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EAN : 9782702167403
240 pages
Calmann-Lévy (11/03/2020)
2.9/5   24 notes
Résumé :
Un vent de panique s’empare de l’aquarium d'Océanopolis à Brest quand on découvre des restes humains en suspension dans un bassin.
Le capitaine Hadrien Fox, qui commande le commissariat du port, tient une piste intéressante quand il apprend la disparition récente de deux membres de l’équipage du Sea Paradise, un paquebot de croisière retenu à Brest par une avarie. D’autant plus qu’un clochard affirme avoir vu des hommes en combinaison noire porter deux sacs a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Vous attendriez-vous à croiser un pirate dandy et son mainate dans un commissariat ? Une petite famille d'enquêteurs amoureuse de son terroir plongée brutalement dans un tumulte d'horreurs force 10, voilà ce que nous proposent les auteurs.

Un doigt repêché dans un aquarium réputé où nagent des requins qui ne sont pourtant pas les prédateurs à redouter pour les hommes de la rade de Brest.

Hadrien Fox et les drôles de dames qui l'entourent vont devoir développer des trésors de patience pour placer au bon endroit les pièces du puzzle qui vont les mener à des meurtres sanglants.

L'intrigue est décousue comme il se doit pour un puzzle mais les personnages de cette tribu improbable à la Malaussène sont attachants, vibrants d'humanité, amoureux de leur région. Des personnages qu'on aurait plaisir à retrouver dans d'autres enquêtes portées par l'humour d'un Hadrien "Fluctuat Nec mergitur".

À lire pour un bon moment sous les embruns brestois !
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Je citerai Michel Serrault, pour commencer : "J'ai toujours préféré 5 minutes sublimes dans un prétendu navet à 90 minutes banales , sans éclat , dans un film réputé " bien " . Je suis d'accord avec ce jugement, et je l'applique aussi à la lecture. J'aime l'idée que si cinq minutes, cinq pages vous transportent dans une oeuvre, c'est déjà beaucoup, et tant pis si tout le reste est "moyen".
Là, c'est plutôt le contraire, j'ai fait un blocage en début de lecture à cause d'une accumulation de ces petits faits, de ces pages qui m'ont donné envie d'arrêter ma lecture plutôt que de la continuer. Prenons le personnage de Pamela, par exemple. Cette gamine est la risée de ses camarades de classe, qui se moquent de sa manière d'être, de faire, sans qu'aucun commentaire, aucune remarque ne vienne apporter un éclairage positif sur elle. Nous assistons à son isolement par ses camarades de classe, à leurs moqueries, dont elle n'a déjà rien à faire, déjà blasée si jeune qu'elle est. Nous assistons aussi à l'impuissance de ses maîtres, qui ont baissé les bras face à ce qui se passe - ou ne les ont jamais levés, comme vous voulez. Pamela, on la reverra peu, mais jamais elle ne sera valorisée, encore moins sa mère que peu apprécient, à cause, notamment, de la manière dont elle habille sa fille.
Deuxième point, qui peut vous sembler anodin : le personnage d'Hadrien Fox et son "machisme". Si, si. le pire, c'est que certaines femmes le partagent. Je cite : "Même si la féminisation des noms de fonction le heurte, il se plie à l'usage officiel". Encore heureux. "La fonction que l'on occupe, pour lui, n'est pas l'identité d'une personne". Mais une fonction n'a pas à être masculine ou féminine. Je n'ai jamais vu personne qui soit heurté parce que l'on dit une coiffeuse, une esthéticienne, une femme de ménage - non, certaines personnes sont heurtées dès que l'on touche à un métier "noble"  - pharmacien, docteur, procureur. Il n'est pas le seul, puisque le personnage donne l'exemple d'une jeune femme qui "tenait à être "avocat". le patriarcat bien intégré. Ne bougez pas, Hadrien est au commande, et nous aurons droit à maintes notes sur l'aspect physique de la superbe procureur, de sa magnifique compagne journaliste, de la "tignasse rousse" de ne je sais plus quelle policière. Nous aurons aussi les inévitables problèmes de couple du policier avec sa compagne, qui est journaliste.
Là, ceux qui me lisent se disent peut-être "mais qu'est-ce qui prend à Sharon aujourd'hui ? Et en plus, c'est un partenariat !' Et bien oui, c'est cela le pire, j'avais vraiment très envie de lire, de découvrir ce livre, et je suis déçue. Oui, il se lit facilement, mais j'ai buté sur plusieurs obstacles, au point que j'en viens à me demander ce que j'ai vraiment aimé dans cet ouvrage. J'ai eu aussi l'impression que l'enquête (non parce que, avec tout ce que j'ai écrit, on pourrait presque croire que j'ai oublié que je parlais d'un roman policier) partait dans beaucoup de direction, que l'on parlait de beaucoup d'éléments, dont certains absolument atroces, sans jamais véritablement approfondir chacun d'entre eux, comme si l'horreur de ce qui était arrivé était oublié.
Il était pourtant des faits importants, graves qui étaient traités dans ce roman : les crimes de guerre, les violences conjugales, la résilience après une enfance difficile, le sort des SDF. Il est dommage que je n'ai pas réussi à ressentir davantage la force de ces thèmes à ma lecture. L'épilogue servira à clôturer certains points de l'enquête, sans réellement me donner un sentiment de satisfaction ou d'apaisement, peut-être aussi parce que j'ai dû lire deux autres passages obligés du roman policier, le fait qu'ici, on n'est pas dans une série télévisée, et le remontage de bretelles du stagiaire qui a désobéi une fois de plus (bonne nouvelle, s'il s'est fait vertement tancer, c'est qu'il est vivant).
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L'aquarium d'Océanopolis est le lieu d'un crime mystérieux lorsque des restes humains sont découverts dans un bassin. En parralèle, le capitaine Hadrien Fox apprend la disparition récente de deux membres de l'équipage du Sea Paradise, un paquebot de croisière retenu à Brest par une avarie.
Existerait il un lien entre les deux affaires? Hadrien Fox va devoir s'immerger au coeur d'un trafic terrifiant qui pourraient mettre à mal de gros bonnets.

