- Le courage, ce n'est qu'un sentiment plus fort que la peur, dit Suzie.
Mon père me disait, quand tu ne peux pas envisager une situation dans sa globalité, aborde la étape par étape. Chacune te paraîtra envisageable et l'addition de petits succès te conduira jusqu'au but que tu t'es fixé.
Ils veulent assassiner la Demoiselle des neiges.
Si rien n'est fait pour la protéger, elle disparaîtra à jamais.
L'or coule en abondance sous son manteau de glace et nos gens de haut rang veulent s'en emparer.
Le seul moyen de s'approprier ses richesses était de précipiter sa fin.
Mais le tombeau de Snegourotchka sera aussi celui de l'hiver, annonçant un bouleversement destructeur...
Les fractures sont volontaires et la nature accomplira le reste.
- Monsieur Morton, j'ai parcouru une longue route pour venir vous rencontrer.
- Eh bien reprenez-la en sens inverse, elle vous paraîtra moins longue maintenant que vous la connaissez.
Le courage, ce n'est qu'un sentiment plus fort que la peur
- Je me suis toujours méfié du cor qui sonne la curée.
- Ce cynisme vous vieillit, Arnold.
- J'ai soixante-dix-sept ans et je suis sûr que si nous piquions un petit sprint jusqu'à la grille, j'arriverais le premier.
- Je vous aurais fait un croche-patte avant.
- Qu'est ce que vous fichiez sur le mont Blanc en plein hiver ? Je n'y connais rien en alpinisme, mais j'imagine que ce n'est pas la meilleure saison pour aller faire de la grimpette en montagne.
- C'était une date anniversaire.
- Vous fêtiez quoi ?
- Le crash d'un avion qui s'est abîmé sur les rochers de la Tournette.
- C'est sympathique de faire la fête avec vous.
Installé dans la grande salle de lecture, il s'y trouvait en compagnie bien que le silence régnât en maître. Quel autre endroit au monde pouvait lui offrir pareil rempart contre la solitude sans qu'il soit dérangé par le bruit des autres ?
La montagne n'a pas d'amis, elle ne connaît que des intrus ; lorsqu'elle vous ferme ses portes, il faut lui obéir, sans réserve.