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sur 9279 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il m'est difficile de critiquer ce récit. On ne peut pas critiquer l'histoire d'un homme qui a vécu l'horreur absolu comme tant d'autres lors d'une des périodes la plus noire qu'a connu l'histoire humaine.
J'ai mis du temps pour terminer ce livre, premièrement à cause de certaines descriptions dures et difficiles de la vie dans le camp, mais aussi le style, je dirais. Ce livre se lit davantage comme un documentaire. Comme l'ont écrit déjà d'autres personnes avant moi, j'ai lu des livres au sujet de la seconde guerre mondiale et les camps de concentration qui m'ont plus marqués. Néanmoins, ce témoignage est très riche en informations et intéressant pour mieux comprendre la vie dans les camps et comment le quotidien était organisé. Primo Levi voulait l'écrire pour la mémoire, pour expliquer en quoi l'homme est capable de faire subir à l'être humain. Et surtout pour ne pas oublier tous ces personnes qui ont dû subir les atrocités les plus abjectes. Plus jamais ça !
A lire au moins une fois dans sa vie…
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Témoignage boulversant, exhaustif et sincère de son séjour dans un camp. Beaucoup de détails et description de la vie quotidienne et de ses horreurs.
Dur à lire.
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Aie Aie Aie...

Avant dernière page du livre : "Celui qui a attendu que son voisin finisse de mourir pour lui prendre un quart de pain, est, même s'il n'est pas fautif, plus éloigné du modèle de l'homme pensant que le plus frustre des Pygmées (...)".

Terminer un bouquin qui décrit le massacre des juifs considérés comme des "sous-hommes" en affirmant que les Pygmées sont des "sous-hommes"...
C'est comme vous parler de littérature en brulant des livres pour allumer mon barbecue un soir d'été bien lourd.

C'est, soit une prouesse absurde digne des Monty Python, soit... l'Absurdité pure.

La nature humaine est gros tas de conneries que certains parviennent à recouvrir d'un voile léger, le temps d'une fugace envolée éthique. Mais on revient tous, tôt ou moins tôt, à notre état nature. Espérons le moins longtemps possible.

Primo Levi a connu "le pire" (comme bien d'autres, partout sur cette terre et à de nombreuses époques) et n'est pas capable reconnaitre les nuages sombres et voraces qui ont éteint les lumières.
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Une pierre de plus érigé à l'édifice du souvenir de ceux qui sont mort dans les camps de concentration .
Pour se rappeler ce que "l'homme" est capable de faire à un autre homme .
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Témoignage de la survie en camps de concentration de Primo Levi.

Cette chronique décrit les conditions de survie dans les camps où les hommes deviennent des bêtes afin de tenter de rester en vie. Aucune empathie entre prisonniers, coups bas, lutte pour avoir les meilleures parts de soupes ou de guenilles et trocs sont le lot quotidien de ces hommes transformés en bêtes. Mais dès que les conditions s'améliorent, la bête redevient homme.

J'ai trouvé la chronique intéressante d'un point de vue historique mais le style ne m'a pas tellement accrochée. En effet, il s'agit plutôt d'une description froide du quotidien dans les camps, sans état d'âme. Je n'ai pas été bouleversée comme pour d'autres romans écrits sur le même sujet.
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Conseillé par une amie, ce livre m'a un peu déçue par son manque de sensibilité. Ce récit d'une année d'internement au camp d'Auschwitz est écrit de manière neutre, comme si Primo Lévi cherchait à se mettre à distance de son passé pour le raconter avec une froideur objective. Il n'exprime pas, sauf occasionnellement, de ressenti émotionnel envers les souffrances infligées ou subies. Néanmoins, ce témoignage poignant apporte des réflexions sur la nature humaine mais donne froid dans le dos en mettant à nu l'horreur des camps de concentration et le manque d'humanité des nazis. L'appendice qui répond aux questions fréquentes des lycéens est très intéressante et mérite l'attention.
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Ce témoignage de Primo Levi, déporté juif et militant contre le fascisme en Italie, nous fait réfléchir sur la question de l'Homme, comme l'indique le titre. de même elle propose comme le dit son auteur une "étude dépassionnée de l'âme humaine" et elle représente un "sinistre signal d'alarme" pour le monde entier. P. Levi explique bien qu'il ne faut pas rester les bras croisés à se lamenter sur le sort des déportés. Il faut absolument veiller à ce qu'aucune catastrophe comme celle de la Shoah ne vienne à se reproduire à l'avenir.
Ce témoignage détaille les conditions de vie des déportés juifs surtout à Auschwitz.

