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3,9

sur 1992 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Paris s'embrase, c'est la merdasse à paname, on déloge les pavés, pour saigner les hommes armés qui chargent à la volée… Une chose est sûre c'est que les gens sont fâchés, parfois fachos, rangez les belles cylindrés ô grand damoiseau, pliez vitrine, courber l'échine et en avant les gilets jaunes…

« On va tout niquer… »

Ras le bol, ça passe en boucle à la télé, c'est la lettre au père misère, revendication à l'an porte-monnaie, vidé depuis la surconsommation vitaminée à la mondialisation qui s'en branle de la valeur humaine, tant que ça rapporte aux inégalités, c'est qu'il y aura toujours des riches déconnectés de toute réalité smicarde, persuadé que le RSA c'est pour la déchéance sociale, que 550 € par mois c'est « chair » donné aux assistés qui se néantisent dans une survie précaire qui souvent dérive dans l'indifférence populaire… Prenez aux riches et distribuez aux pauvres, rétablissez l'égalité, la fraternité quant elle se meurt dans les grands romans d'un autre siècle, la liberté de vivre est une chose, de bien vivre en est une autre, pourquoi vouloir à tout « prix » justifier son bonheur à sa réussite ? étaler sa richesse comme un trophée ? bâillonner le bas de l'échelle parce que vous le méritez votre blé, plus que les uns au détriment des autres, malheureux handicapés de la solidarité, vous qui surestimez votre valeur par un statut futile qui vous dresserait au rang d'une Élite intellectuelle qui n'a de « sang » que l'hérédité ou le potentiel éphémère d'une futile utilité qui ne sert qu'à cirer votre égo, qui mériterait mieux que le simple ouvrier, cette pauvre « âne » aux mains abimées qui triment dans la nécessité de bouffer convenablement, pendant que vous pavanez dans l'abondance des privilégiés…

Quelque chose vous aurait-il échappé, ô grand désespoir des plus à plaindre, une certaine réalité, une certaine humanité, comme-ci la misère se méritait, comme-ci la réussite était innée, allons enfants de la réussite, vos jours de gloire sont périmés, devenez humble et altruiste, on ne réclame pas les bulles dorées qui pétillent dans vos palais d'argent, seulement de quoi vivre décemment sans votre méprise et votre indifférence déambulant devant les marches des sommets que nous avons bâtis de nos mains et de notre sang, et que vous avez gravis sans vous rabaisser à notre rang…

Écoutez la colère gronde, l'anarchie stimulante de la révolte, où se mêle passivité et violences, légitimité et bêtise, l'heure n'est plus à l'oisiveté mais aux actes, ne confondez pas la détresse à la paresse, les pilleurs qui cassent et qui chient sur la république ne sont que la profonde bêtise de valeurs oubliées, ou le respect ne se gagne que dans la bestialité, ceux-là laissons-les dériver dans leur lâcheté, dans la facilité de leurs actes injustifiés, si ce n'est par le peu de réflexion qui les animent, dans la haine de tout, sauf de soi…

Comprenez bien notre mouvement, il n'est pas le caprice d'un iPhone trop cher, il est le résultat d'une politique désastreuse qui s'empire de décennie en mondialisation, détruisant un système social de moins en moins égalitaire donnant toute légitimité à cette chance de naitre dans la richesse, ou de naitre dans une réussite trop orgueilleuse pour être égalitaire, nos différences ne rassemblent plus, elle crée l'inégalité sans se soucier du pourquoi, pourvu qu'il y ait le comment justifiant à lui tout seul la décadence de notre monde qui se meurt irrémédiablement devant tant d'abus…

Arrêtez de vous prendre pour des dieux, alors que nous ne sommes que des hommes.

Y sont fâchés les gilets jaunes, ouais des fois j'aime bien écrire des trucs qui servent à rien.

Levy, c'est comme Musso et Coben, il n'y a plus de surprise, on aime ou pas...Et moi j'aimais bien mais tout change.

