Yoko Tsuno, tome 24 : Le septième code

Ce tome 24 intitulé "Le Septième Code", et paru en 2005, part un peu dans tous les sens et aurait mérité davantage de construction et de relecture pour être véritablement abouti ! Car la Team Yoko est quémandée en Amazonie pour résoudre un problème de jeu d'échec, et après avoir fait la rencontre de Brian Mac Kinley et de sa fille tête brûlée Émilia elle se retrouve coincée entre une équipe de mercenaires russes dirigée par la Comtesse Olga (voir tome 19) et une équipe de mercenaires apatrides dirigés par les dénommés Krüger et Schnaps... Grosso modo il aura fallu la fin de la Guerre Froide pour que l'auteur appelle un chat un chat et utilise intelligemment les thématiques de la Guerre Froide ! On est explicite sur la WWII et sur ses conséquences, avec la découverte dans l'Amazone d'un sous-marin convoyeur d'un métal extraterrestre aux propriétés hautement convoitées... C'est ensuite que les choses se gâtent un peu :
- le whodunit sur l'identité du Tsar ne sert à rien, mais il permet à Roger Leloup de se faire plaisir une fois de plus avec les engins volants révolutionnaires dont il a le secret depuis l'avion de Carreidas dans "Vol 714 pour Sydney"
- le whodunit sur l'identité de Raspoutine ne sert à rien, mais je pardonne à l'auteur car sa résolution m'a bien faire rire ! ^^
Là où le bat blesse vraiment, c'est sur le reste... Les dénommés Krüger et Schnaps sont caricaturaux au possible (rien que les noms déjà !), et je n'ai pas compris pourquoi ils se démènent pour récupérer une arme nucléaire alors qu'ils pourraient faire fortune avec la technologie anti-gravité qui est juste sous leur nez !!! Les motivations de la Comtesse Olga sont elles plus logiques, mais je n'ai pas compris pourquoi l'équipe commandée par son père s'était cryogénisée sans espoir de survie en laissant la gestion de leur merdier à leurs successeurs...
Pour avoir un vrai bon récit il aurait fallu commencer directement par cette histoire de sous-marin amazonien, pour ensuite opposer la Team Olga venue démanteler une installation nucléaire issue de la Guerre Froide et la Team Krüger venue exploiter le gisement météoritique source de technologie anti-gravité et situé juste au-dessous de l'installation militaire soviétique planquée au beau milieu de l'Amazonie... Et au lieu du sempiternel stand alone de 48 pages, il aurait fallu diviser le récit en deux parties en jouant à fond la carte du fantastique avant que la Team Yoko n'arrive au complexe métallurgique source d'intérêt divergents (et magnifiquement dessiné évidemment) !
Le relationship drama est vampirisé par l'adolescente rebelle Émilia, mais il est bien mis en scène y compris dans ses croisements avec les heurs et les malheurs de la Comtesse Olga : je reverrai ses personnages avec plaisir !

L'amie Yoko, qui a bercé mon enfance avec des chefs d'oeuvre se déroulant à Rothenburg ou au plus profond de l'espace, du temps ou de l'Ecosse, continue de vivre ses aventures un peu sans moi. Celle-ci n'est pas la plus récente - elle date de 2005 - mais elle fait l'objet d'une opération spéciale à un prix fort attractif. Je n'ai pas regretté ma lecture, ce fut un véritable plaisir, malgré quelques défauts et une certaine partie de la magie qui s'est évaporée, le reste étant intact.
C'est tout d'abord la même histoire qui nous est souvent contée. Yoko met en avant une ou deux autres héroïnes alliées, dans des valeurs d'amitié conquise sans trop de mal. Elle déduit toujours beaucoup de choses qu'on lui cache. Sans aéronef, sans site ou machinerie incroyables, ce ne serait pas une aventure de Yoko. Les méchants sont assez simples et pénibles, mais ça fonctionne.
On regrette largement que Vic soit totalement inexistant, alors qu'on avait pu croire à une époque qu'une idylle naissait entre la "jeune fille" (qui ne vieillit pas) et son fidèle compagnon, tandis que Pol est toujours le même, "rouquin" taquin, mangeur de cassoulet.
L'histoire est ici dépaysante, sur le fleuve Amazone, 12 km de large en moyenne !
Un mystérieux sous-marin, une enfant précoce, une usine encore plus mystérieuse. Je ne vous en dis pas plus.
C'est un peu verbeux et parfois confus ou passant d'une action à l'autre sans ménagement. L'action est menée tambour battant et l'on ne comprend pas toujours les motivations des uns et des autres.
Les dessins sont toujours aussi beaux et complets, Yoko est toujours notre archétype féminin idéal. Et humain aussi, car elle maîtrise la sagesse tout en restant athlétique et ferme avec les autres.
Que deviendra Yoko sans Leloup ? Aurons-nous un jour un animé qui lui rendrait hommage ? Ou un long métrage ?
On peut rêver et merci Yoko et Roger !
Lien : https://www.patricedefreminv..

