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3,94

sur 638 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Formidable livre, impossible à lâcher.
On est immédiatement happé dans cette histoire cauchemardesque qui avance masquée pas à pas... le dernier quart a un suspense insoutenable mais la tension s'étend sur tout le roman.
C'est d'une grande simplicité, mais tout est là. Une mécanique parfaite.
On apprécie le côté rétro aussi, on sent bien que certaines réflexions ne pourraient être écrites à l'identique aujourd'hui, idem la représentation féminine du personnage de Rosemary est assez datée, mais ça ne nuit nullement au roman, au contraire, ça participe à la construction du carcan emprisonnant du personnage.
Je me suis donc régalé et je pense lire la suite, même si au vu des notes et critiques, elle est d'un avis unanime beaucoup moins réussie.
Je n'ai qu'une envie à présent, revoir l'adaptation ciné de Polanski.
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On connait l'histoire de L' Exorciste dont le tournage a été décrit comme maudit du fait du nombre de blessures... mais également de décès chez les proches de l'équipe voire dans le casting même (l'acteur Jack McGorwan décédé peu de temps après avoir tourné ses scènes). On ne peut s'empêcher d'imaginer que les films d'horreur ne peuvent manquer de porter malheur, se pencher de trop près sur le mal absolu ne semble pas sain. le film Rosemary's Baby, adaptation de ce roman par Polanski ne fait pas exception. le décès de la femme du cinéaste assassiné par des adeptes de la secte de Charles Manson, réincarnation autoproclamée du Seigneur, l'année suivant la sortie du film, ne semblait pas pour certains une coïncidence. Et pourtant il semble que Manson ait voulu punir... l'ancien propriétaire de la maison de Polanski... Une macabre erreur...

Heureusement pour lui, il ne semble pas qu'Ira Levin ait eu à se plaindre de son roman, je n'ai pas trouvé trace de malheur survenu pour lui suite à l'écriture de son livre, un an à peine avant son adaptation ciné. Je n'ai pas vu le film, mais les résumés que j'ai pu en lire après ma lecture semblent coller parfaitement au livre. le succès du film doit donc beaucoup au livre puisqu'on a souligné dans le film le talent dans la suggestion de l'horreur, le fantastique surgissant dans la banalité du quotidien... toutes qualités bien présentes dans le roman.

En effet le plaisir de la narration, dans la majeure partie du livre est dans cette description banale du quotidien d'un jeune couple s'installant dans un nouvel immeuble... avec un lecteur qui sait qu'il est en train de lire une histoire d'horreur et qui ne peut s'empêcher de prononcer régulièrement dans sa tête des "oh, oh", dès que surgit un détail inquiétant, troublant... Tout le talent de l'auteur est que ces premiers détails sont balayés ou ignorés par les protagonistes, comme dans un théâtre de Guignol où nous serions les enfants qui crieraient "Attention" de toute la force de leurs poumons sans jamais être entendus par les marionnettes. Et Levin tire admirablement les ficelles puisqu'il instille petit à petit le doute... puis rassure ensuite ses personnages, ce qui nous inquiète d'autant plus. La tension est à son comble et je me suis plusieurs fois laissé prendre au jeu du "j'arrête à la fin du prochain chapitre" et à passer au suivant sans même me rendre compte de ce que je faisais.

