On me rabat les oreilles avec
Agnès Ledig depuis des années. Alors soit je n'ai pas choisi le bon livre, soit ce n'est pas pour moi. Pourtant, pour une fois, je partais sans a priori négatif de son succès (et c'est assez rare pour être souligné). Déjà j'ai compris (trop tard) que c'était une suite. Ceci dit honnêtement, ça n'empêche ni la lecture ni la compréhension de l'histoire. Tout au plus ça intrigue. Malheureusement pour moi, je n'ai pas su apprécier ce livre. À commencer par l'écriture. Entre les 60 ou 70 chapitres en un peu plus de 300 pages (dont certains font à peine deux pages) qui cassent beaucoup trop le rythme, être parfois perdue pour trouver de quel personnage on a le point de vue (car ça change à chaque chapitre), les phrases trop courtes, des dialogues à la limite du forcé et pas du tout naturels, la narration trop hachée qui à mon sens annihile toute émotion, bref, je n'ai rien trouvé pour me rattraper. Des détails de l'histoire ont même fini par m'agacer profondément et achevé de classer cette lecture dans cette catégorie de livres que je termine à reculons, de mauvaise foi, et en traînant des pieds.
On m'a déjà dit que ce n'était pas le meilleur, qu'il fallait lire tel ou tel ouvrage mais je suis vaccinée pour un petit moment en ce qui me concerne. le #tournoidesbooksplorateurscompulsifs est la seule raison de l'aboutissement de cette lecture, soyons honnête, car l'agacement a pris le pas sur la lecture malheureusement. Sans le tournoi, j'aurais laissé ma lecture de côté plutôt que de m'en dégoûter car une fois qu'un livre m'agace, tout est prétexte à nourrir mon ressentiment, mais j'avais déjà assez peu d'ISBN impair en réserve alors tant pis. Un autre livre saura peut-être me convaincre quand j'aurai oublié celui-ci.