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3,78

sur 694 notes
J'ai adoré l'île aux trente cercueils. Il y a de l'action, pas une seule pause, des rebondissements, une prophétie, une légende, une énigme, un trésor... C'est un roman qui est étonnamment actuel alors qu'il a fêté son centenaire. C'est vraiment une bonne surprise que je recommande chaudement. Un vrai coup de coeur et coup de maître!
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C'est avec émoi que j'ai parcouru les premières pages de ce roman, renouant avec ma jeunesse dans la lecture de Maurice Leblanc mais aussi parce que c'était mon premier e-book. J'ai longtemps été réfractaire à cette formule, préférant de loin le papier, que l'on touche avec joie, l'odeur des feuilles et cette sensation de bien-être que l'on ressent en tournant les pages. Finalement, je reconnais que la formule tablette est pratique car j'ai pu emmené ma tablette en vacances évitant ainsi de surcharger ma valise.
Maurice Leblanc a bercé mon enfance avec son héros Arsène Lupin et son fameux roman "l'aiguille creuse" que j'avais adoré. Mais je reconnais malgré tout préférer de loin Agatha Christie que je relis volontiers avec plaisir.
Immédiatement, j'ai été plongée dans l'étrange et dans le passé avec des formules littéraires bien peu utilisées à présent. Les personnages sont fascinants et l'histoire est vraiment étonnante. Je m'attendais à voir rapidement le célèbre personnage récurrent de Maurice Leblanc il n'intervient qu'au dernier moment et finalement l'histoire ne s'en porte pas plus mal.
L'ambiance reste flippante et l'île bien isolée réserve bien des surprises.

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Voici un roman un peu déroutant qui sort quelque peu des Lupin habituels de l'auteur. Ce n'est pas ce livre-là que je conseillerais à quelqu'un qui souhaite débuter avec cet auteur et ce personnage.

En Bretagne, les légendes sont tenaces, comme celle qui court sur l'île de Sarek, surnommée l'Ile au Trente Cercueils. Trente personnes doivent mourrir, dont quatre femmes.

Lorsque Véronique d'Hergemont revient dans cette région après plus d'une décennie d'absence, elle est surprise de découvrir ses initiales de jeunes filles et son portrait gravés sur des bornes. Et un cadavre auquel il manque une main. Un corps qui a disparut lorsqu'elle revient avec les autorités.
Elle ne sait pas qu'elle est au coeur d'une machination menée par un esprit dérangé, celui de Vorski, son mari.
Mais Arsene Lupin est là, comme à chaque fois qu'une malheureuse a besoin de son aide chevaleresque. Il n'hésite pas à recourir à des moyens illégaux pour voir revenir le sourire de Véronique et de son fils, François.
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J'avais vu une publicité pour un film tiré de ce roman. Les critiques étaient très bonnes. L'histoire alléchante.

Me voilà donc en train d'écouter en audiolivre ce roman.

La première partie est bien faite. le suspense monte petit à petit. On a envie d'en savoir plus.

Et puis cela fait pschitttt.

Le dénouement est totalement tiré par les cheveux. On y croit pas une seconde.

Bref ce livre fut une déception.
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Je n'avais aucun souvenir de ce livre lu il y a déjà plusieurs années. Et pourtant j'ai trouvé que c'est une excellente mouture. Lupin n'intervient que vers la fin pour dénouer une intrigue particulièrement bien ficelée. Gouailleur comme à son habitude, il confond avec verve et panache un méchant de la pire espèce; la démonstration est épique bien que l'on doive passer outre à certaines invraisemblances. Dans l'ensemble ce genre de huis-clos est fort bien réussi, sans temps mort et le héros ne déçoit pas, même s'il se fait discret. Jusqu'ici, c'est sans le tome de la série que j'ai le plus apprécié.
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Je me suis offert un voyage en pays de nostalgie en lisant cette oeuvre de Maurice Blanc.
En effet, c'est jeune que j'ai découvert l'histoire par le truchement de la série éponyme et bien des années après son visionnage, j'avais encore, à l'évocation de ce récit , une certaine appréhension, une peur qui me restait.
Il me fallait la provoquer en duel et j'ai donc ouvert cet ouvrage.
Dès les premières lignes, je me suis retrouvée en Bretagne, terre de légendes tant appréciée et j'ai à nouveau frissonné devant la réalisation de l'horrible prophétie concernant les habitants de Sarek. J'ai craint pour Véronique d'Hergemont, pour les habitants de l'Ile.
J'ai vécu un bond dans le temps, jusqu'en 1920, et ai apprécié le charme désuet des dialogues, l'absence de notre technologie qui aurait été ma foi fort utile.
Ma plus grande surprise est sans aucun doute venue du fait que cette aventure terrifiante et ésotérique soit en fait de la famille d'Arsène Lupin. Je n'avais aucune souvenance de sa présence dans la série et un rapide visionnage de certains épisodes m'a confirmé qu'il n'était pas crédité à celle-ci.
Arsène Lupin n'apparaît pratiquement qu'à la fin du livre sous les traits d'un autre gentleman, ayant réponse à tout... Un Sherlock en devenir, la classe et le flegme britannique en moins.
J'ai réellement été transportée durant ma lecture et me suis souvenue avec une netteté incroyable de l'histoire, des personnages, des surprises. Faut-il que cette histoire m'ait remuée pour que son souvenir soit si présent.
Ami lecteur, si vous aimez les légendes, les prophéties, les personnages hauts en couleurs, aussi détestables qu'intrigants, venez vous perdre dans les lignes de Maurice Leblanc : Bienvenue à Sarek, Ile de trente personnes pour combler trente cercueils !