De là à penser que j'ai moi aussi subi une malédiction, je ne saurais franchir le pas... En tout cas, après cette lecture, je ne regarderais plus du tout de la même façon quelqu'un qui m'offrira un porte-bonheur... Je vous laisse découvrir pourquoi si vous ne le savez pas déjà...
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Pourquoi ai-je mis tant de temps à lire ce livre ?
Rosemary est une jeune femme mariée à Guy, acteur. Sa carrière a du mal à décoller, mais sa femme croit en lui et le soutien. Comme tout jeune couple marié, ils rêvent d'un bel appartement, d'enfants, d'amour et de réussite. Leur rêve se réalise alors qu'ils dénichent l'appartement de leur rêve. Ils font alors la rencontre de leurs nouveaux voisins et la carrière de Guy prend enfin son envol. Rosemary tombe enceinte et est entourée et soutenue de ses voisins. Sa grossesse ne se passe pas si bien que ça et elle commence à avoir des doutes sur l'amitié de ses proches.... de fil en aiguille, se
pose la question de savoir si elle délire ou si elle est victime d'un complot.... satanique.
Si le roman démarre calmement la tension augmente au fil des pages, et c'est avec impatience que l'on dévore ce livre. Je me suis attachée à Rosemary que j'aurais aimé pouvoir aider. Un classique dont l'écriture fluide nous transporte sans temps mort ni longueur.
Après l'avoir terminé, j'ai vu qu'il existait une suite, je n'en voyais pas l'intérêt, pour moi, ce roman se suffit à lui-même. Mais, je me suis renseignée , et je prends la décision de ne pas lire le tome 2, qui je pense, casserait "le charme" de celui-ci.
Un roman captivant jusqu'à la dernière page.
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UN BÉBÉ POUR ROSEMARY, de Ira Levin
Lecture terminée !
J'avais déjà vu le film et j'ai adoré cette lecture malgré tout, pleine de suspens !!
Découvrir ce livre m'a permis de voir les subtilités de cette histoire avec des thèmes qui me plaisent beaucoup : la sorcellerie, l'occultisme, les sectes !

J'ai vu que l'auteur avait aussi écrit « Un bonheur insoutenable » roman d'anticipation que j'ai bien hâte de découvrir aussi!

Lien : https://www.instagram.com/kh..
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J'ai adoré lire ce roman qui se lit comme on regarde un bon film à suspense. Ce livre est un véritable petit film et l'on comprend aisément que ce bouquin ait été adapté au cinéma par Roman Polanski (film que je n'ai pas vu). On est plongé dans une ambiance surannée (j'adore !), celle d'américains des années 60 et l'on suit la vie de ce couple Rosemary et Guy qui viennent de trouver un appartement dans le magnifique Bradford, immeuble de standing en plein coeur de New York.
On suit donc le quotidien (riche de nombreux détails) de Rosemary. On lit et l'on vit à ses côtés comme par magie ! On connaît sa vie dans les moindres faits et gestes ainsi que ses pensées. Et loin de m'ennuyer, cela a suscité mon intérêt.
Et puis de temps en temps, se glissent quelques étrangetés comme l'air de rien mais qui distillent au fil de la lecture un malaise qui va croître.
Cet immeuble, comme le signifie Hutch, l'ami de Rosemary, a été par le passé théâtre d'événements maléfiques : Adrian Marcato y vivait et pratiquait sa magie noire. Enfin il se passe depuis, un peu trop d'événements sinistres (suicides, meurtres...) Mais rien ne peut troubler le bonheur et la joie de Rosemary et Guy !
Peu de temps après l'emménagement, il y a l'étrange suicide de Terry, une voisine. Il y a aussi la grande sollicitude de ce vieux couple Minnie et Roman qui prend de plus en plus de place dans leur vie : le mieux n'est-il pas l'ennemi du bien ?
La vie continue et Rosemary tombe enceinte. Peu à peu, et depuis le terrible événement qui est arrivé à Hutch qui voulait la prévenir de ...., Rosemary se rend compte de choses troublantes et établit des liens : son imagination lui joue-t-elle des tours ou y a-t-il vraiment d'horribles choses à découvrir ? En qui peut-elle faire confiance ? L'étau se resserre ; le suspense s'accroît ; de l'inattendu jusqu'à la fin... qui m'a déçue car pour moi, ce n'est pas une fin. J'attendais qu'on clôt véritablement cette histoire.
Il n'empêche, malgré la toute fin un peu décevante qui me laisse sur ma faim, je ne regrette pas du tout la lecture de ce livre grâce à son ambiance et au mystère légèrement instillé dans un quotidien très réaliste.

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Je n'avais pas lu le résumé, et en me basant sur la couverture, je pensais que c'était une histoire d'enlèvement par une nourrice ou un truc du genre. Comme quoi, j'ai une imagination fertile parce que ce n'est pas du tout l'histoire.

