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EAN : 9782253003854
Le Livre de Poche (01/01/1974)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
“- Barinia, le jeune étranger est arrivé.
- Où l’as-tu mis ?
- Oh ! il est resté dans la loge.
- Je t’avais dit de le conduire dans le petit salon de Natacha : tu ne m’as donc pas compris, Ermolaï ?
- Excusez-moi, barinia, mais le jeune étranger, lorsque j’ai voulu le fouiller, m’a envoyé un solide coup de pied dans le ventre.
- Lui as-tu dit que tout le monde était fouillé avant d’entrer dans la propriété, que c’était l’ordre, et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Au début de l'autre siècle, en Russie, de graves troubles secouent Moscou et Saint Petersbourg. Des révoltes fomentées par des groupes nihilistes ou anarchistes sont mâtées dans le sang. le général Trébassof est un des responsables de cette terrible répression. Il vient d'échapper par trois fois à de graves attentats (fusillades, machines infernales). le Tsar, inquiet pour un de ses plus loyaux serviteurs, suggère à Joseph Rouletabille, journaliste-détective dont la réputation n'est plus à faire, de se charger de l'organisation de sa sécurité. Il accepte et découvre une famille déboussolée mais recevant quand même beaucoup. La première mesure que prend Rouletabille consiste paradoxalement à éloigner l'important dispositif policier protégeant la propriété du général. Comment ce jeune homme astucieux pourra-t-il à lui seul empêcher que les terroristes parviennent à leurs fins ?
« Rouletabille chez le Tsar » est un bel exemple de roman d'aventures comme on en écrivait à l'époque et qui paraissait d'abord sous forme de feuilleton (dans « l'Illustration » en 1913 pour celui-ci) avant d'être publié en entier. le lecteur s'attache d'abord à l'énigme policière fort bien ficelée et découvre accessoirement le côté politique et social de l'oeuvre. Chaque chapitre s'achève sur un nouveau rebondissement, ce qui maintient l'intérêt du lecteur, entretient le suspens et garde un rythme relativement soutenu tout au long d'une histoire passablement compliquée (en apparence). Parallèlement, le lecteur apprendra également beaucoup de choses sur la vie des aristocrates russes peu avant la première révolution, sur les méthodes des groupuscules anarchistes, sur la vie sociale et les moeurs particulières de cette époque. Il faut dire que Gaston Leroux fut envoyé spécial permanent en Russie pour le journal « Le Matin » de juin 1904 à mars 1906 et qu'il assista comme témoin privilégié aux sanglantes prémices de l'écroulement de l'empire russe. Inutile d'ajouter que ce texte fort bien écrit n'a pratiquement pas pris une ride et qu'il peut donc encore procurer bien du plaisir à qui prend aujourd'hui la peine de le lire. En dira-t-on autant dans un siècle des best-sellers de cette année ? Ce livre aurait pu (ou pourrait encore) donner lieu à une superbe adaptation cinématographique ou télévisuelle. Nul doute que quelqu'un quelque part y pensera un jour...
Lien : http://etpourquoidonc.fr/
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C'est avec grand plaisir que je redécouvre la série des Joseph Rouletabille, que j'ai lue il y a quelque chose comme 25-30 ans... Un reporter qui m'a fait rêver de son métier à cette époque-là, naïvement je l'avoue, mais qui n'est pas sans lien avec le chemin que j'ai pris ensuite :) Plaisir renouvelé avec un regard d'adulte donc !
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Rouletabille chez le Tsar est la 3e aventure de Rouletabille. Elle est annoncée à la fin du Parfum de la Dame en noir, lorsque le reporter reçoit une invitation par la cour et également un avertissement par les révolutionnaires de ne pas se mêler de cette affaire.

L'affaire en question consiste à protéger un général du tsar d'une tentative d'assassinat, et de découvrir quel personnage en serait à l'origine.

J'ai adoré les deux premiers tomes (Le Mystère de la Chambre jaune, le Parfum de la Dame en noir), les relis régulièrement. Ce nouveau volet est décevant, à maints égards :
- l'histoire est contée par un narrateur externe, et non plus par Sainclair, ce qui enlève une part de l'humour des deux premières aventures, et éloigne Rouletabille du lecteur.

