AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,22

sur 215 notes
5
30 avis
4
23 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Changement total de décor… et de contexte pour Yvonne Chen qui signe son grand retour pour notre plus grand bonheur !
Nous l'avions laissée sur une île au large de la Bretagne, aux prises avec les Furies, sorte de « société occulte » qui se charge, moyennant finances, de tuer celui désigné par leur commanditaire… En tant que représentante de l'ordre, Yvonne ne peut tolérer l'existence d'un tel groupe, qu'elle traque depuis des mois ! Leurs rencontres ont été très virulentes… allant jusqu'au drame… (cf le gibier puis La capture)
Accablée par les échecs successifs à stopper les actions néfastes de ce groupe, Yvonne est de plus en plus terrée, s'enferme dans la dépression et se voit exclue de la police…. Mais cette situation reflète-t-elle la réalité…?
Cette fois, Yvonne est en mission d'infiltration dans l'équipe des Furies, pilotée par son supérieur « officieux », membre de la DGSI. Recrutée par Alecto, le chef des Furies, elle est alliée aux 2 autres membres, Megara et Tisiphone, pour approcher un notable producteur de vins et lui forcer la main pour vendre son domaine… sachant qu'il est au bord de la ruine !
Cette fois, pas de meurtre ! c'était la condition sine qua non pour qu'Yvonne accepte de s'associer aux Furies…
Voilà donc cette « Danse » pour laquelle l'équipe débarque, par un froid glacial, dans un domaine lugubre sur le haut d'un sommet dans les Vosges. Yvonne et Megara, alias Noemie et Melany, sont accueillies plutôt froidement par le maitre des lieux et la Danse peut commencer !
Très vite, au regard d'échanges hors la présence d'Yvonne, on se demande QUI manipule QUI ?
Nicolas Lebel manie le suspense à la perfection avec des fins de chapitres qui nous font écarquiller les yeux de stupeur… ou d'anxiété…et une fin de livre qui implique une « clause de revoyure » (comme on dit au Parlement 😉)…
Alors, « à la revoyure Yvonne » ! pour mon plus grand plaisir 😊
Commenter  J’apprécie          140
Depuis que j'ai découvert sa plume, je suis de très près Nicolas Lebel. J'étais donc dans les starting-blocks avant l'arrivée du nouveau Yvonne Chen. Même s'il est vrai que ce troisième chapitre peut se lire indépendamment, je vais essayer dans ces quelques lignes de vous convaincre de vous attaquer à la totalité de la série.

La première raison repose sur la complexité de l'intrigue. En effet, à chaque nouvel opus, les évènements précédents sont remis en cause. Nul ne peut deviner sur quel chemin l'imagination de l'auteur va nous entraîner. La situation du début n'est plus du tout la même à la fin et c'est vraiment jouissif !

Au fil des épisodes, Yvonne Chen devient de plus en plus importante. Personnage secondaire au début, elle prend ensuite les rênes de l'histoire, pour notre plus grand plaisir. Malgré sa froideur et son côté revêche, cette fille dégage un charme terrible. Elle possède une force de caractère à toute épreuve et on se réjouit de la suivre dans ses péripéties.

L'auteur est au sommet de son art. Son style, mélange d'exigence et d'humour, est toujours aussi efficace pour nous fasciner. Après « le gibier », chef d'oeuvre tout simplement, « La traque » plaque tournante de l'intrigue, il nous livre cette nouvelle aventure qui se paye le luxe de nous surprendre à nouveau. Il nous embarque sur une nouvelle piste et ouvre la porte à une suite que j'attends avec impatience.