À lire si vous êtes avide de l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale.
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Il était grand temps pour moi de lire ce classique de la littérature concentrationnaire. Primo Levi a écrit ce récit autobiographique entre 1945 et 1947. Il y décrit le quotidien dans le camp d'Auchwitz avec un point de vue avec presque une froideur clinique. On comprend très bien la hiérarchie qui existe au sein du camp, avec les kapos qui sont tous des prisonniers de droit commun au passé violent. Lorsque le camp sera déserté par les allemands, c'est lui entouré de quelques amis qui assurera la survie des prisonniers avant l'arrivée des Alliés.

Primo Levi eut du mal à trouver un éditeur pour ce livre, ce n'est qu'après la parution d'un autre livre que celui-ci fut accepté. Il fut loin de connaître un succès immédiat. J'ai compris pourquoi je n'en avais pas entendu parler au lycée quand j'ai vu que la première traduction en France datait de 1987. J'ai lu de nombreux témoignages sur la Shoah quand j'étais adolescente, Treblinka est sans doute celui qui m'a le plus marquée. J'ai trouvé Si c'est un homme trop froid même si bien sûr, certains aspects m'ont intéressée.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Primo Levi, juif d'origine turinoise, a 24 ans lorsqu'il est déporté à Auschwitz en 1944. Profondément marqué par l'horreur et l'ampleur de l'extermination commandée par les nazis, il s'est fait un devoir de raconter la vie dans les camps d'épuration. Pour lui, sortir vivant d'un tel enfer, c'était mourir beaucoup et c'est la raison pour laquelle il a tenu à écrire ce livre. Non pas, comme il l'explique, pour porter de nouveaux chefs d'accusation contre le régime nazi mais pour le devoir de mémoire. Pour que l'histoire ne se répète pas et pour que l'on ne tombe pas dans les erreurs du passé...
Lien : http://livresacentalheure-al..
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En bref :
Je n'ai malheureusement pas eu le coup de coeur escompté...

De quoi ça parle ?
C'est un témoignage de Primo Levi sur sa captivité au camps d'extermination nazi. Primo nous raconte tout ce qu'il a vécu avec ces camarades, mais aussi, il nous raconte comment petit-à-petit il a perdu son humanité.

Mon avis :
Je m'attendais à un roman, ou un documentaire romancé, mais c'est ici un témoignage. Primo Levi est factuel et nous raconte toutes les ignominies dont il a été victime pendant la seconde guerre. Il est enfermé, comme des milliers, dans un camps de concentration et n'a d'autres choix pour survivre que de faire taire son humanité et de tout faire pour vivre un jour de plus.

Je dois avouer que je ne me suis pas empressée de lire ce livre, tellement il m'aura prise au plus profond de mes trippes. J'ai déjà lu plusieurs historiques, mais quand ça n'est ici autre que la strict et triste réalité, on ne peut que compatir et presque ressentir la douleur de Primo Levi. Il a décortiqué chacun de ces sentiments et ressentiments. J'ai trouvé ce livre très psychologique, dans le sens où l'auteur ne laisse aucun doute sur les sentiments qui ont pu le traverser durant cette épreuve.

Primo Levi nous raconte son arrivé et les codes dans le camps. Comment avoir une cuillère par exemple, comment avoir une chemise... Et puis petit à petit, on sent bien que l'auteur perd de son humanité. Il y est tout bonnement obligé. le camps veut ça, mais surtout les nazis le veulent. Il n'a d'autre choix que de s'adapter et devenir comme les autres, un survivant.

Mais, malheureusement, je n'ai pas eu d'affection pour Primo Levi. Ca n'est pas que je manque de coeur, loin de là. C'est que le livre fait vraiment état factuellement de son "expérience" du camps. C'est profond puisqu'il nous étale absolument tout, mais j'ai eu l'impression pendant ma lecture qu'il manquait quelque chose, qu'il se cachait un peu. Je n'ai pas eu ce petit feeling que je peux sentir avec un personnage dans un roman, ou une personne réel dans un témoignage. J'ai eu le sentiment qu'il ne nous disait pas tout, qu'il gardait quelque chose pour lui. Et quelques jours plus tard je me suis dit que peut-être en faite, il manquait à ce livre l'esprit de Primo qui était toujours dans ce camps de la mort...
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