On y découvre le jeune Arsène, à travers quelques courtes affaires rocambolesques. Déjà, les personnages s'installent dans le rôle qu'ils vont tenir sur la durée. Lupin se heurte à l'inspecteur Ganimard, rencontre le narrateur omniscient qui nous fera vivre ses aventures, et se confronte, dans un court face à face à Herlock Sholmès, dont le nom proche d'un personnage bien connu est tout sauf un hasard.
Maurice Leblanc commence à peindre son héros : brillant, hâbleur, drôle et cynique, transformiste de génie.
Arsène Lupin a tout pour plaire.
Les neuf nouvelles composant ce premier recueil sont une mise en bouche bien agréable avec un bon goût de revenez-y. Trop courtes pour s'ennuyer, trop courtes aussi pour complément se faire une idée, mais absolument suffisantes pour donner envie continuer...