Yann le Rest, romancier breton reconnu et Pascale Tamalet, ancienne inspectrice de la PJ , correspondante judiciaire pour le Télégramme, nous livrent un polar efficace et gentiment pervers, avec pas mal d'humour et de piquant dans les dialogues

Un récit haletant plein de rebondissements, pas toujours très crédible et écrit sans trop de style mais ce "Puzzle de Brest" remplit son office : divertir et donner envie de lire la suite de l'intrigue comme dans tout bon page turner qui se respecte.
Un livre lu dans le cadre du partenariat Calmann Levy/ Territoires .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Lors d'une sortie scolaire à l'aquarium d'Océanopolis, à Brest, des enfants découvrent un doigt, vernis, dans le bassin des requins. Il faut vite contenir la classe, avant l'arrivée de la police.


Dans le même intervalle, le capitaine Hadrien Fox (avec un H, il y tient) apprend la disparition de deux membres de l'équipage d'un bateau de croisière, le Sea Paradise. Des informations lui sont remontées au sujet d'hommes qui parleraient peut-être russe et ne seraient vraiment pas des gentils. Puis, un cadavre est retrouvé sur le paquebot, mais il ne s'agit pas d'un des disparus.


Hadrien et son équipe cherchent à assembler les pièces du puzzle et les découvertes mettent le capitaine en fâcheuse posture.


Je pourrais faire des reproches à ce livre. En effet, les faits s'emboîtent assez facilement, je me suis laissé porter sans me torturer les méninges, les indices arrivant assez facilement jusqu'aux enquêteurs. le suspense ne m'a pas tenue en haleine, comme on peut l'attendre d'un polar. Cependant, j'ai beaucoup aimé Puzzle de Brest que j'ai ressenti comme une enquête policière, dans une ville de province. Je l'ai lu comme un roman de terroir. Aussi, sa parution dans la collection Territoires me semble très judicieuse.

Selon moi, la force de cet ouvrage se situe dans ces personnages. J'ai adoré les enquêteurs. Dans certaines chroniques, il était reproché un côté machiste à Hadrien, alors que pour moi, sa caractéristique principale est son humanisme. Il prend soin d'un de ses témoins, un SDF, qu'il connaît et on ressent le respect mutuel. Il a pris sous son aile, un stagiaire prometteur, qui a des soucis d'obéissance et Hadrien est paternaliste avec lui. Il est aussi très ami […]


La suite sur mon blog...


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Livre trouvé dans ma location de vacances, heureusement pas acheté ! Un véritable chef d'oeuvre dégoulinant de « bien pensance », et de mépris avec tous les clichés possibles et imaginables !
On a TOUT. le stagiaire issu des quartiers difficiles qui a un problème avec l'autorité, la jeune policière, femme mais brillante et jolie (en plus)… rare ça ! La procureure, femme, issue des minorités visibles, hiérarchiquement supérieure au héros et belle (en plus bis)… oulala ! L'instituteur dépassé par ses élèves. La violence conjugale. La gardienne de la paix qui fait un métier difficile et peu considéré, avec 4 enfants (en Bretagne, c'est bien connu, on fait beaucoup d'enfants parce qu'on est catho-tradi… ben non m'sieur). Les noms et les prénoms bretons, un vrai festival ! Une bonne fois pour toutes, les bretons sont des gens à l'esprit ouvert, qui voyagent, qui se mélangent, qui sont dans le XXIème siècle, pas des tarés consanguins coincés dans des considérations folkloriques. La « guéguerre » Police-Gendarmerie-AffMar saupoudré d'un zeste de Men In Black !
Au rayon mépris, on a Kevin et Pamela, stigmatisant la classe populaire avec des prénoms en direct des séries US que regardent « ces gens là »… Il y aussi Ludo, un diminutif pour le copain un peu simplet qui n'a pas réussi, pistonné aux AffMar pour ne pas jeter l'opprobre sur les parents « tellement méritants, qui ne méritaient pas un fils comme lui »… écoeurant à souhait. Les considérations langagières inappropriées, influence des réseaux sociaux ?
Quant au héros, Fox, renard en français donc rusé sans doute (?), un mélange machiste-paternaliste-démago, qui s'offusque lorsqu'il dit ou entend un gros mot, reluque ses collègues féminines en pensant hypocritement à sa petite amie, c'est pas joli-joli ! le portrait du type qui se croit mieux que tout le monde.
Côté intrigue, on reste sur sa faim… on ne saura jamais qui était le commanditaire des serpents et pourquoi… un soupçon de complotisme (vaccins, labos, guerre biologique…), ni ce que va devenir le « méchant ukrainien » exfiltré manu militari par les services secrets (?)… En panne d'inspiration sans doute ?
De mon point de vue, ce livre est écrit pour mettre en avant les à-priori de l'auteur sur la société et pas du tout pour le plaisir d'offrir une bonne intrigue aux lecteurs. Bref, à lire pour voir jusqu'où peut aller la médiocrité.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'amour, c'est faire la connaissance de quelqu'un qu'on a la curieuse impression de connaître depuis toujours. Personne ne me croira, personne ne m'a jamais crue. Peu importe. Je n'ai besoin d'aucun aval.
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Ce que l'on fait ou pas au cours ds premières heures suivant une disparition détermine en grande partie l'issue de l'enquête, n'importe quel gamin le sait avec les séries télévisées.
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