A plus les copains

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Un livre qui m'a été recommandé pour une illustration de la résistance à Toulouse...Pas mal pas mal...D'autant plus qu'il y a de la matière, des témoignages.
Marc Levy se fonde sur la vérité : tous les faits qu'il relate sont exacts, et il les incarne par la voix de deux jeunes résistants eux-aussi historiques : Raymond, alias Jeannot, et Claude, deux frères juifs réfugiés en zone libre à Toulouse et dont les parents ont été arrêtés dans la ville rose par la police française et déportés dans des camps français avant d'être envoyés en Pologne. Jeannot et Claude intègrent la fameuse division 35, de Marcel Langer, réputée pour ses actions coup-de-poing. Quand le récit commence, Marcel Langer a déjà été arrêté et s'apprête à être jugé par les Français pour terrorisme.
Le livre se divise en trois parties. La première relate les actions des deux frères au sein de la résistance. C'est un peu longuet, à part l'histoire vraie du procureur Lespinasse, de triste mémoire. La deuxième, en prison, et surtout la troisième, l'évacuation vers l'Allemagne, m'ont par contre beaucoup plus captivée. L'intérêt du livre est historique. Marc Levy montre très clairement les liens de collaboration entre l'Allemagne et la France, comment c'est la police, la justice, les transports, les prisons françaises qui sont utilisés, et tout leur personnel. Il montre aussi les ambiguïtés des Français, les petits gestes quotidiens des gens qui permettent aux résistants actifs de tenir, de se loger, de s'enfuir, de se cacher. Beaucoup ferment les yeux sur ce qu'ils voient, surtout vers 43 et 44, quand le vent, vraiment, a tourné. Tout cela est fort bien fait. Marc Levy est bon pour le décor, l'ambiance, les détails, la dilution de l'histoire vraie dans un récit. Dommage que les personnages manquent vraiment de profondeur, qu'il s ne soient que des silhouettes à peine esquissées et quasi indifférenciées les unes des autres.
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La lecture de se livre me laisse un sentiment étrange, des sensations diverses, bien souvent en oppositions.
On sait avant d'avoir commencé, les faits sont réels, avérés. Les femmes et les hommes qui peuplent cet ouvrage ,ne sont pas des personnages de fiction. La période au cours de laquelle se passent ces faits est dure, très dure, sans pitié.
J'ai pourtant fini par douter de leur véracité et il m'a fallut maintes recherches et vérifications pour avoir la certitude que tout n'était pas pure invention.
Cela tient beaucoup à un nombre important de détails qui décrédibilise le récit, à commencer par son angélisme presque naïf.
Il y a un message gênant. Hors les miliciens , tous les non résistant on de bonne raison de ne pas l'être et, dès que l'occasion se présente, ils tendent tous une main secourable. Je ne peux pas y croire, j'ai entendu trop de témoignages de mes proches pour affirmer que c'est faux.
Il est souvent question de la peur permanente mais cette peur, on ne la sent pas.
Il est question de camaraderies, d'amitiés, d'amours, réels ou fantasmées, mais on reste totalement extérieur. On n'est pas spectateurs, je dirais plutôt voyeurs, totalement en dehors du quotidien.
Difficile de s'attacher au personnages qui apparaissent et disparaissent. On ne palpite pas. celui-ci est abattu, celui-là torturé, on reste indifférent au drame, à la souffrance qu'ils endurent. On feuillette un journal, on survole la rubrique "faits divers".
Cependant, tout est exact et ce livre à le mérite de narrer un pan peu connu de l'histoire de l'occupation, celle des FTP/MOI. En cela, il est un témoignage précieux.
Ce sont encore des enfants pour la plupart qui ont combattu la barbarie, les enfants de la Main d'Oeuvre Immigrée.
Pour conclure, ce n'est pas insurmontable à lire, c'est plutôt facile. C'est un ouvrage moyen pour moi.
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Pas plus emballée que ça par cette lecture... pourtant le 4e de couverture me plaisait vraiment beaucoup. J'aime lire sur cette période de l'histoire qu'est la 2e guerre mondiale, et d'autant plus si ça parle d'organisation solidaire contre ces actes abjects qui ont été perpétrés. Alors, lire sur ces enfants de la Résistance me faisait vraiment envie... mais j'ai trouvé le récit plutôt plat, sans grands moments d'émotions. Ce qui m'a plu, cependant, dans cette histoire, c'est les prolongements dans le temps que fait Lévy lorsqu'un nouveau personnage rentre en scène. Souvent, on se pose des questions sur la suite de leurs histoires, et là, Lévy nous en fait le topo. Pas un mauvais bouquin, mais peut-être pas de la bonne plume. Il faut quand même rendre à Lévy le travail de documentation de ce livre. Bref, vite lu, et malheureusement, vite oublié, j'en suis convaincu !
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J'ai passé un bon moment de lecture.
La première partie du livre est la trame d'un bon scénario, mais manque de rythme et de précisions pour un roman.
La seconde partie est beaucoup plus prenante, on vit au jour le jour le calvaire de ces jeunes gens du réseau Marcel Langer, des MOI toulousains, dans les wagons.
La fin est surprenante et intéressante !
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Une histoire importante, racontée avec toute la technique (les tics ?) de l'auteur pour faire pleurer Margot et relancer l'intérêt à chaque chapitre. C'est efficace, rien ne dépasse.