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C'est du Maurice Leblanc, bien loin de la règle des trois unités dont s'approche souvent Agatha Christie. Ici, la cascade de péripéties oppressantes en fait un roman impossible à résumer, même si on le voulait. Comme Milou - le chien de Tintin - celui du roman est un bon génie intelligent qui aidera à déjouer les plans du mauvais génie, un «boche» (le roman sort en 1919), fou et sadique. A côté de lui, le pire meurtrier d'Agatha Christie est encore un véritable saint. Comme dans «L'Aiguille creuse», il y a dans cette île maudite un trésor, des prisonniers dans des cryptes, des grottes aux entrées cachées et parfois obstruées et des passages secrets, avec une ambiance gothique, satanico-médiévale matérialisée notamment par des croix sur un calvaire sinistre où trois vieilles femmes ont été crucifiées, et où il reste une quatrième potence pour une prochaine victime. Ajoutez-y dolmen, menhirs, druide qui résiste à toutes les balles tirées sur lui, brumes, ombres dans la nuit, messages énigmatiques et prophéties macabres qui s'accomplissent, tirées d'un vieux missel, mystère irrésolu depuis des siècles. Cela commence avec une sorte de jeu de piste aboutissant à une île isolée dont Véronique, l'héroïne, ne peut s'échapper car le canot a disparu, à la manière des «Dix petits nègres». Une légende parle de 30 cercueils. Il y a bientôt 29 victimes. Sera-t-elle la 30ème? Les prophéties anciennes jouxtent les découvertes de la science d'époque (1919), tandis que des vivants sont déclarés morts et inversement. On ne sait plus qui est qui. Arrivé à la fin du roman sous une fausse identité, celui dont les cellules grises dénoueront les énigmes, à la manière d'Hercule Poirot, c'est Arsène Lupin dans un rôle de justicier, mû ici par des sentiments de générosité.
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Depuis que j'avais vu la série télévisée dans mon enfance, je rêvais de lire le livre. C'est enfin chose faite.
Un étrange trigramme aperçu dans un film tourné en Bretagne intriguent Véronique. Ils la conduisent sur l'ile de Sarek surnommée l'île aux trente cercueils pour les rochers qui l'entourent et ont servis autrefois les terribles desseins de naufrageurs. Là, Véronique doit faire face à son propre passé ainsi qu'aux légendes druidiques encore vivaces. Et les morts s'accumulent.
La transformation de la série qui a fait disparaitre un personnage éminent du livre, me parait tout à fait justifiée. Ce personnage n'apportant au final rien de plus que de la fanfaronnade, et de la théâtralité dont l'adaptation se passe très bien. le mystère, le surnaturel, l'angoisse sont là. Les personnages y gagent en épaisseur.
Donc pour une fois, une adaptation m'a plus plu que l'original.
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Ayant envie de lire ce livre depuis longtemps, j'ai profité de la sortie de la série de France 2 pour le faire. Série qui s'est avérée très différente, avec une époque, des noms et des enjeux différents. Sympathique, même si ce n'est pas la série de l'année.

Mais revenons au roman… Je dois bien avouer avoir été déçue. Je n'ai pas réussi à me projeter, j'y ai trouvé une écriture vieillissante qui fait ressortir des personnages caricaturaux, des situations improbables et des éléments mal amenés (notamment le deus ex machina d'Arsène Lupin). L'atmosphère mystérieuse et les descriptions et légendes bretonnes de la première partie n'ont pas suffit pour que j'apprécie réellement ma lecture.

Peut être ai-je trop attendu pour lire ce roman, pour le coup le comparatif avec la série modernisée ne l'a pas mis en valeur.
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Ce roman est considéré comme une aventure d'Arsène Lupin mais en fait il apparaît dans le dernier tiers du roman pour, en quelque sorte, mettre un terme à la folie d'un homme et résoudre le mystère de la Pierre-Dieu. Maurice Leblanc s'écarte du schéma policier classique pour nous plonger dans une histoire à mi-chemin entre la superstition et le fantastique. Il met en scène une jeune femme Véronique d'Hergemont qui voit sa vie tranquille éclater quand elle est attirée en Bretagne, et notamment sur l'île de Sarek pour y retrouver son père et son fils qu'elle croyait mort. La malheureuse va aller de Charybde en Scylla dès qu'elle pose le pied sur cette île maudite puisque non contente de voir mourir sous ses yeux son père et les habitants de l'île, elle apprend qu'elle doit être crucifiée pour permettre l'accomplissement d'une prophétie. Ballottée par les événements, elle est secourue par Lupin en personne. Si le début du roman est dramatique, mystérieux, on sombre presque dans le loufoque dès lors que Vorski, croyant avoir tué son ancienne femme Véronique, se retrouve face à un faux druide qui, sous la plume alerte de Leblanc, se fout littéralement de lui! le passage est drôle et vient alléger un récit qui jusque là, était glaçant. le personnage de Vorski est fou à lier et il n'hésite pas à éliminer amis comme ennemis pour se rendre maître d'une Pierre-Dieu dont il ignore la nature. Bonne lecture faite en souvenir du feuilleton diffusée sur A2 en 1979 avec Claude Jade dans le rôle de Véronique et Jean-Paul Zehnacker dans celui de Vorski (je trouvais qu'il surjouait mais en fait, au vu de son personnage, pas tant que ça!).
15/20
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