Si c'est un homme

Voilà un moment que j'avais envie de découvrir cet ouvrage. Un classique selon moi, et surtout un témoignage autobiographique essentiel, à lire au moins une fois dans sa vie. Un livre pour raconter l'horreur et que l'on oublie jamais ce qui s'est passé, pour que plus jamais cette situation ne se reproduise, pour ne plus jamais ça.

Dans ce récit, Primo Levi, ingénieur chimiste de métier, raconte cette lutte qu'il a vécu au camp d'extermination d'Auschwitz, cette bataille entre humanité et déshumanisation. L'on est, totalement immergé dans le camp. On découvre notamment les conditions de vie des hommes, leurs comportements, l'absence de solidarité, l'humiliation, les privations….

Je crois que jusqu'ici, c'est l'ouvrage le plus impactant et bouleversant que j'ai lu à ce sujet. Enfin, je ne l'ai pas lu, mais écouté. À ce propos, je le lirai dans plusieurs années, pour m'imprégner encore plus de l'histoire car même si l'écoute n'était pas désagréable, et plutôt fluide, je pense que c'est le genre d'ouvrage qui nécessite une certaine concentration et qui mérite de prendre le temps d'être lu, sans faire autre chose à côté.

Soit, revenons-en au livre. C'est un récit qui ne laisse évidement pas de marbre, riches en émotions ça peut-être une lecture assez difficile. L'auteur se confie, décortique ses sentiments et ressentiments. Une lecture tellement importante, à lire lorsque l'on s'y sent prêt….
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Je ne vais pas me lancer dans une critique de ce livre car étant autobiographique je serais bien embêté de juger un tel ouvrage. J'ai cependant beaucoup aimé cette vision par un homme, j'ai beaucoup lu de livre avec des témoignages de femmes ce livre nous emmène dans un univers que je n'avais encore jamais lu l'univers des hommes à Auschwitz. Un thème toujours bouleversant pour moi incroyable injuste et tellement dur pour tous ceux qui l'ont vécu.

C'est dans le réel cru d'une partie de la vie de Primo Levi que nous plonge ce livre. Plus qu'un témoignage, il détaille un quotidien précis.

Quand on ferme ce livre, on a compris qu'on savait peu. Des cours d'histoire on a appris des camps de concentration et d'extermination. le livre va beaucoup plus loin dans ce que sont ces endroits de torture quotidienne. Levi prend du temps pour décrire ce qu'il a vécu. On comprend que la torture physique est en fait ce travail forcé qu'il n'a pas le choix d'exercer. de plus, alors qu'on pensait que les Nazis étaient omniprésents, c'est une contre-vérité absolue. Les détenus ont beaucoup plus affaire avec des Kapo, des intermédiaires des ordres SS.

On comprend alors que parfois on a été à contresens du réel que représentent les camps. Mais aussi que la violence n'est jamais frontale mais beaucoup plus insidieuse. Levi n'a pas été dans les chambres à gaz, ni n'a côtoyé les fours. Par contre il en a vu partir du jour au lendemain, certaines de ses connaissances au sein du camp partaient et ne revenaient jamais. Cela constitue une vrai violence presque cachée. La vie n'est que ça. Les détenus sont victimes de vols, de brimades, le travail est insupportable. Ce sont des aspects des camps que l'on survole quand on ne s'y attarde pas au plus près. Pourtant ils ne sont pas négligeables, et constituent l'horreur qu'étaient ces endroits.

J'ai longtemps hésité avant de poster cette critique.
Après tous, comment pourrais je juger un livre retraçant la vie d'un homme rescapé des camps de la mort ayant mis fin à ses jours suite au traumatisme inhérent à cette expérience atroce...

Mais malheureusement, à mon sens, c'est très TRES mal écrit.
Je l'ai lut il y a quelques années pour le lycée (de mon plein gré, il ne m'a pas été imposé), mais cela a été l'une des, si ce n'est LA, lecture la plus difficile de ma vie.

Le style n'est pas là, Primo Levy se perd dans ses descriptions (compréhensible encore une fois lorsque l'on sait que ce sont les souvenirs de ses moments de vie les plus traumatisants), le livre donne l'impression de ne pas savoir lui-même où il va...

Que vous soyez sensible ou non au sujet de la seconde guerre mondiale, soyez mentalement préparé à une lecture éprouvante mentalement, non pas par rapport à un trop plein d'émotions, mais car vous allez avoir bien du mal à, ne serait-ce que, comprendre ce qu'il se passe...

Lire ce livre est important. Primo Levi nous raconte sans jugement de valeur ce qu'il a vécu dans l'enfer des camps. Seul l'énonciation des faits, en essayant de rester le plus direct et objectif possible suffit à retranscrire l'horreur et l'inhumanité de l'action nazie.

Etonnement, c'est un livre profondément humain, dans tout ce que celui-ci est, dans le meilleur comme dans le pire, mais surtout dans la banalité de la vie et de la mort.

Primo Levi livre ici un glaçant témoignage sur le fonctionnement et les conditions de vie dans le camp d'Auschwitz. C'était forcément très dur comme lecture, l'homme réduit à l'état d'animal pour survivre, dans un contexte de mauvais temps, de mauvais traitement, de maladie, d'un espoir qui ne décolle pas et qui reste dans l'ombre, maintenant je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture car je n'avais pas envie de lire comment fonctionner le camp, comment était répartis les travailleurs, les hiérarchies etc...je pense que je suis passé un peu à côté de ce témoignage qui certes reste très important mais ce n'est pas celui que je retiendrais.