Mais j'ai bien aimé que Levy mette toute sa notoriété au service de ce morceau d'Histoire récente. Signé de lui, ce livre va être lu, et par des lecteurs qui seraient forcément passés à côté du même épisode raconté par un autre.
Une façon de rappeler peut-être à des générations plus récentes que la résistance et la Shoah ne sont pas que des sujets de débat, mais ont été vécues, par des hommes.
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J'ai eu un peu de mal à le lire car je l'ai trouvé plat. J'ai failli l'abandonner à la moitié puis je l'ai repris. Pas d'intrigues palpitantes, rien que du déjà vu. Encore et toujours la guerre mais vu du côté de la résistance française à Toulouse. Un groupe de très jeunes gens engagés dans une lutte dont peu ressortiront intacts. Beaucoup de cruauté de part et d'autre et j'ai ressenti beaucoup de pessimisme face à la nature humaine. C'est toujours pareil. Certains se battent pour leur survie, d'autres pour conserver leur privilège. Personne n'en ressort gagnant. Un livre qui m'a mis le moral à plat. Et pourtant, cela a fini par la victoire et notre liberté mais à quel coût ! Et dire qu'on se dit plus jamais cela et finalement, cela recommence, sous d'autres cieux et avec d'autres enjeux. La guerre, toujours la guerre.
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Un jeune juif et son frère se retrouvent dans un réseau de résistants durant la seconde guerre mondiale
Un gros bourg de la région toulousaine, une poignée de notables acquis aux Allemands. Il n'en faut pas plus pour faire éclore un groupe de résistants.
Pas beaucoup de Français dans le lot, ça leur coûtera d'ailleurs bien cher.
Viens le moment de la dénonciation, de la prison, de l'errance à travers la France, mais quelle errance. Jeannot et son frère atteindront-ils leur destination ? mais surtout reviendront-ils ?
un livre qui met en avant l'importance de la résistance et la discrétion de ses membres.
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Je ne suis pas une lectrice habituelle de Marc Levy, j'ai donc pris à ma bibliothèque ,un peu hésitante cet Audio-livre et il est vrai qu'au début je n'ai pas vraiment accroché: le fait d'annoncer déjà le devenir des personnages m'a agacé mais lorsque l'histoire a vraiment débuté je me suis laissée emporter dans une vague d'émotion et d' intérêt historique.
En effet, il ne s'agit pas d'une fiction mais de l'histoire du père de Marc Levy, Raymond Levy et de son jeune frère Claude lorsqu'ils ont intégré le réseau de résistance de Toulouse la 35ème brigade FTP -MOI (Francs Tireurs Partisans -Main d'Oeuvre Immigrée ) dirigée par Marcel Langer, réseau constitué de jeunes hommes d'origine étrangère essentiellement espagnole .
La première partie relate les débuts des deux frères dans la résistance puis leurs faits d'armes, période dangereuse mais excitante pour ces gamins, à la limite du jeu parfois même si leurs camarades tombent souvent aux mains de la milice, période aussi des premiers émois amoureux .
Les deux parties suivantes sont plus éprouvantes, emprisonnement de la quasi totalité de la brigade où les prisonniers s'attendent chaque jour à faire partie du peloton d'exécution après un faux semblant de procès puis leur départ en train vers Dachau au moment du débarquement des troupes alliées, train fantôme qui parcoure la presque totalité de la France , épisode que je ne connaissais pas.

Donc, lecture (ou plutôt écoute ) bouleversante !
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Ce livre me laisse assez perplexe. J'avais déjà lu deux livres de Marc Levy que j'avais bien aimé, alors je me suis laissée tenter par celui-ci.

Cette belle brique (434 pages en grand format) comporte trois parties. J'ai adoré le début de la première. Elle pose le décor, l'ambiance, les personnages auxquels je me suis rapidement attachée. Malheureusement, au bout d'un moment, elle devient lassante et pesante. Sincèrement, je l'ai trouvé trop longue, elle fait approximativement la moitié du bouquin. le héros, Jeannot s'engage dans la Résistance avec son frère, ils s'y font des amis et multiplient les actions de sabotage afin de préserver leur région et surtout leur liberté. Au début, j'ai trouvé l'idée excellente car on ne trouve pas beaucoup de romans sur la Résistance, mais arrivée à 150 pages, on se demande si ces adolescents savent ce qu'ils font et surtout pourquoi. "Mais nous n'avons jamais abattu un innocent, pas même un imbécile", cette phrase est répétée plusieurs fois, mais on se demande pourquoi. Certes, ils tuent des nazis, etc, mais de là à voler l'argent que transporte une postière, j'ai trouvé ça limite. de plus, j'ai trouvé les personnages trop nombreux. Certes, plusieurs personnes intègrent la brigade, mais je me suis vite embrouillée avec tout ces prénoms !
Ensuite, la deuxième partie se passe dans une prison. Elle nous renseigne sur les conditions de vie des personnages, leurs rêves, leurs espoirs et leurs certitudes. Les fusillades se succèdent, mais ce ne sont JAMAIS ceux qui prennent le plus de risques qui meurent, et j'ai trouvé ça un peu idiot, mais cette partie du livre est ma préférée.
La troisième partie se passe dans les trains de déportation. L'auteur nous tient en haleine et on meurt d'envie de savoir la fin.

Même si j'ai trouvé certains passages un peu lassants, j'ai passé un bon moment en lisant ce livre. Enfin, "bon moment" n'est pas le terme approprié car ce bouquin est tragique et qu'il m'a fait ressentir pleins d'émotions. Il m'a tenu en haleine jusqu'au bout, même si j'ai trouvé la fin un poil décevante. J'ai retenu mes larmes plusieurs fois, car malgré ses quelques défauts, ce livre est d'une tristesse immense. Il est différent des autres Marc Levy, et le fait qu'il se soit inspiré en grande partie de l'histoire de sa famille m'a touché et m'a plu.
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