Si j'ai bien fait mon boulot et si vous décidez de suivre mes conseils, vous serez comme moi impressionné par la dimension prise par l'ensemble de cette histoire. Ce feuilleton rempli de surprises n'est que le prolongement d'une oeuvre dense dans laquelle les lecteurs de polar prennent leur pied. Nicolas Lebel frappe encore très fort et confirme tout le bien que je pensais de lui. A suivre…
Lien : https://youtu.be/WPiLEGf6Wdo
Commenter  J’apprécie          122
Ah lala les bons crus se terminent toujours trop vite !! Oui je me suis régalée avec ce troisième tome de cette série avec Yvonne Chen et les Furies, « L'Hallali » qui normalement la clôt. J'espère que non, et la fin me laisse quelques espoirs que nous retrouvions vite Yvonne devenue Némésis. On verra ce que l'avenir et Nicolas Lebel nous réservent. En attendant, j'ai pris un très grand plaisir à suivre Yvonne, bougonne comme à son habitude, rejetée de la Crim, engagée par les services secrets pour infiltrer les Furies, ces assassins qu'elle pourchasse depuis 3 romans maintenant, depuis qu'ils ont tué la seule personne qu'elle aimait bien, son coéquipier Strarski (oui avec un i). Alecto, le chef des Furies, souhaite la recruter car Yvonne serait un très bon élément pour compléter les Furies composées de Tisiphone, Megara et lui-même. Pour cette mission sous couverture, Yvonne va se retrouver en plein hiver dans les Vosges, dans un château isolé au milieu de la forêt et des vignes. La danse, sans aucun doute dangereuse, va pouvoir alors commencer. Yvonne sait qu'elle y joue sa vie et son avenir. Bien malin qui sait de quel côté son sort va pencher. J'ai retrouvé avec grand plaisir l'écriture jouissive mais efficace de Nicolas Lebel qui sait nous emberlificoter dans son intrigue brillamment menée. Arrivée à la fin, j'aurais aimé que cela dure encore un peu plus longtemps… Allez m'sieur Lebel, encore un petit peu, s'il vous plait… ! J'espère vraiment qu'il y aura une suite avec ces personnages que j'ai fini par aimer même si ce n'est pas évident avec la revêche Yvonne et ces Furies sans pitié. Vous l'aurez compris, un très bon moment de lecture et un coup de coeur pour moi. Evidemment, il faut avoir lu les romans précédents pour apprécier à sa juste valeur « L'Hallali ».
Lien : https://mapassionleslivres.w..
Commenter  J’apprécie          110
Rhââ Lovely !
Je retrouve avec un plaisir extrême la plume de Nicolas Lebel et Yvonne Chen pour un troisième tome sur le thème des Furies.

Et je ne me suis pas embêtée l'ombre d'un instant...ça fuse dans tous les sens, qui sont les gentils, les méchants, on ne sait plus trop... Mais c'est ce qui fait le charme de ce roman.

Chut, je ne dévoilerai rien, ce serait dommage, tout ce que je peux dire c'est que c'est vachement malin ! Que ça se passe dans les Vosges, sous la neige, dans un vieux château plein de fantômes ? Et que l'humour de Lebel est toujours là lui aussi...

Excellente lecture !

Commenter  J’apprécie          110
Une fin en apothéose !! Je découvrais Chen et les Furies dans "Le Gibier" que j avais adoré, tout comme "la Capture" qui suivait. Mais j ai trouvé que "L'Hallali" est encore un ton au dessous et me laisse soufflé.

Dur de faire un résumé sans spoiler les deux précédents opus. Je ne m'y aventurerai donc pas. Tout ce que je peux dire c'est que la lutte finale se passe dans un château isolé sur les hauteurs des Vosges, autour d'un magot constitué notamment de bouteilles d exception (vin de glace pour les connaisseurs).

Nicolas Lebel révision avec brio le concept du huis clos, où les apparences sont trompeuses et l'on ne sait pas à qui se fier. le rythme est effréné et les pages défilent vitesse grand V tellement c est addictif.

Quant aux personnages j adore les liens entre Yvonne Chen et Alecto, faits à la fois de défiance et de paternalisme. Et les doutes des Chen ne font que la rendre plus humaine.

Et ce final, il vous scotch au fauteuil, même si on peut le sentir venir, mais c est tellement bien fait qu on se laisse porter.

Nicolas Lebel confirme sa place parmi les grands noms incontournables du Polar. Hâte de découvrir son dernier sur le monde de la détention
Commenter  J’apprécie          90
Yvonne Chen est au plus bas lorsqu'elle est contactée par Alecto pour rejoindre les Furies et se voir proposer une première danse. Sa condition :  pas de morts, l'objectif étant d'amener leur cible à vendre son vignoble cela ne devrait poser problème mais les choses ne sont pas totalement ce qu'elles paraissent... L'hallali est sonné, la danse peut commencer! 

Ce roman est le dernier tome d'une trilogie et comme cela m'arrive de temps en temps,  très tentée après la découverte de la quatrième de couverture, je ne m'en suis pas rendue compte lors de ma demande de lecture. Je ne connaissais donc pas les personnages ni leur passé. Cependant, cela ne m'a pas dérangé, l'auteur fait les rappels nécessaires à la compréhension même si c'est toujours un plus de lire les tomes précédents je n'en doute pas. Je découvre donc Nicolas Lebel et ses personnages avec cette histoire et c'est une réussite! J'ai été happée par ma lecture où les faux-semblants sont de mises, l'auteur nous balade pour mieux nous surprendre. Surtout il nous interroge sur la notion du bien et du mal et floute les frontières entre les deux, on s'attache aux soit disant ennemis car il les humanise énormément et nous interroge sur les limites pour arriver à nos fins. 