- l'intrigue est moins complexe, et nettement moins intéressante, même si elle comporte un "rebondissement final" (annoncé régulièrement presque dès le début de l'histoire). de plus, il s'agit de protéger un personnage très problématique, auteur de nombreuses violences. Aujourd'hui, ce genre d'histoire fonctionne sans doute beaucoup moins bien

- les trois quarts du livre sont inutiles. Les personnages ne cessent de se lancer dans des dialogues interminables qui tiennent plus du verbiage insipide que de l'apport d'informations ou de la conversation intéressante.

Résultat : le suspens disparaît, les caractères sont "surjoués", et on finit presque par oublier notre héros Rouletabille.
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J'ai beaucoup moins aimé que le Mystère de la chambre jaune et le Parfum de la dame en noir. Je m'attendais à aussi bien ! D'où sans doute ma déception. :o)
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L'histoire était intéressante mais j'ai trouvé le format audio un peu pénible cette fois-ci. La faute à la narration. L'histoire se déroulant en Russie la plupart des personnages sont russes et de ce fait les narrateurs de cette nationalité avaient un accent des plus désagréable. Il faut coller au maximum à l'histoire mais si c'est pour desservir le récit est-ce vraiment utile ?
Lien : https://letmentertainyou.com..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
“- Barinia, le jeune étranger est arrivé.
- Où l’as-tu mis ?
- Oh ! il est resté dans la loge.
- Je t’avais dit de le conduire dans le petit salon de Natacha : tu ne m’as donc pas compris, Ermolaï ?
- Excusez-moi, barinia, mais le jeune étranger, lorsque j’ai voulu le fouiller, m’a envoyé un solide coup de pied dans le ventre.
- Lui as-tu dit que tout le monde était fouillé avant d’entrer dans la propriété, que c’était l’ordre, et que ma mère elle-même s’y soumettait ?
- Je lui ai dit tout cela, barinia, et je lui ai parlé de la mère de Madame.
- Qu’est-ce qu’il t’a répondu ?
- Qu’il n’était pas la mère de Madame. Il était comme enragé.
- Eh bien, fais-le entrer sans le fouiller.
- Le pristaff ne sera pas content.
- Je commande.
Ermolaï s’inclina et descendit dans le jardin. La barinia quitta la véranda où elle venait d’avoir cette conversation avec le vieil intendant du Général Trébassof, son mari, et rentra dans la salle à manger de sa datcha des îles où le joyeux Conseiller d’Empire Ivan Pétrovitch racontait aux convives amusés sa dernière farce de chez Cubat. Il y avait là bruyante compagnie et le moins gai n’était pas le Général qui allongeait sur un fauteuil une jambe dont il n’avait pas encore la libre disposition depuis l’avant-dernier attentat si fatal à son vieux cocher et à ses deux chevaux pie. La bonne farce du toujours aimable Ivan Pétrovitch (un remuant petit vieillard au crâne nu comme un œuf) datait de la veille. (...)”
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Un verre de champagne de plus et il trinquerait ce soir avec nous ! À votre bonne santé, Matrena Pétrovna ! Du champagne, Féodor Féodorovitch ! Vive la France, monsieur !... Natacha, mon enfant, tu devrais nous chanter quelque chose. Boris t’accompagnerait sur la guzla. Et ton père serait content.
Tous les regards se tournèrent vers Natacha qui s’était levée.
Rouletabille fut frappé de la beauté sereine de la jeune fille. Oui, ce fut tout d’abord la parfaite sérénité de ce visage qui l’étonna, le calme suprême, l’harmonie tranquille de ces nobles traits. Natacha pouvait avoir vingt ans. De lourds cheveux bruns encadraient son front de marbre et venaient s’enrouler aux oreilles qu’ils cachaient. Son profil était très pur ; sa bouche n’était point petite et découvrait, sous des lèvres un peu fortes et sanglantes, des dents de jeune louve. Elle était d’une taille moyenne. En marchant, elle avait la majesté aimable et frêle des vierges qui ne parviennent point à courber les fleurs sous leurs pas, chez les primitifs. Mais toute sa vraie grâce semblait s’être réfugiée dans ses yeux qui étaient d’un bleu sombre et profond. L’impression que l’on recevait en voyant Natacha était fort complexe. Et l’on n’eût pu dire en vérité si le calme dont elle se plaisait à parer le moindre geste de sa beauté était le résultat d’un effort de sa volonté ou de la plus réelle insouciance.