Je me doutais un peu qu'en appréciant une aventure de Yoko Tsuno, j'allais découvrir qu'elle avait peu plu à l'ensemble des lecteurs... Et de fait, la note moyenne est assez basse pour un album de Yoko et j'ai plutôt aimé.

J'ai plutôt aimé, tandis que Mickey aime Pluto.

Bref, on plonge dans l'histoire à pieds joints comme d'habitude avec Leloup. On est dans un Catalina et on survole l'Amazone avec Yoko Tsuno, Vic, Pol et Rosée. Il est question d'échecs... le jeu, pas un ratage. On découvre que Pol est maître aux échecs (et aux râteaux...) et que Yoko Tsuno a composé un logiciel avec Vic.

Ce qui est marrant avec Leloup (ce n'est pas la première fois qu'il nous la joue comme cela), c'est le besoin d'ajouter des infos nouvelles sorties de son grand chapeau pour justifier une aventure. Tome 24, on apprend que Yoko est programmatrice informatique et que Pol excelle aux échecs.

Bref, on plonge dans les suites de la guerre froide et des missiles de Cuba. le rappel est léger (trop léger sans doute, mais c'est une BD jeunesse). Les splendides paysages habituels laissent la place à des installations en ruines. On a une ado rebelle très sympa et on retrouve la Comtesse, croisée il y a quelques histoires de cela au bord du Rhin.

Leloup, je ne l'ai jamais mentionné, se révèle un sacré féministe. Ses personnages féminins sont forts, déterminés, volontaires. Les hommes sont pâles, mous, ou franchement méchants, quand ils ne sont pas empotés. Ici, c'est pareil. le tome se résoud par les femmes.

On retrouve un classique dans la galaxie Leloup: l'image du père. En l'occurrence, celui de la Comtesse qui prend du galon et de l'épaisseur. le tome lui appartient en quelque sorte, et ce n'est pas plus mal.

Franchement, un des meilleurs tomes de Yoko Tsuno depuis pas mal de temps.

Une aventure de Yoko Tsuno qui se déroule ni dans le passé, ni sur la planète Vinéa.
Cette fois ci ,elle et sa petite troupe de fidèles se trouvent embarqués en Amazonie. Elle va rencontrer une ado rebelle et écorchée Emilia Mac Kinley qui va lui être d'une aide précieuse tout au long de cette histoire.
Les dessins de paysages sont toujours aussi précis ( bravo pour le sous-marin englouti et aussi la vieille fonderie au milieu de la jungle )
J'avoue que j'accroche moins aux derniers albums de cette série contrairement aux premiers qui gardent pour moi le même charme intact.

Yoko, Vic, Pol et Rosée vont en Amazonie pour que Pol y dispute une partie d'échecs. Ils sont transportés par Brian Mac Kinley et font la connaissance de sa fille Émilia. La partie d'échecs doit permettre d'ouvrir une porte donnant accès aux 7 codes. Ceux-ci serviront à se débarrasser d'un missile balistique soviétique dont l'explosion, couplée à la proximité d'une étrange météorite, causerait un « ouragan de fin du monde ».

La bande sera pour cela aidée de la Comtesse Olga (apparue dans L'Or du Rhin) pour essayer d'éviter la fin du monde par le biais de cette ogive nucléaire.

Une fois encore, Roger Leloup allie courage, intrigue, amitié, fantastique et un brin de fin du monde dans ces aventures. Dans une critique, quelqu'un disait que les aventures de Yoko s'essoufflaient. Je ne trouve pas ^^ ou sinon il faut avoir garder une âme d'enfant pour les lire sans se poser de questions et une part adulte pour en comprendre les sous-entendus. La plupart des qualités de Yoko ne se trouvent plus guère de nos jours, on vit dans un monde individualiste.... Et d'avoir une héroïne aussi humaine me fait du bien et me permet de me souvenir de certaines valeurs comme l'entraide et l'ouverture d'esprit.