Des personnages avec des personnalités marquées, Yvonne Chen se démarque des enquêteurs habituels et c'est ce qui fait son charme, des faux-semblants, du suspense et beaucoup de rythme, tous les ingrédients sont réunis pour vous embarquer dès le début et ce jusqu'à l'ultime rebondissements. J'ai adoré!
Lien : https://leslecturesdemamanna..
Commenter  J’apprécie          80
Pour mon plus grand plaisir, j'ai retrouvé Yvonne Chen, toujours égal à elle-même, avec son sacré caractère, elle n'a toujours pas d'ami et elle n'en veut pas, elle se sent bien comme ça, un véritable électron libre, à qui il ne faut surtout pas casser les pieds.

Bien sûr, c'est toujours quand elle est tranquille devant sa télévision avec son mojito et ses m&m's, que son portable se décide à sonner, on est le 5 janvier et elle sait très bien qui l'appelle.

Les furies, ces tueurs à gages sans foi ni lois et le grand retour d'Alecto qui va proposer à Chen, de participer à une nouvelle danse.

Après Paname, l'Île de Morguélen, place aux Vosges où deux frères se disputent le contrôle d'un prestigieux vignoble et selon le commanditaire anonyme, il ne doit en rester qu'un.

Yvonne l'ex-flic de la Crime agent infiltré de la DGSI, accepte sa mission, car elle se dit, qu'elle pourra faire d'une pierre deux coups, piégés et arrêter ces assassins.

Ah, mais cela serait trop facile, si tout était cousu de fil blanc.

Elle ne sait pas où elle mettra les pieds, mais ce qu'elle sait d'avance, c'est que ce sont les emmerdes qui l'attendent.

À t'elle le choix en fait ? Qu'a telle à perdre ?

Les faux-semblants et fausses pistes seront de la partie, alors ça va être très dur de démêler le vrai du faux.

Roman hyper prenant dès les premières pages, le ton est donné, l'humour présent et moi déjà mordu.

L'écriture de l'auteur au rendez-vous, celle qui m'emporte dans un très bon polar et me fait toujours sourire.

Comme à son habitude, il nous entraîne toujours dans des lieux où l'atmosphère à Paris et un temps pluvieux avec les Parisiens rochons, et sur l'Île de Morguélen où il pleut, accompagne des mouettes, et dans les Vosges sa ravigote et il neige.

Il n'hésite pas à mettre le personnage d'Yvonne Chen mal à l'aise, dans des situations cocasses, ou dans la mouise.

Bref, il la secoue comme un cocotier, où elle devra faire des choix, se remettre en question et en instant prendre de grandes décisions radicales pour elle-même et pour sa vie.

Je ne peux pas m'empêcher de le ressentir ainsi, l'auteur adore nous mener en bateau.

Le décor, les personnages, la construction du récit, tout et absolument parfait, vraiment captivant et haletant.

Le livre et court, je l'ai fait durer pour l'émotion, parce que depuis de nombreuses années, je suis l'auteur et je suis comme qui dirait féru de ses romans et des personnages atypiques et carrément attachants.

J'ai énormément apprécié ma lecture, c'est un immense coup de coeur.

" Si la vengeance est un plat qui se mange froid, j'en connais qui vont bouffer du surgelé. "
Foozine

Je remercie babelio et les éditions le masque pour l'envoi de ce roman, à travers ma participation à masse critique mauvais genre.
Commenter  J’apprécie          80
Les personnes qui me connaissent bien savent que je suis une inconditionnelle de la plume de Nicolas Lebel. Ce roman est sorti en librairie le 8 mars, je l'ai acheté illico et lu aussitôt.
Nous retrouvons donc Yvonne Chen, personnage central des romans "Le Gibier" et "La Capture". Toujours aussi peu sociable, diplomate et avenante (on dirait mon portrait 😃 ), Chen s'est fait débarquer de la Crim (officiellement), et est devenue un agent infiltré de la DGSI auprès des Furies, une organisation de tueurs à gages qu'elle veut absolument neutraliser. Mais ... qui la manipule? Et qui sont vraiment les assassins?
Les révélations et retournements de situation sont multiples et la fin totalement différente de celle que l'on attendrait. Avec en filigrane une critique sociale bien lucide. le tout servi par le style, le vocabulaire et l'humour de l'auteur qui caractérisent sa patte très particulière.
En résumé, j'ai adoré. Lisez les romans de cet auteur, si vous ne l'avez pas encore fait !
Commenter  J’apprécie          80
Recevoir un roman de Nicolas Lebel, c'est Noël en mars ! Chaleureux merci à Masse critique de Babelio et aux éditions du Masque !