Rosemary est mariée à Guy, un acteur qui ne parvient pas à percer. Ils se voient offrir la possibilité de louer un appartement dans un prestigieux immeuble new-yorkais. Ils n'hésitent pas une seconde, malgré les avertissement de leur ami Hutch au sujet des lieux. Ils s'installent et rencontrent progressivement leurs voisins. Rosemary rêve de fonder une famille, ce qui n'est pas le cas de Guy. Il finit par changer d'avis au contact du charmant couple de la porte d'à côté, Minnie et Roman Castevet.

J'ai beaucoup aimé la relation qu'entretiennent Rosemary et Guy, ils sont amoureux et leurs échanges sont empreints de complicité. Mais au fil des pages, ça change et si mon affection pour Rosemary est toujours la même, ça se dégrade en ce qui concerne Guy qui se montre égocentrique.
Dès le début, je n'ai pas aimé Minnie et Roman. Ils sont gentils… bien trop gentils, c'est louche. Et puis ils sont envahissants.

Au fil des pages, on se rend bien compte qu'il y a un souci avec les voisins. J'ai eu du mal à comprendre pourquoi Rosemary ne s'en rend pas compte et ne se méfie pas de tout le monde, pas même de son mari. Par contre, vers la fin quand elle met les éléments bout à bout, ça paraît tellement gros que je me suis mise à douter comme elle : et si elle se faisait des films. Mon instinct en était tout perturbé.

J'ai été rapidement prise dans l'histoire et c'était frustrant de devoir s'arrêter pour X ou Y raisons. Je suis ravie d'avoir lu ce roman que j'ai adoré.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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«Un bébé pour Rosemary» a été écrit en 1967. C'est le deuxième roman de l'écrivain new-yorkais Ira Levin (1929-2007).

Le roman se déroule en 1965 à New-York. Rosemary et Guy Woodhouse forment un couple sans enfant, bien intégré dans leur ville. Guy est un acteur de 33 ans, talentueux mais encore méconnu. Rosemary a 28 ans, est femme au foyer, et souhaite avoir trois enfants. Guy n'est pas contre l'idée d'être père, mais il veut d'abord accéder à la notoriété.

Un beau jour, Rosemary convainc Guy De déménager dans un immeuble ancien, le Bramford, "une monstrueuse bâtisse éléphantesque et victorienne où s'imbriquent une quantité d'appartements très haut de plafond" (premier paragraphe), mais connu des férus d'Histoire locale en raison d'une série d'événements macabres qui s'y sont déroulés depuis sa construction. Pas facilement impressionnable, le couple s'installe, redécore l'appartement, et fait rapidement connaissance avec les Castevet, un couple de retraités gentils, prévenants, mais quand même collants…

Alors, que dire sur ce roman?

En premier lieu, que ses 313 pages se lisent rapidement, ce qui est une constante chez Ira Levin. Son style est cinématographique, centré sur les actions et les dialogues des personnages. Les descriptions sont courtes et les passages d'introspection, bien qu'assez nombreux, servent à faire avancer l'histoire. Évidemment, l'auteur maîtrise tous les détails, comme dans les bons romans policiers (je dis "évidemment" mais c'est toujours aussi saisissant de constater que tous les éléments d'une histoire s'imbriquent parfaitement).

J'ai longtemps cru que ma note serait de 5 étoiles, et finalement, je n'en mets que 4,5. Même si la construction et le style sont irréprochables, et qu'on ne peut pas poser ce livre avant la fin d'un chapitre, le fait que l'auteur joue autant avec les nerfs du lecteur m'a rappelé certains épisodes de la série télévisée «La quatrième dimension», et a suscité chez moi les mêmes sentiments d'attente, d'anormalité, d'inquiétude, que je trouve assez "inconfortables".

