Le Lac au miroir

Un roman captivant qui emmène habilement son lecteur dans différentes époques, pays, problématiques... par le biais de son héroïne Hannah Springer. L'écriture, alerte et précise, renforcée par des références artistiques et historiques nourries ainsi que des descriptions hyperréalistes des lieux, est propice à l'évasion et comble l'imaginaire. Merci pour ce roman ! Quelle belle découverte !

Une histoire riche et passionnante, dans laquelle on plonge avec bonheur ! Un personnage principal indépendante et libérée, à la recherche de sa vérité, sensible à la beauté, que l'on suit bien volontiers. Des références artistiques, historiques, ... et une écriture vive et légère !

Hannah Springer apprend le décès de sa mère lors d'un séjour à Bali alors qu'elles n'avaient plus de contact depuis vingt ans. Commence alors une quête de son passé familial et de ses origines.

Très vite, je me suis laissée embarquer par la plume de l'auteure et par l'histoire d'Hannah. Très précise et sans fioritures, l'écriture d'Odile Lefranc nous fait voyager de Bali à Paris puis à Dresde au rythme des émotions et des découvertes d'Hannah sur ses origines familiales.

Beaucoup de choses se passent et les pages du livre se tournent rapidement : le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. Et en même temps, il n'est pas bousculé. On lui laisse de quoi bien saisir toutes les émotions que peut vivre Hannah.

Lire ce roman c'est aussi l'occasion de découvrir ou d'en apprendre plus sur l'artiste Walter Spies si vous le connaissez déjà max Son histoire ainsi que certaines de ses oeuvres sont évoquées dans ce roman, et ont éveillé ma curiosité pour aller plus loin sur internet.

Amateurs de bon romans, de voyages, d'art, ce livre est fait pour VOUS !

Bravo à Odile Lefranc pour la qualité de son écriture, et encore plus pour l'entrelacement de récits à différentes époques et concernant différents protagonistes, qui voyagent beaucoup et se souviennent également beaucoup : c'est virtuose - la preuve, on n'a aucun mal à se projeter dans chacune des séquences bien que la structuration du livre soit complexe.
Certains personnages sont particulièrement vivants et marquants, on se les représente vraiment bien, comme Joty et Wayan. Je pensais constamment à ceux de Joseph Conrad, notamment dans sa trilogie malaise ; aussi parce que Conrad se place sur un plan psychologique affirmé, la mémoire et les culpabilités, la part sombre ou faillible des uns et des autres, comme Odile Lefranc le fait avec finesse. Il a d'ailleurs écrit "Le miroir de la mer" !...
Sinon le contexte culturel est très riche, intéressant sans être pesant ou trop didactique d'ailleurs : la peinture, Bali, Dresde, et bien sûr Walter Spies. Sur ce dernier du coup j'ai envie d'en savoir plus, de découvrir ce qu'il a peint notamment. Et dans ce roman la richesse culturelle est cohérente avec le propos, qui est à mon sens en bonne partie une célébration des arts et de leur place dans nos vies.

Véritable ode à la liberté comme le résumé éditeur l'écrit si bien, ce roman nous plonge dans la quête d'origine d'Hannah Springer, invitant chacun d'entre nous à s'interroger sur notre propre passé familial et les liens qui nous unissent.

L'auteur nous emmène entre Paris, Dresde et Bali à la recherche de la vérité. le livre nous plonge dans la culture balinaise, nous faisant ressentir comme si nous y étions, sa musicalité, sa chaleur, son rythme et ses rituels.

Bientôt, la découverte de certains secrets familiaux feront écho à nos propres mystères. Finalement, que savons-nous de notre passé, de nos parents, nos grands-parents ? Que cachent-ils ? Quelles sont les choses que nous ignorons ?

J'ai refermé ce livre avec une envie de lâcher prise, de dire certaines choses avant qu'il ne soit trop tard, avant que ceux qui détiennent les clés s'en aillent.

Merci pour ce voyage enivrant à travers une partie du monde, mais surtout soi, et sa famille.

L'histoire du roman "Le lac au miroir" commence à Bali où Hannah Springer s'est réfugiée il y a 20 ans car sa mère refusait de lui révéler l'identité de son père. C'est à Bali qu'elle apprend la mort brutale de sa mère avec laquelle elle n'avait plus échangé un mot depuis son départ. Resurgit alors tout un passé qu'Hannah gardait bien enfoui dans sa mémoire. Par une jeu de flashbacks l'auteure nous fait découvrir le genre de femme et de mère était Magda Springer et surtout la passion de celle-ci pour le peintre Walter Spies. le lecteur remonte alors dans le temps et fait connaissance avec l'histoire de ce peintre allemand qui a fui son pays et s'est installé à Bali où il a fait connaître son art. Hannah admirait aussi cet artiste et se souvient du Lac au miroir accroché au mur de sa chambre. Elle part, alors, à la recherche de ce tableau disparu. Commence, dès lors, un voyage entre la France, l'Allemagne et un retour à Bali. Ce périple va lui révéler bien des choses sur ses origines mais Hannah est-elle prête à faire face à cette réalité ? Odile Lefranc embarque le lecteur dans cette escapade et celui-ci se laisse emporter par l'exotisme et le pouvoir de l'art. Ecrit avec beaucoup de tact et de poésie ce roman de fiction se lit comme si l'auteure racontait sa propre histoire. Une belle réussite.

C'est le livre de l'été !
A emporter dans vos bagages pour le lire au bord de l'eau, ou sur une île.
J'ai découvert ce roman à l'occasion d'une séance de dédicace de l'autrice Odile Lefranc à Vanves. le livre est un voyage qui vous emporte dans plusieurs lieux : Paris, Dresde en Allemagne (avec un secret de famille à découvrir) et dans la merveilleuse île de Bali en Indonésie où vit l'artiste Walter Spies et, bientôt, l'héroïne Hannah qui part à sa recherche. du coup, c'est été, je pars à Bali. Merci !

Epoustouflant premier roman !
J'ai beaucoup aimé la trame narrative qui entremêle virtuosement l'histoire intime d'une femme en quête d'elle-même et la grande histoire du XXe siècle. Un secret de famille au coeur d'un siècle tourmenté : montée du nazisme en Allemagne (Dresde), avant-gardes artistiques en effervescence, destin du peintre allemand Walter Spies qui part vivre à Bali. Une héroïne, Hannah, qui découvre progressivement à la mort de sa mère un secret enfoui depuis plusieurs générations, et le lien qui la relie à l'histoire du monde. L'intrigue m'a tenue en haleine, et j'ai adoré les personnages très attachants : Hannah, l'excentrique Joty, Wayan, l'amant indonésien, le pittoresque Fabrizio. J'ai été très touchée par l'émotion que dégageait ces êtres fragiles et forts.

Une vraie découverte dans le cadre de la sélection du prix René Fallet. J'ai aimé le style de l'auteure, sa connaissance de Bali et j'ai découvert un peintre : Walter Spies. Peu de roman traité d'autant de sujets : histoire de l'art, voyage, secret de famille....