Revoilà donc Yvonne Chen à nouveau aux prises avec Les Furies ! Après le Gibier et La Capture, voici que résonne L'Hallali. C'est dans un château, totalement isolé par sa situation géographique (un piton vosgien) et par les conditions météo (une tempête de neige) que se déroule cette "danse" cynégétique, orchestrée par la plume pétillante de Nicolas Lebel.

Yvonne accepte de participer à l'action des Furies dont le mystérieux commanditaire souhaite amener les barons Ulbricht et Herman Mayer à vendre le château de Lieselshertz, ses vignobles, ses dépendances et surtout sa fabuleuse réserve de "vin de glace". Une fois dans la place, l'ex-flic s'aperçoit vite que, tout est théâtre, mise en scène et jeux de rôles dans cette traque des tueurs de son collègue et ami (Paul Starski-avec-un-i) (cf le Gibier le Masque 2021).
Pour elle, tout se résout en définitive à savoir à qui accorder sa confiance : le commissaire Bougerol et ses collègues du Renseignement intérieur ou Alecto et ses deux Furies ?

Que c'est retors ! Que c'est machiavélique ! Mais que c'est jouissif ! Je suis parvenue en apnée au terme de ce roman, après l'avoir croqué d'une seule bouchée. Impossible de le poser et de pauser ! Des péripéties, des rebondissements, des périls, des doutes... tout cela m'a tenue en haleine jusqu'à l'ultime surprise. Sans cesse les apparences sont déjouées et le lecteur est emporté par cette danse au tempo si effréné qu'elle en donne le vertige.

Qui manipule qui ? On pense avoir tous les éléments pour apporter une réponse certaine, mais hop ! voilà qu'une péripétie rebat les cartes et que l'on n'est plus sûr de rien. L'identification avec la principale protagoniste, Yvonne Chen, joue à plein et, comme elle, on ne sait plus sur quels éléments stables on peut s'appuyer. Tout semble mouvant, aléatoire, menaçant... un peu comme ce lac gelé en surface sur lequel s'aventure Megara.

Mais le vrai manipulateur, le chef d'orchestre et chorégraphe de cette danse (pas si) macabre, c'est l'auteur qui, par la construction malicieuse de l'intrigue, mène le lecteur et les personnages par le bout du nez et les conduit là où il veut et au rythme qu'il choisit, tout en distillant un humour décapant ("Clairement, en troquant le tisonnier contre le Code pénal, on avait perdu en efficacité dans la lutte contre les chieurs." p.85) et une culture ébouriffante, tout au long de son histoire. le tout est porté par une écriture limpide et très visuelle qui est pour beaucoup dans le plaisir de la lecture.

Si vous ne connaissez pas les romans de Nicolas Lebel, c'est l'occasion de vous lancer.
Si vous faites partie de son fan-club, vous ne serez pas déçus.
Si vous n'aimez pas les livres de Nicolas Lebel, essayez encore.
(il revient quand, Mehrlicht ?)

Commenter  J’apprécie          70
Quelle claque ! Troisième volume avec Yvonne Chen (après "Le Gibier" et "La Capture"), ce livre est sans aucun doute le meilleur des trois.
Je dirai même qu'il est époustouflant !
Je ne parlerai pas de l'histoire sous peine de risquer de dévoiler des éléments importants.
Tout ce que je peux dire c'est que j'avais bien aimé le premier volume, beaucoup moins le second. Mais la fin de la Capture laissait présager que le troisième serait bien plus intéressant. Et effectivement si dans les deux premiers volumes Yvonne Chen se révèle être une enquêtrice qui n'a pas froid aux yeux ni sa langue dans sa poche, c'est encore plus vrai ici. J'espère qu'il y aura un quatrième opus.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (540) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Sans pitié, ni remords" de Nicolas Lebel.

Qu'est ce que Jacques a en grande quantité chez lui ?

des livres
des tableaux
des montres

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Thème : Sans pitié ni remords de Nicolas LebelCréer un quiz sur ce livre

{* *}