Si, contrairement à moi, vous n'avez pas peur des ambiances angoissantes, l'histoire de Rosemary et de son futur bébé devrait vous plaire car techniquement, ce roman est extraordinaire.
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Si vous êtes cinéphile, vous connaissez certainement Ira Levin. Non ? Alors, sachez que ce romancier et dramaturge est l'auteur d'oeuvres qui ont marqué le grand écran (et le petit), surtout le cinéma de suspense, de fantastique, de policier mâtiné d'étrange, voire de science-fiction : « La couronne de cuivre » (1954) (adapté en 1991 par James Dearden sous le titre « Un baiser pour mourir ») ; « Un bébé pour Rosemary » (1967) (adapté en 1968 par Roman Polanski sous le titre de « Rosemary's baby ») ; « Un bonheur insoutenable » (1970) (un très beau roman dans la lignée de « 1984 » ou du « Meilleur des Mondes », pas encore adapté au cinéma) ; « Les Femmes de Stepford » (1972) (adapté en 1975 par Bryan Forbes sous le même titre) ou encore « Ces garçons qui venaient du Brésil » (1976) (adapté en 1978 par Franklin Shaffner sous le même titre). Tous ces romans, même s'ils abordent des genres différents, ont en commun un sens aigu du suspense, notamment de la montée de l'angoisse, doublé d'une bonne perception de la psychologie des personnages, deux qualités qu'ont appréciées certainement les adaptateurs de ces romans !
Rosemary et Guy sont un couple de jeunes mariés : lui « Charmant, jeune, traînant tous les coeurs après soi » (comme dit Racine), elle, « elle a les trois J : jeune, jolie et jantille » (comme dit mon copain Robert qui est fâché avec l'orthographe). Elle voudrait bien avoir un enfant, lui préfère se consacrer à sa carrière d'acteur qui n'a pas encore démarré. Dans leur nouvel immeuble ils sont accueillis par un couple de voisins A.D.O.R.A.B.L.E.S ! les Castevet. En plus, ce couple, très attentionné et un peu envahissants, leur porte bonheur : un acteur tombe tout à coup aveugle et son rôle échoit à Guy. Cerise sur le gâteau, Rosemary tombe enceinte. Mais une série d'évènements bizarres et le changement d'attitude de Guy commencent à éveiller les soupçons de Rosemary, en plus des inquiétudes naturelles liées à une première grossesse. La vérité peu à peu se fait jour : les Castevet sont adeptes d'une secte satanique, et ont circonvenu son mari. Pire l'enfant qu'elle attend n'est pas de Guy, mais de... enfin vous le saurez bien assez tôt...
Ira Levin a un talent certain pour faire monter la pression, sans y toucher. Nous suivons Rosemary dans ses inquiétudes, puis dans ses soupçons, puis dans ses angoisses. Nous découvrons peu à peu les pièges dans lesquels elle s'enfonce malgré elle. Et nous prenons conscience avec elle, que non, elle n'est pas folle, non, elle n'est pas paranoïaque comme on voudrait lui faire croire… Et pourtant elle a un petit être qui vit en elle. Qui est-il ? La grossesse est une chose que nous les hommes nous ne pourrons jamais appréhender, même de loin. En plus cette grossesse-là… L'étude psychologique du personnage est très bien rendue. Nous sommes totalement solidaires de la pauvre Rosemary. Cette même étude est tout aussi intéressante concernant les Castevet, maîtres manipulateurs, qui arrivent à mettre Guy dans leur jeu, mais se heurtent à la résistance de Rosemary. Mais jusqu'à quand ?
On comprend très bien ce qui a attiré Polanski dans cette histoire, surtout le parti pris scénaristique qu'il pouvait en tirer : sans quasiment rien changer au scénario, il suffisait d'y appliquer son talent ou son génie de cinéaste pour en faire un chef-d'oeuvre du cinéma. Il ne s'en est pas privé, et aujourd'hui, « Rosemary's baby » est un des plus grands films « d'ambiance » jamais réalisés.
Et dire que tout ça était dans le roman !
Ira Levin a écrit une suite « le Fils de Rosemary », paru en 1997. Je ne l'ai pas lu, mais d'après ce que j'ai pu en apprendre par ailleurs, et notamment sur Babelio, il est loin d'égaler le premier volume.