Ce livre témoigne de ce qui c'est passé dans les camps de concentration entre 1939 et 1945. le témoignage de Primo est très touchant et montre le fascisme et l'antisémitisme de l'époque. On peut constater dans ce livre, que les juifs ont vécu des moments extrêmement difficiles.

Livre autobiographique de Primo Levi, ingénieur chimiste juif il sera arrêté en décembre 1943 et fait prisonnier dans le camp de Monowitz près d'Auschwitz jusqu'à la libération en septembre 1945.
L'auteur y décrit la peur, l'instinct de survie, l'humiliation mais aussi la mort des prisonniers.
Sans haine, sans rancoeur sans colère Primo Levi nous amène dans une autre dimension,un récit qui me laisse sans voix bouleversée par les moments insoutenables de cruauté décrits.
Le lecteur est totalement immergé au coeur du camp découvrant les effroyables conditions de vie des hommes.
Un lieu où seuls le mental et le physique sont la clé pour survivre et ne pas être choisi pour le crématorium.
Un lieu où l'homme est totalement déshumanisé, où seul l'individualisme à sa place.
Mais aussi un lieu où Primo Levi réussit malgré tout à s'entourer de deux amis Lorenzo un ouvrier et Alberto son meilleur ami.
Très peu survivront marqués à tout jamais dans leur chair et dans leur mémoire , certains tenteront d'oublier pour survivre, d'autres n'auront de cesse de porter la mémoire des hommes des camps pour que plus jamais ça.
Inutile de vous dire que malgré mes lectures qui ont suivi ce témoignage, je reste imprégné de l'histoire de l'Holocauste raconté par Primo Levi.

Ce livre est une autobiographie écrite en 1946.
Primo, italien, est emprisonné à Auschwitz.
Il nous décrit avec détails et précisions la vie dans ce camp nazi.
Les lieux, les repas, les maladies, le travail forcé, les combines pour une demie ration de pain.
Le froid, l'humidité, l'insalubrité, les tortures.
Les amitiés, les mauvaises rencontres, les différentes cultures.
L'angoisse de ne pas voir le lendemain, la perte d'espoir, l'absence d'avenir ou de projet.
Les violences subies par les bourreaux, le système nazi avec tous les dispositifs mis en place.
Mais quelle horreur.
Ce témoignage est bouleversant et pourtant… il est tellement factuel, et donc aucunement romancé, que je n'ai eu aucune attache pour Primo.
Non pas que je n'ai pas eu pitié pour tout ce qu'il a vécu bien évidemment mais j'ai eu plus l'impression de lire un documentaire.
Il n'y a pas de sentiment, d'émotion, l'auteur décrit seulement ce qu'il a vécu sans expliquer ce qu'il a ressenti.
C'est bien évidemment un livre à lire mais il ne me marquera pas autant que ma lecture précédente, autobiographique également (Au nom de tous les miens).

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En bref :
Je n'ai malheureusement pas eu le coup de coeur escompté...

De quoi ça parle ?
C'est un témoignage de Primo Levi sur sa captivité au camps d'extermination nazi. Primo nous raconte tout ce qu'il a vécu avec ces camarades, mais aussi, il nous raconte comment petit-à-petit il a perdu son humanité.

Mon avis :
Je m'attendais à un roman, ou un documentaire romancé, mais c'est ici un témoignage. Primo Levi est factuel et nous raconte toutes les ignominies dont il a été victime pendant la seconde guerre. Il est enfermé, comme des milliers, dans un camps de concentration et n'a d'autres choix pour survivre que de faire taire son humanité et de tout faire pour vivre un jour de plus.

Je dois avouer que je ne me suis pas empressée de lire ce livre, tellement il m'aura prise au plus profond de mes trippes. J'ai déjà lu plusieurs historiques, mais quand ça n'est ici autre que la strict et triste réalité, on ne peut que compatir et presque ressentir la douleur de Primo Levi. Il a décortiqué chacun de ces sentiments et ressentiments. J'ai trouvé ce livre très psychologique, dans le sens où l'auteur ne laisse aucun doute sur les sentiments qui ont pu le traverser durant cette épreuve.

Primo Levi nous raconte son arrivé et les codes dans le camps. Comment avoir une cuillère par exemple, comment avoir une chemise... Et puis petit à petit, on sent bien que l'auteur perd de son humanité. Il y est tout bonnement obligé. le camps veut ça, mais surtout les nazis le veulent. Il n'a d'autre choix que de s'adapter et devenir comme les autres, un survivant.

Mais, malheureusement, je n'ai pas eu d'affection pour Primo Levi. Ca n'est pas que je manque de coeur, loin de là. C'est que le livre fait vraiment état factuellement de son "expérience" du camps. C'est profond puisqu'il nous étale absolument tout, mais j'ai eu l'impression pendant ma lecture qu'il manquait quelque chose, qu'il se cachait un peu. Je n'ai pas eu ce petit feeling que je peux sentir avec un personnage dans un roman, ou une personne réel dans un témoignage. J'ai eu le sentiment qu'il ne nous disait pas tout, qu'il gardait quelque chose pour lui. Et quelques jours plus tard je me suis dit que peut-être en faite, il manquait à ce livre l'esprit de Primo qui était toujours dans ce camps de la mort...