J'aime beaucoup
Marc Lévy pour son style, son inventivité, sa délicatesse, sa sensibilité.
Tout cela, je l'ai trouvé dans chacun de ses romans.
Pour celui-ci, c'est très simple, je n'ai rien trouvé de cela.
Rien... sec... aucune émotion, un style qui tourne en rond, des pages que l'on ne finit pas de tourner en se demandant quand il va se passer quelque chose de ROMANESQUE. Ce que j'ai lu, c'est une compilation d'articles de journaux.
J'ai trouvé ce livre profondément ennuyeux, sans délicatesse, sans subtilité. Tout est prévisible... ce qui est une évidence vu la façon dont c'est présenté.
Lorsque l'on a un peu lu sur ce sujet on sait comment cela s'est déroulé. Comme aucun lien d'intrigue ou de décalé n'est introduit par l'auteur, on tourne en rond.
Lorsque l'on n'a rien lu sur ce sujet, mieux vaut lire un livre d'histoire qui entrera dans le détail, les rouages.
Pour un document historique, ça manque de profondeur.
Pour un roman, on s'enlise dans les faits froids et jamais rien ne s'enflamme.
J'ai le sentiment que ce livre a été écrit parce qu'il se devait à lui-même de l'écrire en souvenir de personnes chères et qu'il n'a pas écrit cela avec sa plume d'écrivain mais presque comme un devoir à sujet imposé tel qu'on pouvait les connaître au collège ou au lycée, à la limite du pensum.
Bref, au cas où vous ne l'auriez pas compris, je n'ai pas aimé. J'ai absolument voulu le terminer car j'espérais toujours quelque chose mais plus j'avançais plus je m'ennuyais... et je ne sais pas abandonner un livre.
Très dommage car j'aime beaucoup ce qu'écrit Lévy... mais au final, cette faiblesse montre bien qu'il est perfectible, qu'il est humain ce qui laisse de grands espoirs pour ses prochains écrits.
Il ne faut surtout pas entrer dans l'oeuvre de
Marc Lévy par ce livre pour se faire une idée de ce qu'il écrit.
Si l'on n'aime pas, tous les espoirs sont permis pour les autres livres.
Si l'on aime, il faut approcher les autres ouvrages comme si l'on faisait connaissance avec un autre auteur.