-delà du genre auquel elle se rattache.