Hannah Springer a 38 ans et vit à Bali. Elle apprend le décès de sa mère Magda alors qu'elle est là-bas. Fâchée depuis vingt ans avec elle, Hannah doit donc revenir pour l'enterrer. En rentrant à Paris, elle va vouloir comprendre les causes de la disparition de sa mère, quitte à fouiller dans un passé familial bouleversant. Qu'est devenu «
Le lac au miroir », tableau de Walter Spies qu'elle aimait tant enfant ? Quel est le lien entre ce peintre et la famille d'Hannah ?
J'ai beaucoup beaucoup aimé cette lecture. On est ici sur une relation mère-fille compliquée et complexe. Hannah ne parle plus à sa mère depuis vingt ans, une mère qui était loin de lui montrer de l'affection. Pourtant, quand Magda décède, Hannah va replonger dans le passé pour tenter de comprendre sa mère. Et c'est quelque chose de touchant. Hannah est un personnage intéressant à suivre dans son enquête et son désir de comprendre.
J'ai aussi beaucoup aimé le fait que l'on suive en parallèle le peintre Walter Spies. Je le découvre avec ce roman et je pense que je vais me renseigner sur lui très bientôt. Peintre allemand en quête de liberté, il s'installe à Bali où il peindra ses plus belles oeuvres. D'ailleurs, c'est la disparition d'un de ses tableaux qui a donné l'idée à l'auteure d'écrire ce roman.
Ce qui est très beau dans ce roman, ce sont les descriptions de Bali.
Odile Lefranc m'a fait voyager du début à la fin. Sa plume est très belle, pleine de poésie aussi et très addictive. J'ai eu du mal à lâcher l'histoire avant d'en connaître la fin.
J'ai aussi adoré l'idée de la quête de soi car Hannah vit à Bali mais n'est pas heureuse et la disparition de sa mère remet en cause son existence. A travers ses recherches et ses voyages, elle va se retrouver et être la femme qu'elle devait être. C'est subtilement amené au fil des pages. Cela change de certaines quêtes de soi.
Le roman est sorti le 4 janvier dernier et je ne peux que vous le conseiller pour sa quête de soi, le passé et surtout Bali qui donne envie de s'y installer.