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Son regard s'alourdit une minute encore d'une bien sombre pensée : l'image de la dame en noir se dressa devant lui... puis il secoua la tête, bourra sa pipe, l'alluma, essuya une larme qui lui était venue sans doute d'un peu de fumée dans l’œil et cessa de s'apitoyer sur lui-même...
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Et cette remarque bizarre :
"Ne nous emballons pas. Ce soir, je n'ai pas encore parlé à Matrena Pétrovna du petit trou d'épingle. Ce petit trou d'épingle a été le plus grand soulagement de ma vie."
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Vidéo de Gaston Leroux
Gaston Leroux : Le Fantôme de l’Opéra (1964 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 octobre 1964. “Le Fantôme de l'Opéra” est un film radiophonique de Jean-François Hauduroy adapté, en 1964, du roman éponyme de Gaston Leroux écrit en 1910. Ce fantôme, qui hante les sous-sols de l'Opéra Garnier, n'en est pas vraiment un. Il nous effraie et nous terrifie car c'est un personnage de chair et de sang. Erik, le “fantôme” de l’Opéra, personnage tout à fait extraordinaire, dont le rôle est tenu ici par un acteur non moins extraordinaire, Alain Cuny, avec également Danièle Ajoret, René Farabet et Jean-Roger Caussimon dans le rôle du Persan.
Résumé :
Des événements étranges ont lieu à l'Opéra : le grand lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. La direction doit se rendre à l'évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre. Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet être qui ne semblerait pas être humain. Peu après, les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain « Fantôme de l'Opéra » qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Au même moment, une jeune chanteuse orpheline nommée Christine Daaé, recueillie par la femme de son professeur de chant, est appelée à remplacer une diva malade, la Carlotta. Elle incarne une Marguerite éblouissante dans “Faust” de Gounod. Or, elle est effrayée. Au vicomte Raoul de Chagny, qui est secrètement amoureux d'elle, elle confesse une incroyable histoire. La nuit, une voix mélodieuse l'appelle : elle entend son nom et cela lui suffit pour inspirer son chant. En outre, l'ange de la musique visite fréquemment sa loge. Elle affirme avoir entrevu l'être qui l'accompagne dans son art. Mais Raoul et Christine ne tardent pas à découvrir que cette voix est celle du fameux fantôme nommé Erik, un être au visage hideux. Ancien prestidigitateur, il s'est réfugié dans son royaume souterrain, sous l'Opéra, pour y composer une œuvre lyrique. Passionnément épris de la jeune Christine, il l'enlève et l'emprisonne dans son repaire des sombres profondeurs. Raoul de Chagny, aidé d'un mystérieux Persan, se lance à la recherche de la jeune femme. Il doit alors affronter une série de pièges diaboliques conçus par le fantôme, grand maître des illusions. Mais la persévérance du jeune Raoul et le courage de Christine, prête à sacrifier sa vie pour sauver le jeune homme, dont elle aussi est éprise, poussent Erik, le fantôme de l'Opéra, au repentir.
Interprétation : Danièle Ajoret (de la Comédie Française, Christine Daaé), Alain Cuny (Erik), René Farabet (Georges / Raoul de Chagny), Jean-Roger Caussimon (Le Persan), Christian Lude (Firmin Richard, le nouveau directeur), Hubert Deschamps (Armand Monchardin, le nouveau directeur), Jeanne Frédérique (Madame Giry).
Avec le concours de René-Jacques Chauffard, Raymond Pélissier, Raymond Jourdan, Micheline Bona, Dominique Jayr, Pierre Decazes et René Renot.
Bruitages : Robert Maufras Réalisation : Claude Roland-Manuel
Sources : France Culture et Wikipédia
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