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Avec son style simple, direct, presque désuet, il est certain qu'Ira Levin n'impressionne pas de prime abord. À lire les premiers mots, les premières lignes, on est frappé par la banalité des personnages et de l'histoire, par la neutralité du ton qui évacue toute mise en relief. Et puis, et puis… Et puis on tourne les pages, mine de rien. On les tourne pourtant, ces pages sans intérêt. Et puis on réalise que la banalité des personnages nous les rend proches, que celle de l'histoire renforce sa crédibilité, et que le style simple et direct sert en fait l'immersion d'une façon redoutablement (ou plutôt diablement !) efficace. Avec sa seule technique littéraire, Ira Levin aurait pu se contenter de développer une intrigue à peine moins banale que ce qu'en laisse préjuger la situation initiale et réussir néanmoins à embarquer nombre de lecteurs exigeants. Tel n'est évidemment pas le cas, et c'est bien dans une intrigue fantastique à peine vraisemblable que nous emmène l'auteur de Un bébé pour Rosemary. Alors on comprend que la crédibilité, l'immersion, l'identification à des personnages plus vrais que nature, tout cela sert par ailleurs et surtout à créer le conditionnement pour faire passer ce qui va arriver par la suite et rendre la magie opérante.

Ce qui va arriver par la suite, je n'en parlerai pas. La quatrième de couverture en donne un avant-goût amplement suffisant. Ce qu'elle n'indique pas, en revanche, c'est la jouissance qui accompagnera certainement les heureux lecteurs et lectrices sensibles à la magie qu'a su faire l'auteur. Car – je ne tournerai pas plus autour du pot – Ira Levin est un maître de l'immersion et du sentiment d'oppression.

Ira Levin sait prendre son temps. La première partie du roman entière peut être considérée comme la mise en place de l'intrigue et des relations entre les personnages. Cela pourrait paraître long, mais ça ne l'est pas du tout, car l'auteur sait distiller le mystère. Avec une simplicité confondante qui cache une technique parfaitement maitrisée (mais ne serait-ce plutôt de l'art ?), il sème les graines du Mal – j'ai fourché ! – les graines du malaise qui va s'emparer peu à peu de l'innocente Rosemary. Pour tout dire, c'est tellement bon qu'on a envie que cette lente montée dure indéfiniment (oui, une image évidente se forme à mon esprit, qui n'est pas tout à fait idiote). le sentiment d'oppression monte à son apogée lors de la seconde partie. La progression n'est pas linéaire : elle suit les nombreuses oscillations de jugement qui traversent l'esprit tourmenté de Rosemary (ainsi que nos nerfs). L'auteur exploite ainsi avec une justesse incroyable la paranoïa qui s'installe lentement mais sûrement.

Après quelque dix années, c'est avec une certaine appréhension que j'ai relu ce best-seller de l'auteur. Peur de ne plus retrouver (toutes) la magie, la puissance ressenties la première fois. Finalement tout va bien ! Certes mes souvenirs m'ont privé de la découverte et du choc qui l'a accompagnée. Pour autant, toutes les saillies, les montées en tension m'ont à nouveau scotché, ce qui est remarquable compte tenu du fait que mon esprit était davantage détaché, mon attention étant focalisée sur la technique littéraire.

Monsieur Levin, juste merci !
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Rosemary et Guy aménagent dans un somptueux appartement situé au Bradford, immeuble en plein coeur de New-York. Et peu importe les légendes que l'on raconte à son sujet! Sorcellerie, magie noire et enfants dévorés... Au diable! L'appartement est splendides et tout ceci ne sont que des légendes urbaines.
Toutefois, alors que Rosemary tombe enceinte, les voisins se font de plus en plus étrange, beaucoup présents pour le jeune couple. Est-ce uniquement de la bienveillance ? Rosemary se fait-elle des idées?
Coup de coeur pour ce roman! Il est bien écrit, l'ambiance est parfaite, sombre, nébuleuse.
Je me suis beaucoup attachée au personnage de Rosemary. J'avais peur que ce roman soit un peu difficile à lire car publié en 1967, mais pas du tout. Une excellente lecture !
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